CORRIGÉ - Exercices de révison PBI+ÉPASEC, SN, SS pour l’Examen final 1. Complétez le tableau suivant qui démontre que le fait de conduire une voiture requiert l’intervention de prédispositions biologiques innées et de ÉPASEC. Donnez un exemple de facteur pour chaque déterminant. Comportement : conduire une voiture Prédispositions biologiques innées (PBI) Prédisposition de primate : mains préhensiles (permettent de tenir le volant, changer les vitesses, baisser la vitre si manivelles, ajuster les rétroviseurs,…) Prédisposition de grand singe : absence de queue (s’asseoir longtemps dans voiture) Prédisposition d’hominine : encéphale volumineux (être attentif à des informations multiples) ; développement du langage (lire les panneaux indicateurs) ; BPS (dégagement des mains utilisées à autre chose qu’au déplacement locomoteur) É – Infl. de l’épigénétique Difficile à identifier sans analyse génétique P – Infl. de la physiologie Bonne coordination yeux-jambes; bonne coordination yeux-mains ; bonne vision ; ne pas être en état d’ébriété ; ne pas être malade ; fonctionnement optimal de l’encéphale A – Influence activités mentales conscientes, non consc., émotions,… Éviter consciemment des obstacles sur la route ; arrêter consciemment la voiture si la lumière passe au rouge Changer de vitesse de manière +/- consciente (sur une voiture manuelle) ; regarder souvent les rétroviseurs-arrière ou de côté, de manière +/- consciente Émotions : si nous sommes habités de colère, cela peut mener à de la rage au volant plus ou moins intense ; si nous avons du chagrin, notre concentration peut en être diminuée S – Influence des personnes autour, de notre groupe social, des institutions,… La présence des autres automobilistes influence notre conduite (ex. être plus prudent, la rage au volant) Nous ne conduisons pas de la manière selon le type de personnes qui sont dans la voiture Les piétons, les motocyclistes, les cyclistes influencent notre conduite Être portés à texter ou à parler au téléphone pour communiquer avec une autre personne (mauvaise idée !!) E – Infl. de l‘environne. biotique et abiotique Environ. biotique (les autres espèces) : conduire plus prudemment si on est en forêt et qu’un animal peut traverser la route Environ. abiotique : les matériaux requis pour construire la voiture : métal, plastique, verre, autres,… ; l’asphalte pour les routes ; la neige, la glace, la pluie peuvent affecter notre conduite. C – Infl. de la culture (3 composantes) MPA : conduire une voiture est valorisé dans notre culture occidentale ; être courtois est valorisé lorsque nous conduisons CA : le fait de conduitre une voiture est un comportement (ou un ensemble de comportements) appris PM : la voiture ! 2 2. À l’aide de la théorie de l’évolution par sélection naturelle, démontrez comment on peut expliquer le fait que les Hsm qui vivent en permanence en haute altitude dans les Andes, ont une cage thoracique plus grande. 1. Variation des PBI dans les populations ancestrales Dans les populations ancestrales d’Hsm, certains individus avaient une cage thoracique + grande que les autres. 2. Pressions environnementales A. B. C. D. Déplacement de ces populations dans des lieux en haute altitude (Les Andes) En haute altitude, oxygène plus rare Cage thoracique + grande = poumons + grands Poumons + grands = + grande quantité d’oxygène capté 3. Survie plus grande des individus aux PBI adaptatives dans cet environnement (et progéniture qui possède ces mêmes caractéristiques) Ceux/celles qui avaient une cage thoracique plus grande = + grande survie = + de descendants avec la même caractéristique 4. Transformation de la population au cours du temps Après de nombreuses générations, les Hsm qui vivent dans les Andes ont des cages thoraciques plus grandes. NOTE : Lamarck aurait dit que parce que ces populations avaient besoin d’une plus grande cage thoracique pour survivre, leur cage thoracique ainsi que leurs poumons se sont agrandis pour permettre la survie. 3. Expliquez, à l’aide de quelques principes de la théorie de l’évolution par sélection sexuelle, le fait que les femelles hominines auraient eu (et ont) une forme du corps en sablier à partir de la puberté. 1. Variation des PBI dans les populations ancestrales Dans les populations ancestrales de femelles hominines, certaines avaient un corps en forme de sablier et d’autres pas. 2. Choix de la PBI reproductive (voir plus bas) Items 4 ou 5 sont possibles 3. Reproduction plus grande des individus aux PBI adaptatives à la reproduction (et progéniture qui possède ces mêmes caractéristiques) Si item 4 : Les femelles qui avaient un corps en sablier ont attiré davantage de partenaires mâles, se sont reproduites davantage et ont laissé davantage de descendantes avec la même caractéristique que les autres. Si item 5 : Les femelles qui avaient un corps en sablier ont été davantage choisies par les partenaires mâles, se sont reproduites davantage et ont laissé davantage de descendantes avec la même caractéristique que les autres. 4. Transformation de la population au cours du temps Après de nombreuses générations, les femelles hominines, et les femmes aujourd’hui, ont un corps en forme de sablier à partir de l’adolescence. Note. PBI reproductives 1. empêcher les autres mâles de copuler par corps à corps 2. empêcher les autres mâles de copuler par intimidation 3. diminuer le succès reproducteur des autres mâles 4. attirer le partenaire femelle (et chez Hsm, attirer le partenaire mâle) 5. choisir le partenaire mâle (et chez Hsm, choisir le partenaire femelle) NOTE : Lamarck aurait dit que parce que les femelles hominines avaient besoin d’une forme du corps en sablier pour se reproduire, en l’absence d’oestrus, leur corps s’est transformé vers cette forme.