Évaluation périodique des programmes de baccalauréat en économique et de baccalauréat en économie mathématique (Faculté des sciences sociales) Sommaire de l’évaluation Plan d’action du doyen Conseil universitaire du 2 février 2010 2 SOMMAIRE DE L’ÉVALUATION Baccalauréat en économique et baccalauréat en économie mathématique Les programmes de baccalauréat en économique et de baccalauréat en économie mathématique sont rattachés à la Faculté des sciences sociales et l’enseignement est sous la responsabilité du Département d’économique. La dernière évaluation de ces programmes remonte à 1996 (CU-9636). PRINCIPALES ÉTAPES DE L’ÉVALUATION • La constitution du dossier d’autoévaluation incluant les diverses consultations réalisées auprès des étudiants, des diplômés, des employeurs et des professeurs, le choix des experts externes et l’organisation de leur visite, toutes ces étapes ont été complétées entre novembre 2008 et janvier 2009. Les experts externes Benoît Perron, professeur, Département de sciences économiques, Université de Montréal André Plourde, professeur, Département d’économie, Université d’Alberta • Le dossier d’autoévaluation a été transmis pour examen aux évaluateurs externes le 16 février 2009. • Les experts externes sont venus à l’Université Laval les 19 et 20 mars 2009 et ont présenté conjointement leur rapport d’évaluation le 20 mars 2009. Les responsables concernés ont été invités à faire part de leurs réactions en ce qui concerne ce rapport. • Le Comité institutionnel d’évaluation des programmes a transmis en septembre 2009 son rapport d’évaluation au vice-recteur aux études et aux activités internationales qui l’a acheminé au doyen de la Faculté des sciences sociales. • Le doyen de la Faculté des sciences sociales a transmis son Plan d’action au vicerecteur aux études et aux activités internationales en décembre 2009. • Le rapport d’évaluation et le plan d’action du doyen ont fait l’objet d’une présentation au Conseil universitaire du 2 février 2010. RÉSUMÉ DU RAPPORT DU COMITÉ INSTITUTIONNEL Principales forces de ce programme • La qualité de la formation ; • La compétence et la disponibilité des professeurs ; • La préparation aux études supérieures ; • L’attrait des programmes pour les étudiants étrangers ; • Le dynamisme de l’association étudiante ; • L’arrimage du baccalauréat en économie mathématique à la maîtrise en sciences de l’administration (ingénierie financière) ; • Les ressources documentaires et informatiques. 3 Principaux points à améliorer • La séquence, le contenu, le statut des cours (obligatoires ou à option) ainsi que les approches pédagogiques utilisées à la lumière des commentaires des personnes consultées ; • Les liens entre les aspects théoriques et pratiques de la formation ; • Les liens avec le milieu et la transition vers le marché du travail ; • La mise en place de mesures pour permettre aux étudiants de réaliser des stages ; • L’encadrement des étudiants et le suivi dans le cheminement de leur étude ; • Le développement des compétences des étudiants en communication orale et écrite ; • Le développement d’une stratégie de recrutement étudiant. Principaux points à examiner • Les causes d’abandon aux programmes et les mesures à prendre pour améliorer la diplomation dans les programmes ; • L’offre de concentrations (ex. : en finance, en économie internationale, en politique internationale, en droit des affaires, en droit économique, etc.) ; • La formation en informatique ; • La pertinence de changer le titre du programme de baccalauréat en économie mathématique pour baccalauréat intégré en économie et mathématiques ; • La concertation entre les directeurs des programmes et des départements concernés pour la planification de l’offre de cours en économie mathématique. Recommandations Recommandation 1 Que l’on renforce les liens avec le milieu et que l’on facilite la transition vers le marché du travail. Recommandation 2 Que l’on revoie la séquence, le contenu, le statut des cours (obligatoires ou à option) ainsi que les approches pédagogiques utilisées à la lumière des commentaires des personnes consultées. Recommandation 3 Que l’on poursuive les efforts pour revoir les formules pédagogiques de certains cours afin d’accroître les liens entre les aspects théoriques et pratiques de la formation. Recommandation 4 Que l’on prenne des mesures pour faciliter l’accès aux stages. Recommandation 5 Que l’on développe une stratégie de recrutement étudiant efficace. Recommandation 6 Que l’on améliore l’encadrement des étudiants et le suivi dans le cheminement de leurs études. Recommandation 7 Que l’on examine les causes d’abandon aux programmes et que l’on prenne des mesures pour améliorer la diplomation des étudiants. Recommandation 8 Que l’on s’assure que les étudiants développent des compétences en communication orale et écrite. 4 PLAN D’ACTION DU DOYEN PLAN D’ACTION DU DOYEN DE LA FACULTÉ DES SCIENCES SOCIALES Évaluation périodique des programmes de baccalauréat en économique et de baccalauréat en économie mathématique 9 décembre 2009 INTRODUCTION Les premiers programmes d'enseignement en économique à l'Université Laval remontent à la création du Département d'économique de la Faculté des sciences sociales, il y a plus de soixante ans. À partir d’un enseignement qui se fait initialement dans le cadre d'un baccalauréat général en sciences sociales et d'une maîtrise spécialisée en économique, ces programmes ont évidemment évolué de façon significative depuis leur création. Concernant les baccalauréats, les principales étapes de cette évolution sont les suivantes : • Années 60 : établissement du baccalauréat spécialisé en économique; • Début des années 1970 : création de deux cheminements distincts dans ce baccalauréat, soit le cheminement régulier (dit « type A ») et le cheminement en économie mathématique (dit « type B »); • 1997-1998 : abandon des appellations des cheminements de « type A » et de « type B », qui deviennent les actuels baccalauréats en économique et en économie mathématique. Les programmes de baccalauréat en économique et de baccalauréat en économie mathématique sont rattachés à la Faculté des sciences sociales et l’enseignement est sous la responsabilité du Département d’économique. À l’automne 2008, le programme de baccalauréat en économique comptait 90 étudiants, dont 24 % étaient des femmes. Le programme de baccalauréat en économie mathématique comprenait 22 étudiants dont 7 femmes. La dernière évaluation de ces programmes remonte à 1996 (CU-96-36). Principales forces de ces programmes : • La qualité de la formation; • La compétence et la disponibilité des professeurs; • La préparation aux études supérieures; • L’attrait des programmes pour les étudiants étrangers; • Le dynamisme de l’association étudiante; • L’arrimage du baccalauréat en économie mathématique à la maîtrise en sciences de l’administration (ingénierie financière); • Les ressources documentaires et informatiques. Principaux points à améliorer : • La séquence, le contenu, le statut des cours (obligatoires ou à option) ainsi que les approches pédagogiques utilisées à la lumière des commentaires des personnes consultées; • Les liens entre les aspects théoriques et pratiques de la formation; • Les liens avec le milieu et la transition vers le marché du travail; • La mise en place de mesures pour permettre aux étudiants de réaliser des stages; • L’encadrement des étudiants et le suivi dans le cheminement de leurs études; 6 • Le développement des compétences des étudiants en communication orale et écrite; • Le développement d’une stratégie de recrutement étudiant. Principaux points à examiner : • Les causes d’abandon aux programmes et les mesures à prendre pour améliorer la diplomation dans les programmes; • L’offre de concentrations (ex. : en finance, en économie internationale, en politique internationale, en droit des affaires, en droit économique, etc.); • La formation en informatique; • Le changement d’intitulé du titre du programme de baccalauréat en économie mathématique pour baccalauréat intégré en économie et mathématique; • La concertation entre les directeurs des programmes des départements concernés pour la planification de l’offre de cours en économie mathématique. LES RECOMMANDATIONS ET LES ACTIONS PROPOSÉES Cette section consiste à présenter les actions qui seront entreprises afin de répondre aux recommandations du Comité institutionnel d’évaluation des programmes (CIEP) en ce qui a trait à la pertinence et la qualité des programmes de baccalauréat en économique et de baccalauréat en économie mathématique. Recommandation 1 : Que l’on renforce les liens avec le milieu et que l’on facilite la transition vers le marché du travail. Les données disponibles indiquent que la transition des études vers le marché du travail s’effectue très bien. Les résultats d’une enquête effectuée en 2007 par le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS) auprès des diplômés universitaires de la promotion 2005 montrent notamment que la moitié des étudiants diplômés en économique à l’Université Laval était à l’emploi, l’autre moitié était inscrite aux études supérieures. Ces résultats montrent qu’aucun étudiant n’était au chômage. De même, 11 des 13 employeurs consultés lors de cette enquête affirment que le baccalauréat en économique et le baccalauréat en économie mathématique constituent un facteur d’embauche. Force est de constater que cette première recommandation relève d’un problème de perception des étudiants, notamment de ceux qui sont inscrits en économie mathématique. Elle découle des deux remarques suivantes du CIEP: 1- « le programme de baccalauréat en économie mathématique n’est pas assez orienté vers le marché du travail », 2- « les étudiants consultés déplorent devoir chercher eux-mêmes les informations sur l’emploi disponible pour les bacheliers en économique ». Afin de pallier cette lacune et de répondre au besoin d’information en matière d’emploi, les membres du CIEP suggèrent de renforcer les liens avec le milieu, notamment en ayant recours aux services offerts par le Bureau de placement de l’Université Laval. Compte tenu que le baccalauréat en économie mathématique est d’abord conçu pour mener à des études de deuxième cycle plutôt qu’au marché de l’emploi, il n’est pas surprenant que les 7 étudiants inscrits à ce programme perçoivent difficilement le lien entre la formation reçue et le marché du travail. Malgré cela, la suggestion du CIEP à l’effet de recourir aux services offerts par le Service de placement (SPLA) nous interpelle et nous amène à envisager les actions suivantes : Actions 1.1 Créer une page Web présentant le SPLA dans la section « Études de 1er cycle » du site du Département d’économique. 1.2 Promouvoir le Webfolio dans le site internet du Département d’économique et dans le cours Séminaire de fin de baccalauréat. Ce nouvel outil, développé par le SPLA, permet aux étudiants de définir leurs objectifs professionnels. 1.3 Inviter la personne responsable de l’économique au Service de placement de l’Université Laval à faire une présentation sur la recherche d’emploi dans le cours Séminaire de fin de baccalauréat. Cette action se rajoutera à des présentations d’anciens étudiants du Département sur leur expérience de travail ainsi que sur l’utilisation d’outils méthodologiques précis (comme l’analyse coûts-bénéfices) dans l’exercice de leurs fonctions. Recommandation 2 : Que l’on revoie la séquence, le contenu, le statut des cours (obligatoires ou à option) ainsi que les approches pédagogiques utilisées à la lumière des commentaires des personnes consultées. Il est à noter que cette recommandation est faite dans un contexte où les diplômés ayant participé à la consultation menée pour cette évaluation ont déclaré avoir une opinion positive concernant la qualité générale de l’enseignement (98 %). De surcroît, une majorité de diplômés (plus de 90 %) affirme que les cours sont pertinents, que la séquence est bonne et qu’ils présentent les connaissances fondamentales de la discipline. Par ailleurs, 84 % des diplômés qui ont participé à la consultation apprécient la diversité des cours offerts.1 Les experts externes ont également souligné que l’appréciation générale de la formation est excellente. L’évaluation faite par le CIEP a néanmoins fait ressortir des améliorations à apporter sur le plan de la cohérence interne du programme. Les étudiants semblent notamment avoir de la difficulté à identifier les cours utiles pour acquérir les compétences d’un économiste professionnel. Les cours d’économique de première année étant offerts à diverses populations cibles, ils ont pour objectif de transmettre des connaissances générales plutôt que d’enseigner la méthodologie économique. Conséquemment, les étudiants qui s’inscrivent à un nombre plus important de cours à option de première année se voient acquérir une formation très générale qui ne les initie pas à des compétences spécialisées dans le secteur. Manifestement, cela pourrait expliquer les difficultés que les étudiants éprouvent à acquérir des compétences professionnelles en économique. Les étudiants éprouvent également de la difficulté à choisir l’ensemble de leurs cours dans les champs connexes à l’économique de façon à ce que ces cours forment un tout cohérent ou qu’ils ouvrent l’accès à des études supérieures dans des domaines autres que l’économique. Ceci découle du fait 1 Rapport de consultation auprès des diplômés. 8 que l’étudiant est libre de choisir 15 crédits de cours non ciblés. À cela s’ajoute le fait que l’information liée à la contribution de ces cours dans d’autres domaines que l’économique n’est pas clairement présentée. Afin de pallier ces lacunes, nous proposons d’entreprendre les actions suivantes : Actions 2.1 Exiger l’obtention d’un minimum de 9 crédits de cours à option de 2e et de 3e années et d’un maximum de 12 crédits de cours de 1ère année. Ce faisant, les étudiants pourront acquérir des connaissances spécialisées. 2.2 Constituer une liste de cours regroupés selon les domaines directement pertinents à l’économique ou selon des critères d’admission dans des maîtrises autres qu’en économique.2 Finalement, les experts externes ont suggéré qu’une « réflexion sur la nature obligatoire de certains cours (ex. Monnaie et banque, Relations économiques internationales et Économie publique) devrait être faite »,3 en regard du fait que ces cours sont parfois à option dans d’autres universités. Le Comité de programme du baccalauréat en économique s’est penché sur le caractère obligatoire des trois cours mentionnés ci-haut et il a décidé de maintenir ces cours obligatoires pour les raisons suivantes : • Les trois cours concernent des champs d’application de la théorie économique et servent à illustrer la façon dont les théories économiques permettent d’analyser et de comprendre les phénomènes économiques. Éliminer de tels cours renforcerait la perception qu’il n’y a pas de lien entre la théorie et la pratique; • Le cours Économie publique, qui concerne un champ d’application de la microéconomie, est particulièrement pertinent pour une université située dans une capitale administrative; • Le cours Monnaie et banque est un cours sur les institutions financières qui a recourt à la théorie macroéconomique et dont la pertinence n’est qu’accrue avec la crise financière; • Le cours Relations économiques internationales, qui peut à la fois recourir à des notions microéconomiques (commerce international) ou macroéconomiques (finances internationales), est d’une pertinence indéniable dans un contexte de mondialisation. En confirmant le statut obligatoire de ces trois cours, le Comité de programme a, en revanche, décidé de retirer le statut obligatoire du cours Développement économique du Canada au baccalauréat en économique.4 Le contenu de ce cours étant en grande partie couvert dans les cours Monnaie et banque et Relations économiques internationales, le cours Développement économique du Canada devient redondant pour les étudiants. 2 Cette liste se trouve en annexe. Rapport des experts externes. 4 Ce cours n’a jamais été obligatoire en économie mathématique. 3 9 Action 2.3 Retirer le cours ECN-1020 Développement économique du Canada de la liste de cours obligatoires du baccalauréat en économique. Par ailleurs, diverses remarques portent spécifiquement sur le contenu des cours. D’abord, certains étudiants considèrent que le cours Probabilités et statistique est mal adapté à leurs besoins. Ceci découle du fait que ce cours est offert par la Faculté des sciences et de génie à l’ensemble des étudiants de l’Université et que les applications qui y sont traitées ne peuvent être adaptées aux besoins précis de formation de chacun des programmes dans lesquels il est enseigné. Ensuite, les experts externes ont souligné l’importance du cours Introduction à la programmation scientifique pour économistes dans le cadre de la formation d’économiste professionnel et pour réussir les cours d’économétrie. Finalement, certains étudiants d’économie mathématique doutent de la pertinence du cours Mathématiques de l’ingénieur 1 dans le cadre de leur formation. Actions 2.4 Remplacer le cours obligatoire MAT-1000 Probabilités et statistiques, par GPL-1008 Méthodes statistiques pour les sciences sociales dans le baccalauréat en économique. Le cours GPL-1008 a été récemment créé pour répondre spécifiquement aux besoins des étudiants en sciences sociales. 2.5 Remettre à l’horaire le cours ECN-1050 Introduction à la programmation scientifique pour économistes. Le cours Mathématiques de l’ingénieur I devra être maintenu dans le futur baccalauréat intégré en économie et mathématique (voir recommandation 5), notamment parce qu’il est préalable à des cours exigés pour l’admission au programme de maîtrise en mathématiques. Recommandation 3 : Que l’on poursuive les efforts pour revoir les formules pédagogiques de certains cours afin d’accroître les liens entre les aspects théoriques et pratiques de la formation. Les experts externes notent que les « questions d’intégration théorie/pratique se posent partout [dans les programmes d’économique] ». Des efforts importants pour accroître les liens entre la théorie et la pratique ont été consentis depuis l’évaluation de 1996 : le nombre de cours dans lesquels l’étudiant fait des travaux longs a grandement augmenté et des cours d’applications pratiques comme Analyse de projets, Introduction à la programmation scientifique pour économistes et Séminaire de fin de baccalauréat ont été créés. D’autres efforts seront également faits pour améliorer l’accès aux stages (voir recommandation 4). Malgré ces efforts, l’image d’un programme strictement théorique semble demeurer. En fait, la formation offerte par le baccalauréat en économique permet à la fois l’intégration au marché du travail pour certains étudiants et la poursuite à des études supérieures pour d’autres. Cependant, 10 le libellé et la description des cours à option ne sont peut-être pas assez explicites sur l’importance relative du contenu « pratique » et du contenu « théorique » des cours, de sorte que les étudiants sont probablement mal informés des possibilités qu’offre le programme de se familiariser avec un vaste champ d’application de la méthodologie économique. Action 3.1 Distinguer sur le site Web du Département les cours à option de 2e et 3e années « d’application », dont le contenu devrait intéresser particulièrement ceux qui se destinent au marché du travail, des cours « de méthodologie », qui devraient intéresser particulièrement ceux qui se destinent aux études supérieures. Recommandation 4 : Que l’on prenne des mesures pour faciliter l’accès aux stages. Un cours de stage est inscrit au programme. Or, trouver un emploi pouvant répondre aux critères d’admissibilité de ce cours relève actuellement de la responsabilité des étudiants. Il s’agit ainsi d’accroître le soutien du Département pour l’obtention des stages. Améliorer l’information sur les possibilités de stage et, lorsqu’il en est possible pour le Département d’économique, agir à titre d’intermédiaire entre les employeurs éventuels et les étudiants. Actions 4.1 Accréditer le stage par le gouvernement fédéral (programme CO-OP / Internship), de sorte que les baccalauréats en économique et en économie mathématique soient inscrits sur une liste de programmes admissibles auxquels les ministères fédéraux doivent se référer pour l’emploi de stagiaires. Les éventuelles demandes de stagiaires seront alors transmises au SPLA, pour diffusion de l’information. 4.2 Participer activement au projet de la Faculté des sciences sociales qui consiste à créer un programme de stages avec le gouvernement du Québec. 4.3 Informer les employeurs susceptibles d’être intéressés à accueillir des stagiaires, de l’existence de cette formule de stage et des bénéfices qu’ils pourraient en tirer. 11 Recommandation 5 : Que l’on développe une stratégie de recrutement efficace. Le CIEP rapporte que les inscriptions aux deux baccalauréats en économique sont demeurées stables depuis 2002, alors que les universités francophones de Montréal ont vu leurs inscriptions croître durant cette même période. Comme la structure des programmes des universités francophones au Québec est fort semblable d’une université à l’autre, nous pouvons avancer deux hypothèses pour expliquer ce phénomène. La première est liée à l’attrait d’une métropole auprès des étudiants étrangers, qui constituent un contingent de plus en plus important en économique (30 % des nouvelles inscriptions au baccalauréat en économique en 2008). Quant à la deuxième hypothèse, elle est liée au fait que l’Université Laval a des critères d’admission plus restrictifs en mathématiques comparativement aux autres universités québécoises. Sans compter que pour un bon nombre d’étudiants en sciences humaines, les mathématiques sont généralement perçues comme une barrière. Les actions suivantes sont envisagées pour pallier ces lacunes : Actions 5.1 Changer les conditions d’admission du baccalauréat en économique à compter de l’automne 2011 : les cours de Mathématiques 105 et 203 ne seront plus requis pour l’admission. En contrepartie, une cote R minimale de 22 sera exigée. 5.2 Transformer le baccalauréat en économie mathématique en un baccalauréat intégré en économie et mathématique à compter de l’automne 2010. Ce changement d’intitulé permettra d’impliquer la Faculté des sciences et de génie dans la promotion du programme auprès des collégiens en sciences de la nature, qui représentent la population cible de ce programme. L’implication du Département de mathématiques et de statistique dans le programme est également susceptible de renforcer le sentiment d’appartenance des étudiants. Cette implication sera notable dans l’activité d’intégration, qui sera effectuée à l’intérieur d’un cours de mathématiques existant. 5.3 Créer, sur le site Web du Département d’économique, une page « Futurs étudiants de 1er cycle », qui souligne l’attrait de nos programmes. 5.4 Engager un étudiant en économique pour soutenir le travail des agentes en communication de la Faculté lors des « Journées Laval » (tournée des Cégeps). 5.5 Réviser le contenu du dépliant produit par la Faculté des sciences sociales pour mieux refléter la diversité des domaines d’application de la science économique. Recommandation 6 : Que l’on améliore l’encadrement des étudiants et le suivi dans le cheminement de leurs études. 12 Cette recommandation vient du fait que les étudiants indiquent ne pas savoir à qui s’informer en cas de problèmes d’ordre pédagogique ou administratif et que le bureau des agentes aux études de la Faculté se situe dans un pavillon différent de celui du directeur des programmes de 1er cycle. Comme la qualité du travail de l’agente et de la conseillère aux études, ainsi que celle du directeur des programmes, ne sont pas mises en cause, le problème semble plutôt se situer sur le plan de la transmission de l’information. Actions 6.1 Indiquer les coordonnées et les champs d’intervention (conseil, problème administratif, etc.) des personnes responsables de l’encadrement lors de la séance d’information sur le cheminement des programmes qui est faite en début de session par le directeur des programmes de 1er cycle en économique. 6.2 Transmettre cette même information sur une page « Besoin d’aide? » dans la section « Études de 1er cycle » du site Web du Département d’économique. Recommandation 7 : Que l’on examine les causes d’abandon aux programmes et que l’on prenne des mesures pour améliorer la diplomation des étudiants. Il ressort des statistiques de diplomation que le taux de persévérance est, pour des raisons encore inconnues, beaucoup plus faible chez les étudiants étrangers comparativement aux étudiants citoyens canadiens. Comme les étudiants étrangers représentent une proportion importante des nouveaux inscrits en économique (30 % en 2008), nous croyons que la mesure la plus efficace à court terme est de renforcer l’encadrement des étudiants étrangers. La Faculté des sciences sociales dispose depuis l’automne 2007 d’une professionnelle en Faculté, qui s’occupe spécifiquement des dossiers relatifs à l’international. Ceci comprend notamment la gestion de la mobilité de nos étudiants, les collaborations internationales de la FSS, et le suivi des étudiants internationaux. L’une de ses priorités consiste à faire un suivi régulier et efficace des étudiants étrangers de la Faculté, qu’ils soient en mobilité étudiante ou étudiants réguliers. La Faculté mène ainsi chaque année plusieurs actions destinées à faciliter leur intégration et leur suivi : • Contact et suivi du dossier dès la réception (mars-avril), et envoi d’informations (administratives comme les démarches pour les visas, l’assurance maladie, le logement, choix de cours, etc.); • Organisation d’une semaine d’intégration; • Suivi au cours de la session au moyen d’un questionnaire et au cours de rencontres informelles (les étudiants venant voir la responsable du volet international pour la signature de leurs contrats d’études, l’inscription aux cours, ou pour toute autre question d’ordre académique ou personnel). 13 Ce suivi est bien accepté des étudiants et il sera coordonné aux actions qui seront entreprises dans le projet d’aide à la réussite des étudiants étrangers au premier cycle mis sur pied par le Vicerectorat aux études et aux activités internationales (VREAI). Ce projet a été présenté au Comité d’orientation stratégique du recrutement des étudiants à l’Université Laval (COSREUL) en octobre 2009. Il s’inscrit dans le plan d’action stratégique de l’Université, Horizon 2012, et il vise la mise en place de conditions qui favorisent la réussite des étudiants étrangers nouvellement inscrits à l’Université. Ces actions seront bonifiées par l’ajout d’une séance d’information portant strictement sur les aspects académiques de leur programme. Action 7.1 Organiser une séance d’information destinée aux nouveaux étudiants étrangers au début des sessions d’automne et d’hiver en plus des démarches déjà entreprises par la Faculté et celles qui le seront par l’institution. Cette séance, organisée par le directeur des programmes de 1er cycle, consistera principalement à présenter les modes d’évaluation en vigueur et les stratégies de préparation aux examens. Pour s’assurer de la participation des étudiants étrangers à cette activité, nous considérerons également la possibilité de rendre cette séance obligatoire. Recommandation 8 : Que l’on s’assure que les étudiants développent des compétences en communication orale et écrite. Des efforts particuliers ont été consentis sur ce plan depuis l’évaluation de 1996, notamment en augmentant considérablement le nombre de cours dans lesquels des travaux longs sont exigés et en créant le cours ECN-3010 Séminaire de fin de baccalauréat. Les actions suivantes renforceront ces efforts. Actions 8.1 Ajouter les cours suivants COM-1012 Écrire pour informer, COM-1500 Communication orale en public, FRN-1102 Démarche de rédaction et FRN-1113 Principes de rédaction dans la liste des cours à option des domaines connexes à l’économique. 8.2 Ajouter une session sur la communication écrite en milieu de travail et rédiger des « notes de synthèse » hebdomadaires dans la première moitié du cours ECN-3010 Séminaire de fin de baccalauréat. Ceci s’ajoute au travail long et à la présentation orale déjà exigés dans ce cours. Finalement, la Faculté des sciences sociales collabore avec la Faculté des lettres et la Faculté des sciences de l’éducation à un projet financé par le MELS dans le cadre du programme collaborations universités-collèges. Ce projet s’intitule Réseau Fernand-Dumont et il consiste à développer des outils et des moyens qui seront mis de l’avant pour bonifier la compétence langagière des étudiants en sciences humaines et sociales. Au cours des trois prochaines années, les outils et moyens développés seront mis à la disposition des professeurs des facultés concernées et le Département d’économique compte en disposer pour ses propres étudiants. 14 Action 8.3 Informer les professeurs et les étudiants des moyens et outils du Réseau Fernand-Dumont et encourager leur utilisation, notamment dans le cours ECN-3010 Séminaire de fin de baccalauréat. ÉCHÉANCIER ET RESPONSABLES Les actions proposées pour répondre aux recommandations du CIEP seront sous la responsabilité du directeur des programmes. Les actions qui relèvent directement de lui seront mises en œuvre d’ici l’année 2010-2011. Les actions 4.2 et 8.3, qui exigent la collaboration du directeur des programmes à des projets facultaires, seront mises en œuvre selon les échéanciers propres aux projets concernés. Les échéances de chacune des actions sont précisées dans le tableau 1. 15 Tableau 1 Actions, responsables et échéances Action 1.1 Créer une page Web dans la section « Études de 1er cycle » du site du Département d’économique présentant le SPLA. 1.2 Inviter le responsable de l’économique au Service de placement de l’Université Laval à faire une présentation sur la recherche d’emploi dans le cours ECN-3010 « Séminaire de fin de baccalauréat ». 1.3 Promouvoir le Webfolio. 2.1 Obligation d’obtenir un minimum de 9 crédits de cours à option de sigle ECN-3xxx ou ECN-4xxx et un maximum de 12 crédits de cours de sigle ECN-1xxx. 2.2 Constitution d’une liste de cours regroupés selon les domaines directement pertinents à l’économique ou selon des critères d’admission dans des maîtrises autres qu’en économique. 2.3 Retrait du cours ECN-1020 Développement économique du Canada de la liste de cours obligatoires. 2.4 Remplacement du cours obligatoire Probabilités et statistiques par Méthodes statistiques pour les sciences sociales dans le baccalauréat en économique. 2.5 Remettre à l’horaire le cours ECN-1050 Introduction à la programmation scientifique pour économistes. 3.1 Distinguer sur le site Web du Département les cours à option de 2e et 3e années « d’application ». 4.1 Faire accréditer le cours Stage par le gouvernement fédéral. 4.2 Participer au projet de la Faculté des sciences sociales de créer un programme de stages avec le gouvernement du Québec. 4.3 Informer les employeurs susceptibles d’être intéressés à des stagiaires de l’existence de notre formule de stage et des bénéfices qu’ils pourraient en tirer. 5.1 Changement dans les conditions d’admission du baccalauréat en économique. 5.2 Transformation du baccalauréat en économie mathématique en un baccalauréat intégré en économie et mathématiques. 5.3 Création, sur le site Web du Département d’économique, d’une page « Futurs étudiants de 1er cycle », qui souligne l’attrait de nos programmes. Responsable Échéance Directeur des programmes H-10 Directeur des programmes Fait Effectif : H-10 Directeur des programmes H-10 Comité des programmes Fait Effectif : A-10 Comité des programmes Fait Effectif : A-10 Comité des programmes Fait Effectif : A-10 Comité des programmes Fait Effectif : A-10 Directrice du Département d’économique Directeur des programmes Directeur des programmes 2010-2011 2010-2011 Fait Directeur des programmes Selon progrès du projet de la FSS Directeur des programmes H-10 Comité des programmes Comité des programmes Directeur des programmes Fait Effectif : A-11 Fait Effectif : A-10 ou A-11 Fait 16 5.4 Engagement d’un étudiant en économique pour soutenir le travail des agentes en communication de la Faculté lors des « Journées Laval » (tournée des Cégeps). 5.5 Révision du contenu du dépliant produit par la Faculté des sciences sociales pour mieux refléter la diversité des domaines d’application de la science économique. 6.1 Indiquer les coordonnées et les champs d’intervention (conseil, problème administratif, etc.) des personnes responsables de l’encadrement lors de la séance d’information sur le cheminement des programmes. 6.2 Donner cette même information sur une page « Besoin d’aide? » dans la section « Études de 1er cycle » du site Web du Département d’économique. 7.1 Séance d’information destinée aux nouveaux étudiants étrangers. 8.1 Ajout de cours à option sur la communication écrite ou orale. 8.2 Sessions sur la communication écrite en milieu de travail et rédaction de « notes de synthèse » hebdomadaires dans la première moitié du cours ECN-3010. 8.3 Informer les étudiants des possibilités du Réseau Fernand-Dumont et encourager son utilisation. Directeur des programmes Fait Directeur des programmes Fait Directeur des programmes Fait Directeur des programmes Fait Directeur des programmes Comité des programmes A-10 Fait Directeur des programmes Fait Directeur des programmes Selon progrès du projet de la FSS 17 Annexe Liste de cours regroupés selon les domaines pertinents à l’économique A- Liste de cours en administration CTB-1000 Comptabilité générale ou CTB-1106 Introduction to Accounting GSF-1000 Finance ou GSF-1100 Introduction to Finance GSO-1000 Opérations et logistiques MNG-1000 L’entreprise et sa gestion ou MNG-1002 Management MRK-1000 Marketing ou MRK-1101 Marketing Management SIO-1000 Systèmes de technologie et de l’information ou SIO-1101 Information Systems and Technologies CTB-2050 Fiscalité I GSF-2104 Gestion financière internationale PR : GSF-1000 ou GSF-1100 CTB-3100 Utilisation des états financiers PR : (CTB-1000 ou CTB-1106) et (GSF-1000 ou GSF-1100) Note : les cours de sigles xxx-1000 peuvent faciliter l’admission et/ou le cycle de sciences de cheminement dans certains programmes de 2e l’administration. Veuillez vous informer auprès de la Faculté des sciences de l’administration sur les conditions d’admission et les cheminements de leurs divers programmes de 2e cycle. B- Liste de cours en science politique POL-1005 POL-1006 GPL-2000 GPL-2004 POL-2202 POL-2210 POL-2400 POL-2409 Introduction aux relations internationales Introduction à l'administration publique Principes d'économie politique internationale PR: ECN-1000, ECN-1010, POL-1005 Politique économique du Canada et du Québec Administrations publiques canadiennes et québécoises PR: POL-1006 Politique et finances publiques PR: POL-1006 Fédéralisme canadien PR: POL-1001 La Politique et l'économie PR: POL-1007 C- Liste de cours en communication orale et écrite COM-1012 COM-1500 FRN-1102 FRN-1113 Écrire pour informer Communication orale en public Démarche de rédaction Principes de rédaction D- Liste de cours en droit DRT-1720 Droit économique DRT-1907 Droit des affaires 18 E- Cours nécessaires à l’admission à la maîtrise en études internationales POL-1003 Régimes politiques et sociétés dans le monde; POL-1005 Introduction aux relations internationales DRT-2150 Droit international public général Note : l’inscription à DRT-2150 ne peut se faire qu’après une admission à une scolarité préparatoire à la maîtrise en études internationales G- Cours nécessaires à l’admission à la maîtrise en affaires publiques POL-1006 POL-2002 PR DRT-1712 Introduction à l'administration publique Administrations publiques canadiennes et québécoises : POL-1006 Droit des administrations publiques H- Cours suggérés pour l’admission à la M.Sc. en finances GSF-1000 GSF-2101 PR GSF-2102 PR GSF-3100 PR GSF-3101 PR Finance ou GSF-1100 Introduction to Finance Gestion du portefeuille : GSF-1000 ou GSF-1100 Finance II : GSF-1000 ou GSF-1100 Marché des capitaux : GSF-1000 ou GSF-1100 Introduction aux produits dérivés : GSF-1000 ou GSF-1100