L’année 2012 s’est achevée de manière extrêmement active. Le dernier tri-
mestre a été consacré presque exclusivement à la certifi cation qui amène trois
remarques :
Un remerciement général aux médecins, soignants, personnels ouvriers
techniques et logistiques, personnels administratifs, association d’usagers
et bénévoles qui chacun à leur niveau ont participé à l’auto-évaluation, la
préparation et le déroulement de la visite des experts.
Une observation sur l’effort qu’il a fallu fournir du fait du temps écoulé entre
la dernière accréditation et la certifi cation. De nombreux protocoles ont
être réactualisés, des bonnes pratiques rappelées. Il faut capitaliser sur cet
effort et à cette fi n.
Maintenir les acquis de la certifi cation pour en faire un process qualité du-
rable et pérenne ; revenir sur les recommandations voir les réserves, qui
seront relevées dans le rapport des experts visiteurs ; entretenir une dé-
marche positive.
Cet effort qualité et sécurité doit être accompagné. Le dossier sur la réorgani-
sation de l’offre de soins psychiatriques intra et extra muros de l’hôpital Albert
Chenevier est une illustration du bien fondé de cette double démarche.
Nous continuerons à plaider l’amélioration de l’offre de soins, son caractère
qualitatif autant que quantitatif, il nous a semblé qu’une amélioration
substantielle était nécessaire : les secteurs « sensibles » (bloc opératoire,
endoscopies) ; les lieux d’accueil des personnes âgées en long séjour (Emile
Roux ; projet d’évolution des sites Essonniens).
Et à mettre en avant les axes de progrès marquants du groupe hospitalier.
À titre d’exemple l’organisation de la cancérologie au sein du pôle CITI, au
travers de la plate forme Calipsso portant les soins support, grâce à la label-
lisation du DHU Virus Immunité Cancer, est devenue en quelques mois un axe
d’excellence lisible pour le grand public et labellisé par lAPHP en qualité de
Centre Intégré d’Oncologie.
Ainsi l’année 2012 s’est achevée très positivement et nous permet de regarder
2013 avec confi ance et détermination.
Puisse cette période de fêtes amener à vous tous et à ceux qui vous sont
chers un moment de repos et de détente pour entamer l’année 2013 dans les
meilleures conditions.
Bonnes fêtes et belle nouvelle année.
Sommaire
Revue trimestrielle - N°10
Octobre à Décembre 2012
Martine ORIO
ACTUALITÉS - P. 2-4
2012 : Une grande année pour la
transplantation rénale au CHU Henri Mondor.
Une première à lAP/HP (Hôpital Henri Mondor) :
l’ablation hybride d’une brillation atriale
permanente ancienne par vidéo-péricardoscopie.
La visite de Certifi cation du GH Mondor
s’achève …
DOSSIER - P. 5-8
UN NOUVEAU PROJET du Pôle de Psychiatrie
du GH MONDOR au service du Val de MARNE
pour une psychiatrie moderne, spécialisée,
personnalisée… qui diminue chronicité
et handicap, hospitalisations sous contraintes
et recours aux urgences
VIE DES SERVICES - P. 9-11
Maladie d’Alzheimer
Une consultation spécifi que pour les aidants
naturels
Vêt’Boutique : un « chic Noël » pour les
patients de l’hôpital Georges Clemenceau
Mission de service civique à l’hôpital Emile-Roux
Bienvenue aux « gilets bleus » !
Deux projets retenus dans le cadre de
la convention de mécénat avec le Crédit
Municipal de Paris « Loisirs au chevet des
patients »
SOINS PALLIATIFS - P. 12
Pour un petit lexique des soins palliatifs :
Acceptation
Pourquoi s’interroger sur le sens du soin ?
RÉTROSPECTIVE - P. 13-17
CALENDRIER ÉVÉNEMENTIEL - P. 17
PORTRAITS - P. 18
Édito
HÔPITAUX UNIVERSITAIRES
HÔPITAUX UNIVERSITAIRES
HÔPITAUX UNIVERSITAIRES
2
ACTUALITÉS
2012 : Une grande année
pour la transplantation rénale au CHU Henri Mondor
Depuis la première transplantation rénale
du CHU Mondor réalisée par le Pr Abbou
en décembre 1975, les services d’urologie
et de néphrologie continuent à développer
cette chirurgie permettant à tant de patients
d’éviter la dialyse. Cette année 2012 a été
marquée par plusieurs évènements : plus
de 100 patients ont été greffés, la 2 000e
transplantation à l’Hôpital Henri Mondor
depuis le début de l’activité a été réalisée et
une nouvelle approche pour les donneurs
apparentés s’est mise en place.
L’Hôpital Henri Mondor est reconnu pour son
expérience en transplantation d’organes
puisqu’y sont réalisées non seulement des
transplantations rénales, mais également des
transplantations hépatiques, cardiaques et de
tissus composites (greffes de la face). Cette
expertise en transplantation a permis non
seulement la réalisation de transplantations
rénales isolées, mais également la réalisation
de bi-transplantations, que ce soient des
Plus de 2000 greffes rénales réalisées à
Mondor depuis l’ouverture du centre, plus
de 100 greffes faites en 2012, ce sont non
seulement des chiffres symboliques, mais
c’est surtout un grand espoir pour tous les
patients en attente de greffe dans notre
centre. Que de chemin parcouru depuis
l’époque pionnière !
Les nouvelles procédures chirurgicales sont
en effet associées à des avancées majeures
dans la prise en charge médicale des patients.
Les progrès de l’immunosuppression et
de l’antibiothérapie, diminuant les crises
transplantations réno-pancréatiques, de
foie – rein avec le service de Chirurgie
Hépatique, ou cœur – rein avec le service
de Chirurgie Cardiaque.
Ces résultats sont le fruit d’une collaboration
étroite entre les services d’Urologie du
Professeur Alexandre DE LA TAILLE et de
Néphrologie du Professeur Philippe LANG
mais également les services d’Anesthésie
du Professeur Gilles DHONNEUR, de
Chirurgie Vasculaire du Professeur Pascal
DESGRANGES et le formidable travail
des coordinatrices des prélèvements et
greffes qui ont fait du CHU Mondor en 2012
le premier centre de prélèvement sur la
région Ile-de-France.
Depuis 1975, différentes techniques de
prélèvements se sont développées permettant
actuellement de réaliser des prélèvements à
partir de donneurs en état de mort encépha-
lique, de donneurs à cœur arrêté et de
donneurs vivants. Pour ces derniers, des
de rejet et les infections, ont permis de
diminuer de 50% la durée de séjour des
transplantés. Leur durée de vie s’est
considérablement allongée, leur qualité
de vie est nettement meilleure qu’en
dialyse, et le coût de la transplantation est
très inférieur faisant de la transplantation
rénale l’option thérapeutique à favoriser
chez la majorité des insuffi sants rénaux
chroniques. Ces résultats supérieurs à la
dialyse sont aussi observés chez les patients
âgés mais ceux-ci ont souvent de multiples
pathologies rendant plus complexe leur prise
en charge. Les donneurs sont également
techniques originales ont été développées
afi n de faciliter les suites opératoires des
donneurs : le prélèvement est réalisé par
voie laparoscopique trans-péritonéale
robot-assistée qui permet une dissection
extrêmement précise du rein, de diminuer le
saignement et les douleurs post opératoires,
une reprise des activités plus rapide. Par
ailleurs, lorsque le donneur est une femme,
le greffon peut être extrait par voie vaginale ce
qui simplifi e encore plus les suites opératoires
puisqu‘il n’y a plus de douleur pariétales
et apporte des avantages esthétiques en
diminuant le nombre de cicatrices. Depuis
le développement de cette technique de
prélèvement, 14 transplantations ont été
réalisées, toutes avec succès que ce soit du
côté du donneur, que du côté du receveur.
Cette technique de prélèvement ne manquera
pas de permettre un développement encore
plus important de la transplantation à partir
de donneur vivant
Cet article ne peut oublier le don formidable
que font les patients et les familles des
patients décédés rendant par la greffe rénale
une vie normale sans dialyse à des milliers
de patients.
plus âgés et la qualité des greffons risquant
d’être moins bonne, un nouveau programme
de conservation des reins est en cours de
déploiement avec utilisation de machines à
perfusion rénale.
Aujourd’hui plus de 500 patients sont
gérés à Henri Mondor en vue d’une greffe
rénale. Cette gestion très complexe associée
à celle des couples donneurs vivants/
receveurs a justifi é cette année l’obtention
d’un poste infi rmier de coordination
de greffes rénales et pancréatiques
chargées de la gestion en amont de la
greffe. L’augmentation considérable de la
cohorte de patients suivis en post greffe
nécessite des adaptations majeures des
modalités de travail pour l’équipe médicale
et para médicale. C’est en fait l’un des
défi s des années à venir. Le programme
d’éducation thérapeutique incontournable
que nous avons développé avec succès
doit permettre une meilleure prise en
charge de la pathologie par le patient,
mais n’est qu’une réponse partielle à
l’optimisation de son parcours de soins.
Pr Alexandre De La Taille
Chef de service d’Urologie
Henri Mondor
Pr Laurent SALOMON
Responsable chirurgical
de la transplantation rénale et pancréatique
Responsable du bloc opératoire
Henri Mondor
P
r
Alexandre De La Taille P
r
Laurent SALOMON
P
r
Philippe Lang P
r
Philippe Grimbert
3
Les techniques de détection d’anticorps
dirigés contre les donneurs sont de plus
en plus précises et un grand nombre
sont immunisés restreignant de façon
considérable leur accès à la greffe. C’est
pourquoi, nous avons de plus en plus
recours aux techniques de plasmaphérèse
en pré et post greffe afi n d’éliminer ces
anticorps. Ces techniques ont permis
d’améliorer considérablement les résultats,
mais nécessitent d’être souvent faites dans
l’urgence. La compatibilité ABO a longtemps
été un dogme en transplantation rénale,
mais des expériences étrangères ont montré
que cette barrière était franchissable. Nous
avons été parmi les premiers en France à
réaliser avec succès ce type de greffes chez
les donneurs vivants.
Les crises de rejet sont moins fréquentes
grâce aux nouveaux immunosuppresseurs
et Henri Mondor a toujours été pionnier
dans les essais thérapeutiques de phase
2 ayant permis leur développement.
Le dernier est le Belatacept, première
biothérapie au long cours en trans-
plantation et nous avons obtenu un
programme de recherche spécifi que
chez le patient à risque important de
rejet. Les immunosuppresseurs ont
tous des effets secondaires et le Graal
en transplantation est l’obtention d’une
tolérance permettant d’arrêter rapidement
le traitement. Nous avons développé un
programme de recherche chez le gros
animal, qui d’ici 2 ans devrait voir le jour
chez l’homme. Rejet et tolérance ont
sans doute des signatures moléculaires
dans le greffon, ou dans le sang voir les
urines, et c’est ce que nous cherchons à
démonter chez nos patients. Ces recherches
translationnelles ne sont possibles que
grâce à la passerelle très étroite avec
le Centre d’Investigation Biologique et
avec l’équipe21 de l’ INSERM U 955 où
ont été formés tous les chefs de clinique
du service.
Malgré les progrès de la recherche dans
le domaine des organes bio-artifi ciels et
de l’organogénèse, il est vraisemblable
qu’une 3000ème greffe rénale sera réalisée
avant leur développement clinique, nous
laissant le temps de vous informer des
nouvelles avancées de la greffe rénale
sur notre site…
Pr Philippe Lang
Chef de service de Néphrologie et transplantation
Henri Mondor
Pr Philippe Grimbert
Service de néphrologie et transplantation
Henri Mondor
endocavitaire. L’intervention a été un succès,
le patient est sorti deux jours après son
opération, en rythme sinusal. Un nombre
limité de centres européens réalisent cette
technique, et il s’agit d’une première au
sein de lAP/HP.
Fig 1. Vidéo-péricardoscopie à l’aide d’un
trocart introduit en trans-diaphragmatique,
dans la cavité péricardique.
Fig 2. Trocart et sonde radiofréquence
(nContact®) utilisés pour l’ablation épicardique.
Fig 3. Extrémité de la sonde d’ablation,
appliquée sur du tissu atrial par un système
aspiratif ; le sang circulant absorbe l’excès de
chaleur généré par l’énergie radiofréquence.
hybride qui associe un geste chirurgical
mini-invasif (ablation épicardique) sous
contrôle vidéoscopique et un geste com-
plémentaire par cathétérisme (ablation
endocardique endocavitaire), dans le même
temps opératoire. L’opération consiste
à réaliser, sous anesthésie générale,
une courte incision sous-xiphoïdienne,
et à introduire une caméra vidéo et une
sonde d’ablation radio-fréquence dans
la cavité péricardique. Ceci permet de
créer, sous contrôle de la vue, des lignes
d’ablation trans-murales autour des veines
pulmonaires et au niveau du mur postérieur
de l’oreillette gauche, zones à risque de
créer des stules atrio-oesophagiennes par
cathétérisme. Le geste est ensuite complété,
en salle de cathétérisme et toujours sous
anesthésie générale, par la voie endocavitaire.
Ce dernier geste est court et rendu beaucoup
plus aisé grâce à la chirurgie. Le premier
temps consiste à réaliser un « mapping » de
l’oreillette gauche à la recherche de foyers
arythmogènes persistants, et à réaliser
les lignes d’isolement complémentaires
nécessaires.
Le taux de succès (retour en rythme sinusal)
de cette technique est supérieur à 90 % à
un an, et supérieur à 70 % sans traitement
anti-arythmique à un an, ce qui est très
supérieur pour ces patients à l’ablation
endocavitaire seule.
Le patient traité à Mondor présentait une
FA ancienne (2005) symptomatique, avec
échec d’une première tentative d’ablation
Le Dr Eric Bergoënd du service de Chirurgie
cardiaque (Pr Jean-Paul Couëtil), le Dr
Nicolas Lellouche et le D
r
Nathalie Elbaz de
la Fédération de cardiologie (Pr Jean-Luc
Dubois Randé) de l’Hôpital Henri Mondor
ont réalisé avec succès le 28 novembre
dernier, le premier cas au sein de lAP/HP
d’ablation hybride d’une brillation atriale
(FA) persistante de longue durée, à l’aide d’un
nouveau système de vidéo-pericardoscopie.
La FA peut entraîner des symptômes
invalidants ou soumettre les patients au double
risque thrombo-embolique et d’insuffi sance
cardiaque. Le traitement endocavitaire s’est
donc logiquement répandu dans les années
2000, avec succès pour les brillations
paroxystiques et persistantes. Lorsque le
trouble du rythme est permanent et dure
depuis plus de 2 ans, avec une oreillette
gauche souvent dilatée (>45 mm), les
chances de succès de l’ablation endocavitaire
sont faibles (<50 %).
Une technique très récente s’est développée
dans plusieurs centres américains et
européens : un isolement complet des
veines pulmonaires par une technique
Une première à lAP/HP (Hôpital Henri Mondor) :
l’ablation hybride d’une brillation atriale permanente
ancienne par vidéo-péricardoscopie.
Docteur Eric Bergoënd
Service de Chirurgie Cardiaque
Henri Mondor
Du 26 novembre au 7 décembre 2012, la Haute Autorité de Santé
mandatait 10 experts-visiteurs sur l’ensemble des hôpitaux du
GH HENRI MONDOR, pour mener la visite de certifi cation.
Vendredi 7 décembre, à 15 h, s’est tenue la séance de restitution
de cette visite par les experts-visiteurs. Tous les professionnels
y étaient conviés.
À l’issue des différentes rencontres, qui ont jalonné la visite de
certifi cation, les experts-visiteurs ont relevé les points positifs suivants :
Le très bon accueil dans tous les services
La transparence et la qualité des échanges
Le ressenti d’une préparation importante à la visite
La direction du GH adresse ses remerciements à tous les professionnels
pour leur implication dans la préparation de cette visite.
Ces résultats dits « à chaud » sont provisoires
Les points positifs
- Prise en charge de la douleur sauf en santé mentale.
- Prise en charge et droit des patients en n de vie
- Gestion du dossier patient
- Accès du patient à son dossier
- Identifi cation du patient à toutes les étapes, mais :
Systématiser la demande d’une pièce d’identité
- Continuité et coordination de la prise en charge des patients en
santé mentale
- Management de la prise en charge médicamenteuse du patient
pour toutes les prises en charge
- Prise en charge médicamenteuse du patient sauf en court séjour
du fait du faible taux de validation pharmaceutique
- Secteurs à risque tels que radiothérapie et médecine nucléaire
- Prise en charge des urgences et des soins non programmés, mais :
Revue périodique des événements indésirables à mettre en place
Pas de gestion centralisée des lits
Pas de commission des urgences
- La démarche EPP, mais :
Dynamique à conserver
Valoriser toutes les démarches existantes
- Éducation thérapeutique du patient
Les points d’amélioration
Organisation du bloc opératoire
Check-list à consolider
Gestion documentaire et démarche qualité à formaliser
Charte de fonctionnement à compléter des processus à risque
Cartographie des risques à actualiser
Les contraintes architecturales doivent conduire à un niveau
d’exigence plus important en matière de pratiques professionnelles
Dossier anesthésie à améliorer et à formater
Secteurs à risque tel que les endoscopies
Check-list à déployer
Cartographie des risques
Registre des EI à mettre en place
Prise en charge de la douleur en santé mentale
Formation
Participer au CLUD
Protocoles de prises en charge particulières à formaliser
Nommer des référents douleur
Programme d’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins
Chaque item du programme qualité & sécurité des soins doit
être associé à une che action
Toutes les actions mises en place doivent être colligées par la DURQ
Le suivi global du PAQSS doit se faire en CQSS, CMEL et avec
la direction
Mesures d’impact à développer
Gestion des événements indésirables
Retour du devenir des déclarations OSIRIS à prévoir dans les
services/pôles
Méthode RMM à développer
L’engagement dans le développement durable
Pas de diagnostics réalisés au titre du DD
Pas de plan de communication sur le projet AP-HP de covoiturage
au moment de la visite
Pas de remarque particulière concernant
la maîtrise du risque infectieux
et l’hygiène des locaux, mais
ATTENTION AUX TENUES PROFESSIONNELLES
NON ADEQUATES DANS CERTAINS LIEUX
(cafétéria, self, couloirs…)
Recommandation lors de la précédente visite !
4
La visite de Certifi cation du GH Mondor s’achève …
Béatrice De La Chapelle
Directrice de la Qualité, de La Gestion Des Risques
et des Relations avec les Usagers du GH Mondor
VOICI LE CALENDRIER DES ÉTAPES À VENIR :
Rapport de la Haute Autorité
de Santé (HAS)
Pré rapport à recevoir
Délai de réception
de 5 semaines après la visite
A la réception du rapport,
Le GH peut rédiger
des observations
A renvoyer à la HAS dans un
délai d’un mois
Le rapport défi nitif sera
élaboré à partir du rapport
des Experts Visiteurs
et des observations du GH
Réception du rapport
4 mois après le visite
5
DOSSIER
UN NOUVEAU PROJET du Pôle de Psychiatrie
du GH MONDOR au service du Val de MARNE
pour une psychiatrie moderne, spécialisée, personnalisée…
qui diminue chronicité et handicap, hospitalisations sous contraintes et recours aux urgences
Le pôle de Psychiatrie du Groupe Hospitalier MONDOR
représente un quart des lits et de l’activité de psychiatrie
adulte de lAP-HP. Situé au sein des hôpitaux H. Mondor,
A. Chenevier et E. Roux, et en extra hospitalier, ce pôle a pour
particularité l’étendue de ses missions qui comprennent à
la fois des missions de secteurs correspondant à la prise en
charge des patients de trois des six secteurs de psychiatrie
sectorisée sur lAP-HP soit 211 879 habitants du Val de Marne
(secteurs de Créteil, de Maisons-Alfort et Boissy St-Léger)
et des missions universitaires.
Pour faire face aux spécifi cités des pathologies psychiatriques
rencontrées dans le département du Val de Marne, le pôle de
psychiatrie a la erté de vous annoncer la création de nouvelles
activités et le déménagement de structures dans des locaux
rénovés. En effet, le Val de Marne réunit un grand nombre de
facteurs de risque de développement des maladies mentales
graves : ce sont des maladies de l’adulte jeune, or la population
est majoritairement jeune (30 % population de moins de 25 ans).
L’habitat est principalement urbain (73 % vivent en immeubles
collectifs), la population est en plus grande précarité de ressources
économiques et l’immigration y est élevée (40 % d’immigrés),
et à fort taux de consommation de toxiques.
Il était donc urgent au sein du GH Mondor :
} d’améliorer l’accès aux soins et d’augmenter qualité et
précocité du diagnostic : c’est que ce nous avons fait en ouvrant en Septembre à Mondor une PASS psychiatrie (Permanence
d’Accès aux Soins de Santé Psychiatrie) qui assure l’accès aux soins psychiatriques et somatiques ainsi qu’aux droits sociaux de
patients en situation de vulnérabilité psychique, en
Octobre
en relocalisant deux de nos Centres Médico-Psychologiques (ceux de
Créteil, anciennement Rue des Ecoles et de Maisons-Alfort) dans de nouveaux locaux rue Olof Palme à Créteil et en créant en
Décembre
une unité d’hospitalisation à Chenevier destinée à accueillir des jeunes adultes présentant un premier épisode d’une
pathologie psychiatrique
} de renforcer les liens entre professionnels de santé en particulier entre généralistes et psychiatres : ceci va être réalisé grâce
à l’ouverture d’un Dispositif de Soins Partagés (DSP 94)
} de développer des stratégies de prévention en créant dans le cadre de la fondation FondaMental (fondation de coopération
scientifi que), des centres experts pour les troubles bipolaires, la dépression résistante, la schizophrénie et l’autisme de haut niveau
et de relocaliser à Chenevier le centre de réhabilitation sociale et cognitive
} de déployer un dispositif adapté pour la prise en charge addictologique du 94 à Mondor en post urgences et en liaison, à Chenevier
avec un hôpital de jour qui a ouvert ses portes en septembre et une équipe de consultation, et à E Roux avec 24 lits de sevrage
Ajoutons que le pôle de psychiatrie assure également une importante activité de recherche qui nous a permis de répondre avec
succès aux appels d’offre « Investissement d’avenir » avec deux projets : Projet de COHORTE retenu par le Grand Emprunt
(Psy-Coh) en Février 2011 et Projet de LABEX Laboratoire d’excellence (Bio-Psy) en Février 2012.
Ces structures sont désormais regroupées au sein du pôle de psychiatrie dans 4 unités fonctionnelles : Unité sectorisée de
psychiatrie (Dr Frederic Slama), Unité intersectorielle de psychiatrie de Mondor (Dr Liova Yon), Unité de psychiatrie personnalisée
(Pr Chantal Henry) et unité d’addictologie (Dr Sylvain Balester-Mouret).
} Unité Fonctionnelle de Psychiatrie du CHU H. MONDOR
L’Unité Fonctionnelle de Psychiatrie du CHU H. MONDOR, sous
la responsabilité du Dr Liova YON, est constituée de 4 modules
permettant de prendre en charge des patients nécessitant des
soins psychiatriques dans des conditions très différentes :
1. L’Unité d’Hospitalisation : actuellement située au 15e étage
et prochainement relocalisée dans le bâtiment U du site (empla-
cement des anciennes urgences), elle comporte 18 lits. Ses
missions, au nombre de trois principales, sont très spécifi ques:
assurer la prise en charge de patients souffrant de troubles
psychiatriques et de pathologies somatiques intriquées
la prise en charge des patients au décours de leur passage
aux Urgences Psychiatriques, notamment les patients
« primo consultants » (c’est à dire n’ayant jamais eu
auparavant de contact avec les soins psychiatriques) ou
encore les patients « suicidants » c’est à dire ayant fait
une tentative de suicide
la prise en charge de patients, adressés par des psychiatres
exerçant dans des hôpitaux voisins, ou en libéral, et présentant
des troubles de l’humeur résistants aux thérapeutiques
habituelles, nécessitant un bilan d’évaluation spécialisée
pluridisciplinaire ainsi que des explorations para cliniques
spécifi ques.
Pôle de Psychiatrie du Groupe Hospitalier Henri Mondor
Responsable de la santé mentale de 310 000 habitants du 94
Un quart de l’offre de la psychiatrie adulte de lAP-HP
Hôpital Albert Chenevier
} Missions de secteurs : 100 lits
} Missions Hospitalo-Universitaires
• Centre de réhabilitation cognitive
• Centres Experts
• Addictologie (Hôpital de jour & cion
} INSERM U 955 « Psychiatrie Génétique »
Hôpital Henri Mondor
18 lits : intrications somatiques,
résistance, suicidologie, ECT
• SAU
• Liaison (psy et addicto)
• PASS
(94G07) Secteur de Créteil : 89 410 habitants
(94G06) Secteur de Maisons-Alfort : 53 085 habitants
(94G08) Secteur de Boissy : 67 084 habitants
En extra-hospitalier
• Créteil : CMP, EMPP
• Appartements thérapeutiques
• Maisons-Alfort : CMP
• Boissy : CMP et UDJ handicap
• Dispositif de Soin Partagé (DSP)
Hôpital Emile Roux
• Addictologie (24 lits sevrage)
MAISONS-ALFORT
CRÉTEIL
BOISSY
INSERM U 955 « Psychiatrie Génétique »
1 / 18 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !