cachée, et faire une distinction entre deux concepts centraux en génétique : la notion de génotype et de
phénotype. Des caractères récessifs peuvent néanmoins s’exprimer, même si on ne les voit pas. Qu’est ce qui
permet aux caractères de se recombiner ?
Mendel a ensuite essayé de comprendre ses résultats et les mécanismes impliqués : Un principe important
ayant permis la compréhension du système est que les individus à reproduction séxuée, croisés entre eux, ne
transmettent pas l’intégralité de leur génome à la génération suivante, mais seulement une moitié. Ainsi, un
seul caractère va être transmis, l’hybride possédant un caractère de chaque parent. De nos jours, on sait que ce
sont les gènes qui sont transmis. Ainsi, on conclut en comprenant qu’un individu possède deux allèles, variants
d’un gène. Une lignée pure possède deux allèles identiques. La génération F1 possédant deux allèles différents
n’est pas pure.
Mendel a publié ses travaux dans les journaux scientifiques de son époque, mais les biologistes de l’époque
n’ont pas accordé l’importance qu’ils méritaient, n’en voyant pas l’utilité.
DECOUVERTE DES CHROMOSOMES
Les preuves de ce fonctionnement sont venues
bien après, avec la découverte des
chromosomes par les biologistes cellulaires : au
début du XX°, la technique a permis la mise au
point de microscopes de plus en plus
perfectionnés en parallèle à l’utilisation de
colorants permettant des observations
cellulaires plus fines, permettant des
observations intracellulaires fines. On a ainsi pu
remarquer qu’existent des corpuscules en
bâtonnets pouvant être colorés par des bases.
Cette propriété leur a valu le nom de
chromosome. En observant ces derniers au
cours de la gamétogénèse, on observe que
ceux-ci respectent le même schéma que celui
proposé par Mendel. De cette façon, si on
admet que les gènes de Mendel sont portés
par les chromosomes, on a donc peut être
trouvé le matériel génétique concerné.
En regardant la détermination du phénotype
sexué chez les individus, plus particulièrement
en comparant celui des hommes et des
femmes dans la population humaine grâce aux
chromosomes X et Y, il est important de voir
qu’en créant des gamètes mâles, portant le chromosome X et Y et le gamète femelle, portant un unique
chromosome X, on obtient en fin de croisement 50% de mâles, et 50% de femelles. Ainsi, en admettant que ces
gènes sont portés par X et Y, on obtient une information se transmettant à part égales. On a ainsi un certain
nombre de preuves expérimentales montrant que les gènes sont portés par les chromosomes.
En observant un cliché de microscopie d’un chromosome, on ne peut pas en déduire sa composition. On a pu
néanmoins y trouver 66% de protéines en masse. A partir du moment où les biologistes se sont intéressés à sa