Communiqué de presse de l'ETSA
Une nouvelle étude comparative portant sur le séchage des mains révèle que les serviettes en coton
et en papier présentent des avantages en matière d'hygiène
Mars 2014 – La nouvelle étude comparative de l'Université d'Helsinki commandée par l'ETSA
(European Textile Services Association ou Association européenne des loueurs de linge) démontre
que lorsque l'on examine uniquement la procédure de séchage, les serviettes en coton et en papier
testées éliminaient davantage de bactéries que les sèche-mains à air propulsé ou à air chaud intégrés
à l'étude. De plus, la quantité la plus élevée de bactéries dans l'air a été observée dans un rayon d'un
mètre autour des systèmes de séchage à air.
Se laver les mains est essentiel pour prévenir des infections. Étant donné que la transmission de bactéries
est plus susceptible de se produire lorsque la peau est humide plutôt que sèche, se sécher convenablement
les mains joue un rôle primordial dans l'hygiène des mains. Donc, le dispositif de séchage adéquat permet
d'aider à éliminer les bactéries des mains et d'éviter toute contamination croisée dans les toilettes.
L'objectif de l'étude était de comparer le résultat hygiénique de quatre méthodes différentes de séchage des
mains : des serviettes en coton, des serviettes en papier jetables, un sèche-mains à air chaud automatique
et un sèche-mains à air propulsé. C'est pour cette raison que la réduction des microbes après séchage des
mains a été examinée ainsi que la propreté des surfaces des sèche-mains et distributeurs et l'air
environnant.
L'hygiène des mains
Lors des tests, les serviettes en coton et en papier ont toutes deux présenté une diminution considérable
des bactéries grâce au seul processus mécanique de frottement des mains : en d'autres termes, une
réduction logarithmique1 de 4,41 a pu être observée, ce qui est supérieur à l'exigence minimale de 3
stipulée dans la norme européenne EN 1499 (2013)2 émise en matière de séchage hygiénique des mains,
qui a été prise comme base pour mesurer la réduction des bactéries durant le processus de séchage. Les
sèche-mains à air propulsé et à air chaud ont révélé une réduction logarithmique de respectivement 2,48 et
1,79, ce qui est inférieur à l'exigence minimale de la norme. Même sans utiliser de savon, l'action
mécanique du frottement lorsque l'on se sèche les mains avec une serviette en coton ou en papier élimine
plus de bactéries que l'exigence minimale de la norme EN 1499.
Contamination croisée et contamination de surface
Des tests portant sur les résultats en matière de contamination croisée des quatre sèche-mains et
distributeurs ont révélé que la contamination de l'air la plus élevée se situe dans un rayon d'un mètre
autour du dispositif. Le nombre le plus élevé de bactéries (94), dont la bactérie E. coli, a été constaté dans
l'air à un mètre du sèche-mains à air propulsé. 27 bactéries ont été identifiées dans un rayon d'un mètre
autour du sèche-mains à air chaud. Le niveau de contamination de l'air à proximité des distributeurs de
serviettes en papier et en coton était quasi inexistant.
Lors des tests relatifs à la contamination des quatre dispositifs de séchage, la quantité la plus faible de
bactéries a été observée sur le distributeur de serviettes en coton, suivi par le sèche-mains à air chaud et
ensuite par le distributeur de serviettes en papier. La quantité la plus élevée de bactéries a été constatée sur
le sèche-mains à air propulsé, avec une concentration élevée d'E. coli dans le bas de l'appareil.
Méthodologie
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