Pédiatrie (<18 ans):
L'innocuité et l'efficacité de la mésalamine n'ont pas été établies chez l'enfant.
CONTRE-INDICATIONS
• Chez les patients qui présentent une hypersensibilité aux salicylates (notamment la
mésalamine) ou à l'un des ingrédients qui entrent dans la composition de ce produit ou de son
contenant. Voir la rubrique Formes posologiques, Composition et Conditionnement pour
connaître la liste complète des ingrédients.
• Chez les patients atteints d’insuffisance rénale grave (DFG <30mL/min/1,73m2) et [ou]
d’insuffisance hépatique grave (voir la rubrique Mises en garde et Précautions - Rénal et
Hépatique/biliaire/pancréatique).
MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS
Généralités
Il ne faut pas administrer de produits contenant de la mésalamine aux patients atteints d’ulcères
gastriques ou duodénaux, à moins que les bienfaits du traitement ne l’emportent sur les risques.
Le cas échéant, il faut faire preuve d’extrême prudence et assurer le suivi qui s’impose.
Il ne faut pas administrer de produits contenant de la mésalamine aux patients présentant une
obstruction des voies urinaires, à moins que les bienfaits du traitement ne l’emportent sur les
risques. Le cas échéant, il faut faire preuve d’extrême prudence et une étroite surveillance des
fonctions rénale et urinaire s’impose.
Certains patients qui ont déjà eu une réaction d’hypersensibilité à la sulfasalazine pourraient
avoir une réaction semblable avec les comprimés MEZAVANT, ou d’autres produits renfermant
de la mésalamine ou des promédicaments de la mésalamine. La prudence est donc de rigueur lors
du traitement de patients allergiques à la sulfasalazine, vu le risque d’hypersensibilité croisée
entre la sulfasalazine et la mésalamine.
L’emploi de la mésalamine a été associé à l’apparition d’un syndrome d’intolérance aiguë
pouvant être difficilement différentiable d’une intensification de la maladie inflammatoire de
l’intestin. Bien que l’on n’ait pu déterminer de façon exacte la fréquence de survenue de ce
phénomène, sa présence a été constatée chez 3% des patients traités par la mésalamine ou la
sulfasalazine lors d’essais cliniques contrôlés. Les symptômes comprennent des crampes, des
douleurs abdominales aiguës, une diarrhée sanguinolente, et parfois de la fièvre, des céphalées et
des éruptions cutanées. La présomption d’un tel syndrome commande l’arrêt immédiat du
traitement.
Chez les patients atteints d’insuffisance rénale légère ou modérée, les produits à base de
mésalamine ne doivent être administrés que si les bienfaits l’emportent sur les risques. L’emploi
en pareil contexte incite à la prudence, et il est recommandé de faire subir une évaluation de la
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