Les minéraux
Certains minéraux se trouvent dans de nombreuses roches, comme le pyroxène : leur présence n’est
donc pas un indice très précis.
Quelques minéraux ont une composition chimique qui peut être typique d’une couche terrestre.
Exemple : le quartz, qui est de la silice, est typique de la croute continentale.
D’autres minéraux sont le signe de conditions de pression et température particulières : c’est le cas
des minéraux métamorphiques.
Le contexte géologique
Attention à ne pas confondre le contexte géologique et ses conséquences.
Indiquer le contexte géologique consiste à indiquer le type de contraintes tectoniques observées
localement : collision, subduction, fossé d’effondrement, rift, dorsale OU point chaud.
Ici dans la partie 1 le contexte géologique (ou géodynamique) était une subduction, due à la
convergence des plaques. Les failles, la fosse et le volcanisme sont la conséquence de ce
contexte particulier.
Eau, subduction et géothermie
Attention à bien distinguer les différents flux d’eau :
L’eau intervenant dans la formation du magma : la croute océanique qui entre en subduction
voit sa pression augmenter. Sous l’effet de cette pression, l’eau quitte la croute océanique
(elle percole) et se retrouve dans le manteau sus-jacent. Ceci abaisse le point de fusion de la
péridotite du manteau, qui entre donc en fusion partielle : du magma se forme. Ce magma
chaud, moins dense, monte alors vers la surface.
L’eau utilisée par les usines géothermiques : la géothermie utilise de l’eau réchauffée en
profondeur au contact des roches. Cette eau chaude est utilisée pour le chauffage (basse
énergie) ou pour produire de l’électricité (haute énergie ; possible lorsque l’eau est assez
chaude pour se transformer en vapeur et faire tourner des turbines). Les réseaux de failles
favorisent la circulation de l’eau dans le sous-sol, ce qui créé un contexte favorable à la
géothermie.
Remarque : en Guadeloupe (à Bouillante) le réseau de failles est très dense, et l’eau présente
en profondeur se renouvelle rapidement. En Alsace, les failles sont moins nombreuses : pour
éviter un épuisement de l’eau présente en profondeur, on réinjecte l’eau chaude après en
avoir extrait la chaleur.
C’est une eau différente qui intervient dans les deux cas.
Les flux de chaleur
Attention à ne pas confondre zone chaude (ou région chaude) et point chaud ! Un point chaud
correspond à une remontée ponctuelle de matériel mantellique profond (voir 1eS), c’est une
définition géologique précise. Une région chaude est simplement… hé bien, chaude. Quelle que soit
la raison : chambre magmatique, remontée de l’asthénosphère…