Le rappel moyen est plus faible pour les mots que pour les dessins. Cette différence apparaît à 400 milli
secondes, à partir de cette limite les dessins sont mieux mémorisés que les mots.
Si la dénomination demande plus de temps que la lecture, on peut supposer qu’à moins de 400 milli secondes on
n’a pas le temps de dénommer tout simplement. On n’a pas le temps de faire un double encodage. Les dessins
sont mieux mémorisés que les mots à condition de bénéficier du double codage. La preuve qu’il faut quelque
chose en plus.
d. Moyens mnémotechniques de la construction d’images et des loci.
Expérience de Kosslyn : propose aux sujets de mémoriser une carte, une île imaginaire avec une baie et des
lieux déterminés. On demande aux sujets de se représenter un endroit précis et puis de se rendre dans un autre
endroit etc…On mesure le temps de réaction, on fait varier les longueurs. On constate qu’il y a une relation
entre la distance physique et le temps de réaction, la relation est linéaire, l’accroissement se fait
proportionnellement, on conserve les propriétés métriques de la carte.
III. L’organisation de l’information en MLT.
1) Le rôle de la familiarité.
Variable intermédiaire : trouvé par Tolman, une variable qu’on veut indépendante mais sur laquelle il est
impossible d’exercer un contrôle, on prend une VI intermédiaire, dans le cas de la familiarité, le chercheur ne
peut pas la manipuler alors il prend une variable intermédiaire : Fréquence.
Plus les mots sont fréquents dans la langue, plus l’apprentissage est facile.
Observation des enfants sourds et des enfants entendant.
Les enfants sourds n’ont qu’un accès partiel au langage, ils ont moins de mots dans leur répertoire à 5-6 ans
qu’un enfant entendant du même âge.
Chaque mot est utilisé beaucoup plus fréquemment en raison de la faible quantité (pour les enfants sourds), la
fréquence varie sans l’intervention de l’expérimentateur.
Les sourds obtiennent des résultats supérieurs parce que leurs fréquences d’emploi de ces mots la est plus
grande. La VI est invoquée (et non provoquée), le résultat est dit « contre-intuitif ».
Expérience : il n’y a pas que la familiarité, il y a aussi la structure, l’organisation de la phrase.
- Approximation de phrases, séries de mots dépourvues de sens mais
qui respectent la probabilité qu’un mot suive un autre mot :
marcher sur mesure précises.
- Même nombre de mots, même types d’agencement sans qu’il y ait
de probabilité prendre sur pompiers qualificatifs.
Résultats : les approximations sont apprises plus facilement que les séries aléatoires, donc la familiarité
d’agencement est aussi importante.
On rééduque l’aphasie par les associations systématiques de ce type.
2) Le rôle des catégories sémantique.
Mise en évidence par Bousfield : apprendre une liste de 60 mots décomposée en série de 15 mots : 4 catégories
sémantiques : animaux, professions, végétaux ; vêtements. L’ordre des mots dans la liste est aléatoire, le sujet
n’est pas informé des catégories.
Résultats : lors du rappel, on observe un groupement de mots en catégories plus long et plus nombreux que le
hasard n’en aurait produit. La mémoire fonctionne selon un groupement par catégories sémantique.
Ehrlich : travail organisation sémantique : Comment les groupements évoluent dans le temps. On propose aux
sujets des rappels différés (jusqu’à 3 semaines). A la différence de Bousfield, Ehrlich n’organisa pas sa liste, il
tire les mots au hasard. Au premier rappel il observe des groupements phonétiques, grammaticaux (verbes),
alphabétiques et sémantiques. Au fur et à mesure des rappels, les groupements se stabilisent. Les sujets
sélectionnent et gardent les groupements les plus efficaces. La rétention est d’autant meilleure que la
structuration du matériel était complète.
Le travail de structuration du matériel est très efficace, il se poursuit dans le temps, le rappel, la récitation est
très importante.
Psychologie générale et expérimentale.
La mémoire à long terme. Cours 2 5