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Savoir-faire
• Développer un savoir-lire.
• S’exprimer dans diverses situations de communication écrite et orale (notamment en vue de la
dissertation générale et de l’explication de texte orale).
• Savoir argumenter.
1.2 LANGUES VIVANTES – Allemand, italien, anglais, espagnol
Objectifs généraux
L’enseignement de chacune de ces langues vivantes développe chez l’étudiant la capacité de s’affirmer en
tant qu’individu ouvert à la vie culturelle et sociale d’autres pays et régions. Il incite à structurer sa pensée et
à construire son identité par l’étude comparative et contrastée de variables culturelles différentes. Il favorise
la clarté de pensée et d’expression, ainsi que la prise de conscience de « l’altérité » par le biais d’une
réflexion critique et responsable. Il affine sa sensibilité. Dans un monde multiculturel, la maîtrise des langues
vivantes facilite les échanges (culturels, politiques et économiques), la tolérance et la compréhension de soi
et de l’autre ainsi que la mobilité dans les études et la profession. L’enseignement des langues vivantes
permet d’apporter sa contribution spécifique au développement de chacun des cinq champs de
compétences tels qu’ils sont définis dans le Plan d’études cadre.
Champ des compétences communicatives, culturelles et esthétiques
L’étude d’une langue vivante vise à l’acquisition de connaissances linguistiques permettant de communiquer
de manière adéquate et nuancée dans la langue cible. Cet apprentissage se fait en interaction avec et dans
le but d’accéder à la culture (au sens large) des pays et régions concernés. La connaissance de modes de
pensée différents par le biais de l’apprentissage et la pratique d’une langue, incitent l’étudiant à prendre
conscience des différentes réalités culturelles et des facteurs susceptibles de favoriser ou d’inhiber la
relation à l’autre. L’étude des différents modes d’expression artistique, de la littérature en particulier, permet
à l’étudiant, entre autres, de s’ouvrir au domaine culturel et d’affiner son sens esthétique.
Champ des compétences sociales, éthiques et politiques
Un enseignement des langues vivantes résolument ouvert sur le monde favorise la découverte des aspects
sociaux, éthiques, politiques et économiques des principaux pays et régions concernés. Il permet à l’étudiant
de se familiariser avec des réalités différentes qui le sensibilisent à son environnement suisse, européen et
mondial. L’enseignement des langues vivantes contribue à préparer l’étudiant à s’intégrer au monde
contemporain en tant que citoyen ouvert et responsable (par exemple : étude des systèmes politiques,
économiques, dans les grandes lignes ; phénomènes de société : minorités ethniques, apartheid,
émigration, dimension plurilingue/pluriculturelle de la Suisse...).
Champ des compétences intellectuelles, épistémologiques et scientifiques
Par l’étude de textes et de documents littéraires et scientifiques, d’articles, d’émissions dans la langue cible,
l’étudiant est amené à développer et à appliquer des démarches méthodiques et à argumenter (par exemple
à travers les débats, les résumés, la dissertation, l’explication de texte, les travaux de groupe, etc.), à
inscrire ses connaissances dans une dynamique évolutive et à acquérir une autonomie fondée sur une
méthode de questionnement rigoureuse.
Champ des compétences concernant les méthodes de travail, l’accès au savoir et les technologies
de l’information
Dans un monde en mutation permanente, l’enseignement des langues vivantes intègre au mieux les
nouvelles technologies de communication. Savoir trouver une information, la vérifier, la traiter et l’analyser
conduit l’étudiant à plus d’autonomie dans son apprentissage. Par l’accès à une information extérieure
(Internet, CD-Rom, TV, presse, par exemple), l’étudiant est amené à s’intéresser aux événements
contemporains liés aux pays et régions concernés, au-delà des études gymnasiales.
Champ des compétences de la personne, de sa santé et de son corps
Lieu de communication et de débats par excellence, l’enseignement des langues vivantes, soucieux de
favoriser le développement de l’étudiant, contribue à la recherche de l’équilibre personnel de celui-ci. Par
son engagement et la prise de risques que cela implique (car, pour apprendre une langue, il faut oser faire
des erreurs), l’étudiant prend confiance en lui et apprend à gérer les tensions que peut engendrer, par
exemple, l’effort de concentration dans la durée. Les relations interdisciplinaires entre l’allemand, l’anglais,
l’espagnol et l’italien se situent essentiellement au niveau des objectifs généraux visés. Il est évident que
chacune des langues doit d’abord être étudiée pour elle-même : pour pouvoir l’utiliser, il faut d’abord