son corrigé

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CORRIGE DE GRAMMAIRE N°4
Samedi 18 janvier 2014
1) Complétez chacune de ces phrases avec un des adjectifs de la liste suivante, que vous
accorderez quand c’est nécessaire. (5 points)
Avant-coureur –– jaune – jaune paille – anglo-normand – demi-mort.
a)
b)
c)
d)
e)
La France n’envisage guère de reprendre à l’Angleterre les îles anglo-normandes.
Le saint-bernard les a retrouvés ivres-morts au fond d’une crevasse.
L’agitation et l’inquiétude des animaux sont signes avant-coureurs de l’orage.
Elle ferait bien de teindre ses cheveux jaune-paille.
Nous avons choisi des rideaux jaunes.
2) Ajoutez aux comparatifs suivants des compléments appartenant à la classe
grammaticale indiquée entre parenthèses. (3 points)
a) La tuberculose est heureusement moins répandue qu’auparavant.
b) Ce sac est beaucoup moins pratique que celui que j’ai acheté ce matin
c) Cette pelouse a besoin d’un arrosage plus régulier que celui de la pluie.
3) Relevez dans le texte suivant les adjectifs au superlatif et leurs compléments dont vous
indiquerez la classe grammaticale. Lequel est un superlatif absolu et pourquoi ? (5
points)
Vieil océan, les hommes, malgré l’excellence de leurs méthodes, ne sont pas encore parvenus
(…) à mesurer la profondeur vertigineuse de tes abîmes ; tu en as que les sondes les plus
longues, les plus pesantes, ont reconnus inaccessibles. Aux poissons … ça leur est permis :
pas aux hommes. Souvent, je me suis demandé quelle chose était le plus facile à reconnaître :
la profondeur de l’océan ou la profondeur du cœur humain ! Oui, quel est le plus profond, le
plus impénétrable des deux : l’océan, ou le cœur humain ?
Lautréamont, Les Chants de Maldoror
-
Les plus longues : superlatif relatif de supériorité de l’adjectif « longues », employé
sans complément.
Les plus pesantes : superlatif relatif de supériorité de l’adjectif « pesantes », employé
sans complément.
Le plus profond, le plus impénétrable : superlatif relatif de supériorité des adjectifs
« profond » et « impénétrable ».
Des deux : groupe nominal, complément des deux superlatifs précédents.
Le plus facile : superlatif absolu de l’adjectif « facile ». On le reconnaît grâce à
l’article défini qui est au masculin. Si l’adjectif avait été au superlatif relatif, l’article
aurait été au féminin, accordé avec « la chose » : ici, « le » qui est d’ailleurs davantage
neutre que masculin est détaché de « la chose », ainsi, « le plus » prend le sens d’un
adverbe comme « très », « fort », « particulièrement ».
4) Relevez les compléments d’objets, indiquez leur classe grammaticale, précisez s’ils
sont COD, COI ou COS, indiquez leur classe grammaticale et le verbe qu’ils complètent.
(8 points)
a) Certaines roches émettent de la chaleur.
« de la chaleur » : groupe nominal COD du verbe « émettent ».
b) Consentirez-vous à me prêter votre revue ?
« à me prêter votre revue » : groupe infinitif, COI du verbe « consentirez ».
« me » : pronom personnel, COS du verbe « prêter ».
« votre revue » : groupe nominal, COD du verbe « prêter ».
c) Que cherchez-vous ?
« que » : pronom interrogatif, COD du verbe « chercher ».
d) Les livres dont ils ont hérité sont très précieux.
« dont » : pronom relatif, COI du verbe « ont hérité ».
e) Le pompier avertit les locataires du danger de l’explosion.
« les locataires » : groupe nominal, COD du verbe « avertit ».
« du danger de l’explosion » : groupe nominal, COS du verbe « avertit ».
5) Réécrivez les phrases suivantes en remplaçant les groupes nominaux compléments
d’objet par une proposition subordonnée conjonctive dont vous indiquerez la fonction.
(3 points)
a) Le pauvre homme s’étonne que la vie soit dure.
Proposition subordonnée conjonctive complétive COI du verbe « s’étonne ».
b) Le médecin s’attend à ce que l’enfant gémisse.
Proposition subordonnée conjonctive complétive COI du verbe « s’attend».
c) Le client exige que la garantie légale soit respectée.
Proposition subordonnée conjonctive complétive COD du verbe « exige ».
6) Les phrases suivantes sont au discours direct. Transposez-les au discours indirect.
Votre verbe introducteur sera à un temps du passé. Vous veillerez à la concordance des
temps. (3 points)
a) Que cherche cet homme ?
Je me demandais ce que cherchait cet homme.
b) Pourquoi ces plantes n’ont-elles pas poussé ?
Il voulait savoir pourquoi ces plantes n’avaient pas poussé.
c) Qui a ouvert la porte ?
Il demanda qui avait ouvert la porte.
7) Remplacez le pronom sujet par le groupe nominal entre parenthèses et faites toutes
les modifications nécessaires. (4 points)
a)
b)
c)
d)
Les rats se sont enfuis.
Les petites filles se sont regardées dans la glace.
Ils ne se sont rendu compte de rien.
Leurs voisins se sont plu à leur nuire.
8) Sachant que le narrateur est une femme, complétez comme il convient les participes
passés. (9 points)
Mon succès de la veille m’est revenu à l’esprit ; j’ai bu ma petite tasse de café matinale, et je
me suis sentie ragaillardie. Une journée nouvelle s’étendait devant moi, et je me suis demandé
ce que j’allais en faire. J’ai ouvert mon armoire, et la première chose que j’y ai vue a été ma
robe noire. Elle m’a remis en mémoire l’affaire des jumelles de ma mère, et j’ai décidé de la
tirer au clair. Je me suis rendue au bureau des objets trouvés pour demander si le chauffeur de
taxi n’avait pas rapporté des jumelles de théâtre.
Le bureau des objets trouvés est une salle tout en longueur. Le public entre et sort sans cesse,
séparé des employées par une longue table derrière laquelle sont assises des femmes vêtues de
gris. J’ai avisé la première, je lui ai exposé ma requête, et elle m’a renvoyée à une autre
personne qui m’a elle-même conseillé de m’adresser à une troisième.
S. Prou, Les Patapharis
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