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EN BREF
Pas de réduction de la
production pétrolière en
vue. « Nous répétons que,
quant aux prix, le marché
les détermine, (…) nous
n’avons pas réussi (à
trouver un consensus)
parce que les pays (hors
OPEP) ont insisté pour que
l’OPEP assume le coût (des
réductions) et nous
refusons que l’OPEP en
assume la responsabilité, »
a déclaré Ali al-Naimi,
ministre saoudien du
pétrole.
Une hausse des taux
« probablement garantie
avant la fin de l’année, » a
déclaré Stanley Fischer,
vice-président de la Fed.
De plus, « un calme
chemin à la hausse des
taux fédéraux ne devrait
certainement pas se
concrétiser, » a-t-il ajouté.
« Je pense que la
réconciliation entre ce que
pensent les marchés et ce
que pense le comité
arrivera à un moment
donné, (…) c’est
potentiellement une
(rencontre) violente … et
cela m’inquiète, » James
Bullard, membre de la Fed,
a expliq lors de la
conférence financière
London’s City Week.
« L’inflation est à zéro
pour la première fois,
poussant le Royaume-Uni
un peu plus vers la
déflation. (…) La chute du
prix du pain, de la bière ou
du pétrole impactent bien
le marché du logement
(…) si la déflation se
poursuit ne serait-ce qu’un
peu, elle peut initier un
revirement (dudit
marché), » a écrit Anna
L’AIIB attire l’Europe, conteste l’influence américaine.
Le président russe
Vladimir Poutine a toujours rêvé
de construire un nouvel ordre financier qui
détrônerait le dollar américain comme monnaie internationale. Grâce à son
homologue chinois Xi Jinping, le rêve pourrait être en train de devenir réalité.
Aux Etats-Unis, le ralliement soudain autour de la Banque asiatique
d'investissement pour les infrastructures (AIIB) a sonné comme un coup de
tonnerre dans la très critiquée politique étrangère du président Barack Obama.
Quoi de pire que les « frères britanniques » qui rejoignent l’AIIB
dans une
manœuvre surprise qui équivaudrait presque à de la « trahison
» selon
quelques responsables américains. L’AIIB a été proposée en 2013
par le
gouvernement chinois comme
source alternative de financement pour les
projets d’infrastructures
en Asie. Des deux côtés, chinois comme américain,
l’on perçoit l’AIIB comme le rival qui se construit vite pour concurrencer à terme le
FMI, la Banque Mondiale et la Banque asiatique de développement (BASD),
trois organisations trop dominées par Washington au goût de Pékin. Suite à la
décision britannique, trois autres pays européens et alliés majeurs des Etats-Unis
l’Allemagne, la France, l’Italie ont également rejoint l’AIIB, confirmant ainsi
que le gouvernement américain aurai
t été complètement pris de cours. La
Maison Blanche s’inquiète du fait que l’AIIB pourrait ne pas «
remplir les
exigences de la Banque Mondiale et des banques régionales de
développement, » alors que d’autres alliés comme l’Australie, la Corée du sud
et même Taïwan pourraient rejoindre l’AIIB très bientôt. En développant son
propre système, la Chine attaque directement le leadership financier des Etats-
Unis et jusqu’ici, c’est réussi.
Washington défend Bretton Woods à Pékin.
Alors que l’attention de ces
derniers jours s’est portée sur Lausanne où la signature d’un accord décisif
entre l’Iran et les grandes puissances restait incertain, la rencontre à Pékin entre
le secrétaire d’Etat américain au Trésor, Jack Lew
, et des officiels chinois du
plus haut niveau, dont le premier ministre Li Keqiang
, a apporté son lot
d’informations utiles. La visite de Lew fait partie des préparations diplomatiques
en vue de la première visite d’Etat du président chinois Xi Jinping aux Etats-
Unis, prévue pour septembre 2015. Les rendez-vous de Lew ont aussi posé les
bases du prochain dialogue économique Chine-Etats-Unis
et donné des
indications quant à ce sur quoi les discussions entre les deux leaders se
concentreront. La priori
, devant même les affaires militaires, reste le
renforcement et l’approfondissement des relations économiques bilatérales.
Accueillant positivement les réformes entreprises par l’administration Xi, Lew a
déclaré qu’ « il est essentiel que la Chine poursuive son évolution vers un taux
de change qui soit plus déterminé par le marché et une politique de taux de
change plus transparente, » Les Etats-Unis soutiennent les efforts de la Chine
en direction d’une plus grande dépendance à la demande domestique
, a
ajouté Lew, et ont hâte de travailler avec la Chine alors qu’elle s’intègre de plus
en plus au système financier international. Suite aux récents développements
relatifs à l’AIIB, Lew a défendu le « fort intérêt » pour les deux pays « de
préserver et faire progresser les institutions » dont l’architecture globale
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White, correspondante
immobilier de The
Telegraph.
L’Arabie Saoudite et ses
alliés du Golfe Qatar,
Bahrein, Koweit et les
EAUont lancé des
opérations militaires dont
des frappes aériennes au
Yémen contre les Houthis
soutenus par l’Iran.
La Chine a dévoilé un plan
ambitieux pour moderniser
sa capacité industrielle.
La mise en application de la
stratégie « Fait en Chine
2025 » sera accélérée, a
annoncé le premier ministre
Li Keqiang. Celle-ci sera
essentielle pour aider la
Chine à maintenir un
niveauintermédiaire à
haut de croissance
économique et progresser
dans la chaîne de valeur
mondiale.
Les prêts étudiant
pourraient être la prochaine
menace globale contre
l’économie américaine.
Selon le Chicago Tribune,
près de 100 étudiants
cherchent à « faire pression
sur le gouvernement pour
qu’il leur fasse grâce de leur
prêts. »
« Passer de l’euro à une
nouvelle devise nationale
n’est pas une che aisée
tant pour la Grèce que pour
l’Europe, la Grèce ne peut
pas juste réintroduire une
devise nationale, » a
prévenu Goldman Sachs
alors que s’accroît le risque
de Grexit.
Nous soutenir? Améliorez
votre visibilité ou abonnez-
vous pour 5 euros.
commença à Bretton Woods avec la Banque Mondiale et le FMI puis continua
avec l’OMC et la BASD
. Du côté chinois, personne ne remet en question
l’importance d’une relation économique solide et fructueuse avec les Etats-Unis,
mais le gouvernement chinois semble
moins enthousiaste si ce n’est
indifférent quand il s’agit de « continuer à embrasser le
système financier
international » tel qu’il existe aujourd’hui. «
Il est seulement naturel d’estimer
que la rapide croissance des relations économiques sino-américaines
rencontrera des différences et des litiges, » a admis un porte-
parole du
ministère chinois des affaires étrangères, ajoutant que l’AIIB « est un supplément
utile aux banques existantes de développement multilatéral et une initiative qui
bénéficiera à tous les pays asiatiques et au monde entier.
» Selon le premier
ministre Li qui a donné une interview au Financial Times, des initiatives comme
l’AIIB montrent que « la Chine a été un participant actif du système économique
et financier international » ; une façon diplomatique de dire à Lew
que ses
remarques sur « l’intégration » de la Chine étaient inutiles.
Correction imminente sur les marchés financiers? Une correction des
marchés financiers pourrait en être à ses prémices
. Tant les marchés
américains qu’européens ont suivi une même tendance baissière
depuis une
semaine avec, par exemple, l’indice allemand DAX30
depuis son sommet
historique à 12220 points le 16 mars 2015. Aussi, le NASDAQ100 est tombé de
4479 à 4285 points en seulement 6 séances journalières. Après avoir explosé à
la hausse pendant les 2 mois qui ont suivi l’annonce par la BCE d’un QE massif
de 1140 milliards d’euros, une correction
sur les marchés actions d’Europe
continentale serait plutôt saine, évitant ainsi un sur-achat
irréaliste. Ce qui
semble plus inquiétant, c’est la faiblesse soudaine des marchés actions
américains alors qu’ils sous-performaient
déjà largement leurs homologues
européens. Le DJIA est négatif depuis le début de l’année, en baisse de 0,59%.
Même chose pour le SP500 dont l’évolution est quasi-
nulle pour la même
période. Comme un précédent article de Cyceon l’a souligné, divers facteurs
sont autant de menaces potentielles pour la tendance globale et haussière
vieille de 6 ans, au moins temporairement. La détérioration
de la situation au
Yémen, en plus d’autres complications au Moyen-Orient
, devrait justifier un
surplus de prudence.
Optimisme prudent pour l’économie US. « Si les conditions fondamentales
étaient vraiment revenues à la normale, l’économie devrait être en plein boom, »
a déclaré Janet Yellen, la présidente de la Réserve Fédérale (Fed). L’économie
américaine s’est bien redressée ces dernières années. Le chômage est à 5,5%,
son plus bas niveau en 7 ans et bien loin de son sommet de 10%. De plus, les
deux premiers mois de 2015 ont ajouté un demi-
million d’emplois. Cependant
l’économie américaine est sur le point de tester sa robustesse en affrontant
un double défi. Premièrement, les économies étrangères, la Chine en
particulier, ralentissent. Deuxièmement, les salaires aux Etats-Unis
n’augmentent que trop lentement et le déficit de
confiance des
consommateurs qui en découle devrait impacter négativement les résultats
des entreprises américaines. Aussi, l’émergence dans les médias spécialisés
d’explications inhabituelles
pour commenter des chiffres moins bons
qu’attendus indique souvent que quelque chose ne va pas. Citer la météo
comme une cause principale de l’inquiétude qui pointe indique que l’on devrait
bientôt traverser quelques turbulences.
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