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Cette bactérie provoque également une pourriture humide du bulbe
et parfois même le flétrissement de la plante.
Elle est essentiellement vasculaire, ce qui est à l’origine du
flétrissement qui accompagne la pourriture molle du bulbe.
De plus, en cas de destruction complète du bulbe, la bactérie est
capable de se répandre largement autour du pot infecté,
notamment quand les supports de culture s’y prêtent (par exemple
en culture sur feutrine).
Les symptômes et les moyens de prévention sont identiques à ceux
de l’Erwinia carotovora. Il n’existe actuellement pas de solution
curative une fois les plantes infectées.
IV – AUTRE BACTERIE INFECTIEUSE : Erwin chrysanthemi
Pour un complément d’information, consulter la fiche détaillée sur www.cyclamen.com / espace professionnel
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Il est possible de confondre les attaques d’Erwinia avec celles des
champignons :
de la famille des Pythiacées (Pythium, Phytophtora). Dans ce
cas, ce sont les racines qui sont atteintes et le bulbe reste
toujours dur. Par contre un flétrissement identique à celui
causé par l’Erwinia se produit et des tâches noires
apparaissent également au point d’insertion entre le pétiole et
le limbe. Elles suivent les nervures de la feuille et n’ont pas un
aspect huileux. Il ne s’agit pas d’une pourriture.
Flétrissement dû au Phytophtora sp.
Le bulbe reste dur en cas d’attaque de
Phytophtora sp.
Fusarium oxysporum f. sp.
Jaunissement couleur souffre de
l’intérieur vers l’extérieur des feuilles
éviter les substrats trop lourds et denses (préférer des
terreaux aérés) et l’excès d’azote (notamment ammoniacal),
ou les à-coups de fertilisation
éviter les pH trop bas (<5,5)
utiliser tous les moyens possibles de ventilation pour aérer la
serre
pour les cultures au sol (en goutte à goutte), éviter les flaques
résultant du drainage des arrosages
attention aux bactéries entraînées par les eaux d’écoulement
qui peuvent contaminer les autres pots, notamment avec les
systèmes de subirrigation
désinfecter les supports de culture, les outils et autres objets
isoler la culture du sol (terre). Attention une simple bâche n’est
pas suffisante car elles sont toujours perméables. En effet,
même la plus efficace des désinfections ne touchera jamais que
les premiers centimètres de terre en surface. La bactérie peut
être présente plus en profondeur et ressurgir à tout instant. Il
est fortement conseillé d’utiliser des surfaces de culture non
poreuses comme le plastique et d’éviter le bois ou la terre. Les
tapis d’irrigation (3 couches) offrent une bonne garantie. Ils sont
fins et leur désinfection est très efficace. De plus leur couche
inférieure est imperméable et assure une bonne isolation
ne pas enterrer le bulbe trop profondément dans le substrat
lors de l’empotage
ne pas réutiliser les pots de terre des plantes atteintes, ni le
substrat, ils sont difficiles à désinfecter
La précision des systèmes d’irrigation actuels ainsi que les
compositions de substrats, plus ouverts et adaptés à chaque type
d’arrosage, permettent en partie d’éviter la propagation de cette
bactérie.
Il est impératif de supprimer immédiatement toute plante atteinte
ou suspecte.
Fusarium oxysporum f. sp. Dans ce cas, le bulbe reste
également dur et une coupe horizontale de ce dernier permet
de voir les vaisseaux marron obstrués par le champignon. Par
contre, au départ, une seule partie latérale de la plante
présente des feuilles de couleur jaune souffre et non citron.
V – LES CONFUSIONS POSSIBLES AVEC D’AUTRES MALADIES
Tâche noire non huileuse qui suit
les nervures de la feuille
Le bulbe reste dur en cas de
Fusarium oxysporum f. sp.
Les vaisseaux sont obstrués par le
champignon et présentent des
tâches marron
III – LA PRÉVENTION (suite)