Les amalgames dentaires
Les amalgames utilisés en bouche depuis plus de 150 ans sont constitués de
Mercure, d'Argent (Ag), de Cuivre (Cu), de Zinc (Zn) et d'Etain (Sn).Ils ne contiennent pas de
Plomb bien qu'ils soient appelés communément plombage, de l'action mécanique
de"plomber" qui signifie mettre dans un cavité en lissant les bords. Ce sont tous des métaux
lourds. De part leur présence en bouche, du fait qu'ils soient "immergés" dans la salive, ils se
comportent comme des électrodes dans une batterie et développent une tension et un
courant électrique que l'on peut tout à fait mesurer. La conséquence principale est que cet
alliage se corrode et met en solution dans la salive des particules des différents métaux qui
le constituent sous forme ionique essentiellement. Comme en moyenne un patient avale 1,5
litre de salive par jour, il avale en même temps une quantité conséquente de métaux (sous
forme ionique) qui vont se recombiner dans l'organisme avec des molécules organiques et
vont ainsi se fixer de manière plus ou moins durable dans les tissus.
Sachez simplement que la mastication lors des repas ou l'utilisation de chewing-gum
augmente la présence de métaux sous forme métallique essentiellement inhalé et ingéré; de
même, la présence d'or conjointement à l'amalgame produit du bimétallisme et augmente les
courants électriques sur les obturations métalliques.
Donc une personne peut être sensible soit au phénomène électromagnétique du aux
piles en présence dans sa bouche, soit aux conséquences électrolytiques de l'ingestion et
l'inhalation de particules métalliques.
Dr#Laurent#AUFRERE# Page#1
Problèmes liés au Mercure
C'est évidemment le Mercure que l'on connaît le mieux et qui a été le mieux étudié
bien qu'on ait répertorié une trentaine de métaux liés aux matériaux utilisés en bouche.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) considère que la plus grande source de
mercure pour la population générale non-exposée de façon industrielle provient des
amalgames dentaires.
Une obturation dentaire moyenne en amalgame contient suffisamment de mercure
pour excéder la limite recommandée par l'Agence de la protection de l'environnement
américaine (EPA) pour un adulte pendant 100 ans !
Précisons qu’il faut 7 ans pour qu’un amalgame perde la moitié du mercure qu’il
contient... 7 ans durant lesquels celui-ci s’accumule dans l’organisme.
Des experts en toxicologie du mercure ont énoncé que la plus petite quantité de
mercure qui ne cause pas de dommage est encore inconnue. Les déchets d'amalgames
sont maintenant classés comme "déchets à risque " pour l'environnement.
Lorsqu'un dentiste enlève un morceau d'amalgame de votre bouche et le place sur
une tablette, il redevient un « déchet à risque" » et doit être manipulé avec précaution. Si ce
morceau est retrouvé dans l'environnement, le dentiste peut devoir payer une amende. Tous
les cabinets dentaires français sont équipés de récupérateur de métaux lourds afin que
ceux-ci ne soient pas évacués par le tout à l’égout, et sont retraités par des sociétés
spécialisées aux frais et sous la responsabilité des chirurgiens dentistes.
La Suède et l'Allemagne ont déjà amorcé le retrait de l'amalgame. Seulement 12
parties par mille milliards de mercure dans l'eau constituent un danger pour la vie aquatique.
En Suède, le gouvernement s’est engagé à rembourser les déposes
d’amalgames. Depuis le 18 février 1994, l’amalgame a été interdit pour les
enfants et les adolescents.
En Norvège, les dentistes ont été priés par leurs autorités sanitaires (mai
2002) de ne plus recommander les amalgames à leurs patients. Les militants
parlent de percée (breakthrough) décisive dans la «guerre de
l’amalgame» (amalgam war).
En Californie, une interdiction totale de ce matériau au 1er janvier 2007,
selon l’amendement présenté en 2002 dans cet état par la Commission de Santé
de l’Assemblée.
En France aujourd'hui la profession dentaire implante toujours des amalgames qui
contiennent 50 % de mercure dans la tête des êtres humains, avoue que le mercure s'en
échappe et soutient qu'il n'y a aucun danger ! Avec une réponse de notre ministre de la
santé madame BACHELOT au conseil de l’ordre des dentistes, qui avalise celle ci.
Les principales voies de pénétration du mercure dans le corps humain sont la
consommation d'aliments, en particulier du poisson, et l'application d'amalgames dentaires
lors d'activités de médecine dentaire restauratrice.
Dr#Laurent#AUFRERE# Page#2
C'est la forme chimique (ionique ou métallique) sous laquelle le mercure est inhalé
(poumon) ou ingéré (tube digestif) qui va déterminer les conséquences toxicologiques:
soit il provient d'une source chimique due à la corrosion dépendante des courants
électriques (forme ionique: Hg2+ ou 2Hg+) et c'est une intoxication progressive des tissus
par le tube digestif de molécules organiques de méthyl Mercure ou éthyl mercure pour les
poisons les plus célèbres. On estime qu'environ 80% du Mercure avalé est ainsi "récupéré"
et peut donc se fixer dans les tissus.
soit il provient d'une source physique telle la mastication ou le bruxisme (grincement
des dents) qui procure du Mercure métallique (Hg0) qui va être très rapidement inhalé dans
les poumons puis passera dans la circulation sanguine. Il traversera les barrières méningées
et atteindra ainsi le cerveau. Il se transformera petit à petit en forme ionique (Hg2+ ou 2Hg+)
et se fixera alors dans les tissus nerveux pour de très longues années. La forme métallique
n'est pas considérée comme toxicologiquement grave lorsqu'elle est avalée car plus de 80%
du Mercure métallique ingéré est éliminée par les voies naturelles.
Les symptômes généraux qui ont très souvent un caractère inexpliqué, tels que :
SFC Syndrome de Fatigue Chronique, maux de tête, migraines
Troubles psychiques: modification de l’humeur, irritabilité, indécision, anxiété,
intolérance au stress, baisse de concentration, perte de mémoire à court terme,déclin
intellectuel, dépression (avec ou sans tendances suicidaires)
Troubles neurologiques: Alzheimer, sclérose en plaque, sclérose latérale
amyotrophique, Parkinson
Troubles immunologiques: infections diverses et répétées, fièvres rhumatismales,
polyarthrite rhumatoïde, zona, nodules lymphatiques, leucémie
Allergies: sinusites et rhinites chroniques, rhume des foins, urticaire, eczéma,
dermatoses, psoriasis
Tremor: tics du visage (paupières) et autres muscles
Troubles musculaires: fibromyalgies (nuque, bras), douleurs articulaires
Troubles audio-visuels: champ visuel rétréci, assombri, glaucome, acouphènes
(sifflement des oreilles), hypersensibilité à la lumière et aux bruits, vertiges.
Troubles cardio-vasculaires et circulatoires: tachycardie, troubles du rythme,
électrocardiogramme anormal, hypertension, hypotension, évanouissements, épistaxis
(saignements spontanés du nez) • Troubles hormonaux: thyroïde, thymus, surrénales,
pancréas (hyper- et hypoglycémie, diabète)
Troubles gastro-intestinaux: diarrhées ou constipation, météorisme, prise de
poids, perte d’appétit, diverticulite, maladie de Crohn
Troubles du sommeil: insomnie, hypersomnie
Troubles rénaux: cystite, pollakiurie nocturne
Troubles respiratoires: asthme bronchique
Troubles de la sensibilité: froid aux pieds et mains, perte de sensibilité aux
extrémités, fourmillements, gonflement
Chez les enfants: hyperactivité, retards neuropsychiques, autisme
Une exposition du fœtus, même si ce dernier est dans l'utérus, au
mercure peut entraîner des troubles neurologiques du développement de
l'enfant.
Dr#Laurent#AUFRERE# Page#3
Une exposition à long terme peut progressivement conduire à une aggravation
des symptômes et au bout du compte, à des troubles de la personnalité, à la stupeur, et
dans des cas extrêmes, au coma et à la mort. Des découvertes récentes décrivent les effets
indésirables sur le système immunitaire et cardiovasculaire pour de très faibles
concentrations de mercure.
En parcourant cette liste, on pourrait penser que toutes ces pathologies ont le
mercure pour origine. Ce n’est heureusement pas le cas pour la majorité d’entre nous.
Disons plutôt que si l’origine de l’un ou l’autre de ces divers symptômes ne peut pas être
déterminée, alors oui, il peut s’agir d’une intoxication au mercure.
Dans la réalité, on estime que seuls 15 à 20% des gens ont des problèmes plus ou
moins sérieux. 80% d’entre nous, bien qu’intoxiqués aussi, ne réagissent que peu ou pas du
tout à cette agression. Ces phénomènes ont cependant tendance à s’affirmer avec l’âge.
Nous ne sommes pas tous égaux face à la maladie.
Dr#Laurent#AUFRERE# Page#4
Précautions pour dépose des métaux lourds en bouche
Différentes études ont montré que seulement 60% des patients réagissent
favorablement à la dépose de leurs amalgames avec des symptômes qui diminuent ou
disparaissent, 25% n'étant pas améliorés et 15% étant aggravés. Les 40% d’échec sont dus
au fait qu'aucune précaution particulière en ce qui concerne l'ordre de dépose ainsi que le
nombre d'amalgames déposés en une séance, n'avait été prise et qu'aucune mesure
d'accompagnement avant et après la dépose des amalgames n'avait été prévue. Quand on
sait que le Mercure a une demi-vie de 2 à 10 ans suivant la molécule organique (il lui faudra
donc 4 à 20 ans pour être éliminé ou que la dose présente ne soit plus toxique, bien que les
seuils de toxicité ne soient pas connus!) et qu'actuellement on peut sous contrôle médical
utiliser des "chélateurs" qui vont chercher ces métaux dans les tissus; tout en sachant que
ces produits sont délicats à manipuler et que leur utilisation peut présenter des dangers. A ce
jour, il n'existe pas de chélateurs pour le Mercure qui se trouve dans le cerveau, la barrière
hémato-encéphalique étant très sélective.
Un grand nombre de travaux scientifiques a montré la relation statistiquement
significative entre certains symptômes, le nombre d'amalgames dans la bouche, et la
présence de Mercure dans la salive, dans le sang ou encore dans l'urine. Les premiers
symptômes à apparaître seront en principe liés à ces trois systèmes. Aujourd'hui, on sait que
les effets principaux d'une exposition de l'homme au mercure sont à l'origine de maladies
immunologiques, cardiovasculaires, rénales (rein) et neurologiques. Une exposition
chronique au mercure peut entraîner des dommages au cerveau, à la moelle épinière, aux
reins, au foie et un problème de développement du fœtus.
En conclusion, il faut prendre des précautions particulières
avant, pendant et après la dépose des amalgames.
DIAGNOSTIC DE LA SENSIBILITÉ AUX MÉTAUX
La sensibilité aux amalgames et aux métaux n’est pas évidente à mettre en évidence
pour deux raisons
1. la présence des métaux n’est pas pondérale, donc ne peut pas être mise
en évidence par une analyse sanguine conventionnelle sauf en cas d'intoxication
avérée.
2. les métaux présents en bouche avec les amalgames et les métaux des
couronnes et obturations se mettent en solution selon les règles de l’électrochimie dans
des quantités très faibles mais continues. Ils sensibilisent le système immunitaire selon
les voies d’allergie de type IV qui sont tout à fait spécifiques. Ils réagissent également
avec le système énergétique du patient et peuvent être mis en évidence par la
biorésonance.
Il est donc nécessaire de connaître le fonctionnement du patient, de connaître
les carences ou excès dans les nutriments et micronutriments car de cette vision du
terrain découlera l'appréhension de sa sensibilité aux agents toxiques. Un terrain
carencé ou acidifié amènera forcément le patient à être plus sensibles aux agressions,
ce qui créera le lit des maladies dégénératives et inflammatoires.
Dr#Laurent#AUFRERE# Page#5
1 / 11 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !