ACADEMIE DES SCIENCES, BELLES LETTRES ET ARTS DE ROUEN LA NORMANDIE DANS LA GRANDE GUERRE Colloque international ROUEN, 16 et 17 mai 2014 Vendredi 16 mai 2014 : aux Archives départementales de la Seine-Maritime, Site Grammont 14 h : Accueil 14 h 30 : Ouverture Nadine-Josette Chaline, professeur des universités Regards croisés sur la Grande Guerre 14 h 45 : La Grande Guerre aujourd’hui en France Stéphane Audouin-Rouzeau, directeur d’études à l’E.H.E.S.S., président du Centre international de recherche de l’Historial de la Grande Guerre 15 h 45 : La Grande Guerre aujourd’hui en Allemagne Gerd Krumeich, professeur à l’université de Düsseldorf, directeur-adjoint du Centre international de recherche de l’Historial de la Grande Guerre, membre correspondant de l’Académie de Rouen 16 h 45 : L’entrée en guerre des Normands Olivier Forcade, professeur à l’université de Paris-Sorbonne 17 h 30 : Visite de l’exposition des Archives départementales de la SeineMaritimes s/ dir. Vincent Maroteaux, directeur Samedi 17 mai 2014 : en l’Hôtel de Région Normandie, terre d’accueil 9 h : La Normandie et l’accueil des réfugiés Philippe Nivet, professeur et vice-président de l’université de Picardie 9 h30 : Le gouvernement belge et les Belges en Normandie durant la Grande Guerre Michael Amara, conservateur aux Archives générales du Royaume de Belgique, Bruxelles 10 h : Les hôpitaux normands et l’accueil des blessés Philippe Hecketsweiller et Jacques Marchand, professeurs à l’université de Rouen 10 h 30 : diaporama et pause Impacts de la guerre sur l’économie 11 h : Les emprunts nationaux à Rouen Olivier Feiertag, professeur à l’université de Rouen 11 h 30 : Jacques Levainville, premier observateur du changement économique de Rouen pendant la guerre Loïc Vadelorge, professeur à l’université de Paris-Est-Val-de-Marne 12 h Échanges 12h 30 Présentation de l’exposition Gardiens de la mémoire. Monuments aux morts et vitraux témoins de la Grande Guerre en Normandie Nouveaux visages de la Normandie 14 h 30 : Les familles normandes et la guerre Manon Pignot, maître de conférences à l’université d’Amiens, membre de l’Institut universitaire de France 15 h : La Normandie, base britannique Jean-Pierre Chaline, professeur à l’université de Paris-Sorbonne 15h 30 : diaporama et pause Voir et revoir la Grande Guerre 16 h : La guerre en images à Rouen Guy Pessiot, éditeur, membre de l’Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Rouen 16 h 30 : Enseigner la Grande Guerre en Normandie, Tristan Lecoq, inspecteur général de l’Éducation nationale, professeur des universités associé à l’Université de Paris-Sorbonne 17h : Échanges 17h 30 : Conclusions Jean-Pierre Chaline, professeur à l’université de Paris-Sorbonne Proche du front et des combats, la Normandie a vu affluer les réfugiés du Nord, de Picardie et de Belgique, qu’il a fallu accueillir. Le grand nombre de soldats blessés pris en charge a fait de chaque cité de Normandie une ville-hôpital, sans parler des médecins normands qui ont contribué à l’apparition d’une médecine adaptée aux pathologies et traumatismes liés aux nouvelles formes de guerre. La Normandie a été la porte d’entrée des troupes britanniques (tant de Grande-Bretagne que de l’empire tout entier), leur présence faisant momentanément de Rouen « une ville anglaise » ; tandis que le gouvernement belge en exil avait trouvé refuge à Sainte-Adresse. Les traces patrimoniales et mémorielles de cette présence alliée dans la région sont encore visibles aujourd’hui avec le grand cimetière britannique sur la rive gauche de Rouen, ou le secteur belge de celui de Bonsecours. La vie économique a connu des transformations spécifiques en raison de la position stratégique de la Normandie : port le plus proche du front, Rouen devient le 1er port de France. « Gardiens de la Mémoire », monuments aux morts et vitraux enracinent encore le souvenir des « morts pour la patrie » dans le présent de toutes les communes de Normandie.