Fiche pratique n°1 : La PBI : principes, étapes et enjeux. – CDHRC - 05/09/2011 2/2
III. Quelques principes de base en PBI :
Toujours agir en préventif : il faut anticiper la présence des ravageurs pour permettre aux
populations d’auxiliaires de s’installer et d’être prêtes quand les ravageurs se multiplieront.
Accepter la présence de ravageurs : il faut atteindre un
équilibre entre les populations d’auxiliaires et de
ravageurs. La diversité crée la stabilité des écosystèmes.
La photo ci-contre illustre la notion d’équilibre entre ravageurs
et auxiliaires : 50% de pucerons et 50% d’auxiliaires (1 larve de
syrphe et des momies de pucerons non émergés).
N’utiliser les produits chimiques qu’en dernier
recours : les interventions chimiques créent des « vides
biologiques » et cassent les équilibres. La destruction totalement du nuisible entraînerait une
absence de nourriture pour les auxiliaires qui s’en iront laissant ainsi les populations de ravageurs
se re-développer.
IV. Par où commencer en PBI ?
Extrait d’une formation de l’AREXHOR PL, 2010.
V. 7
(bonnes) raisons
de se lancer dans la PBI…
Raison n°1 : Réduction du nombre de substances actives disponibles.
Raison n°2 : Perte d’efficacité des spécialités commerciales et résistance des bio-agresseurs.
Raison n°3 : Contraintes d’application des produits phytosanitaires.
Raison n°4 : Réglementation de plus en plus stricte (usage autorisé, délai de rentrée, délai
avant récolte, nombre d’application maximum…)
Raison n°5: Moyens de lutte alternative de plus en plus variés et efficaces (introduction
d’auxiliaires, piégeage, phéromone, filets, taille, …)
Raison n°6 : Attentions et présences plus importantes au niveau de la culture (irrigation,
fertilisation, techniques culturales…).
Raison n°7 : Pression sociétale croissante pour une alimentation saine et respectueuse de
l’environnement
Définir la démarche
de l’entreprise,
sensibiliser et
former le personnel
Observer ses
cultures, repérer
les plantes
indicatrices,
rechercher les
auxiliaires
Positionner les
interventions
(
lâchers d’auxiliaires,
piégeage, taille,
sélection variétale,
organisation du
parcellaire,
utilisation de plantes
fleuries,
plantes
pièges…)
Aménager les
abords de
culture (bandes
enherbées,
plantes fleuries,
haies
bocagères…)
Favoriser les
produits dits
« compatibles
PBI »
Se fixer des objectifs raisonnables
ne pas vouloir tout changer
d’un coup ! ! !
Le Péron V.