4 Urgences et ttt de la douleur N Lecoules [Mode de compatibilité]

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Prise en charge de la
douleur en urgence
N Lecoules
Pôle de Médecine d’Urgences
SAU Purpan
DUI Douleur aigue
Mai 2010
Un constat
90 % des patients admis en SAU sont algiques
(Tempelhoff and al : la douleur dans les SAU : état des lieux, étude multicentrique,
Reanim Urg 1993)
Douleur : symptôme prévalent chez 67% des
patients (81% des patients traumatisés, 47 % des patients
médicaux)
(Lhermite et al : Evaluation de la douleur traumatique dans un SAU :
incidence, délai, qualité de prise en charge, Ann Fr Anesth Reanim 2000)
Mais oligoanalgésie +++ : 10 % des patients
seulement correctement soulagés à la sortie du
SAU (Lhermite et al : Evaluation de la douleur traumatique dans un SAU :
incidence, délai, qualité de prise en charge, Ann Fr Anesth Reanim 2000)
Retard à la prise en charge de la douleur : 5
heures dans l’étude de Tait (Tait et al
: Do patients with acute
abdominal pain wait unduly long for analgesia?, Coll Surg Edind 1999)
Un exemple à Toulouse !
Etude observationnelle sur un mois en 2006 de
la prise en charge de la douleur en prépréhospitalier au SAMU 31
575 interventions
377 patients capables d’évaluer leur douleur
208 souffraient : 48.5% ont eu une analgésie
systémique.
Hommes> Femmes
Jeunes> Agés
Traumatique> médicale
Evaluation et traitement de la
V Bounes
douleur ???
JEUR 2006
Pourquoi cette oligoanalgésie?
Défaut d’évaluation de la
douleur?
Défaut de formation?
Déficit de moyens?
Une volonté
Art L.170L.170-3-1 du Code de la Santé
Publique en 1998 : Tout établissement de
santé doit mettre en œuvre les moyens
propres à prendre en charge la douleur
des patients qu’il accueille…
Décret relatif aux actes professionnels et à
l’exercice d’IDE 02/2002
Formation continue, CLUD…
Prise en charge de la douleur
en urgence
Pourquoi ?
Comment?
Quand?
Qui?
POURQUOI?
Humanitaire ! !
Prise en charge globale du patient
(1er symptôme!)
Examen clinique de meilleure qualité
Limite la morbidité et complications
(conséquences organiques+++)
Nouveau motif de plainte des patients!
conséquences organiques
Psychologique
Respiratoire
Traumatisme
ThoracoThoraco
-abdominal
Thoraco-abdominal
CV 40 à 60 %
Atelectasies
Hypoxie
Refus du soin
Cardio-vasculaire
HTA, Tachycardie
MVO2+++
MVO2
(grave si hypoTA ou anémie)
Douleur
Aiguë
Mobilisation
Agitation
Risque thromboembolique +++
Estomac
motilité gastrique
Déplacement des fractures
PIC
Chronicisation de la
douleur et hyperalgésie
COMMENT?
Comment?
Médecin référent
Elaboration de protocole de prise en
charge de la douleur en urgence
Formation du personnel soignant
Evaluation initiale et de la douleur
Multiplication des moyens : Analgésie
balancée
Evaluation des pratiques
Quel comportement infirmier au cours de
l’évolution ?
modifications
PROTOCOLE
DOULEUR
FORMATION
DOULEUR
REFERENT
DOULEUR
SPECIFICITES
URGENCES
Niveau
1fait
et
AINS
=Nubain
OK
Application
Toujours
Nubain
Remplacement
peur
du
en du
protocole
IVDL,
duNubain
sans
avec
=>
par la
Demande
prescription
d ’antalgiques
Peur
=>
peu
fait et des
morphine
fait enNubain
saturomètre.
morphine.
perfusions
en
Protocole
dose
Prise
de
interminables
decharge
correctement
conscience
selon
ressenti
personnel,
(prétexte
= douloureux)
mélange
+ saturomètre
limites
appliqué.
analgésiques
gazeux
( =N2O/
garde-fou)
duO2.
Nubain.
souvent
tard.
Avant
1994
1994
1996
1998
1999
2002
années
Comment?
Médecin référent
Elaboration de protocole de prise en
charge de la douleur en urgence
Formation du personnel soignant
Evaluation initiale et de la douleur
Multiplication des moyens : Analgésie
balancée
Evaluation des pratiques
Evaluation initiale
Arrivee du patient
AvezAvez
-vous mal?
Comportement douloureux?
Evaluation
Douleur
Evaluation
Terrain
Evaluation
Diagnostique
Mesures immédiates :
- rassurer
- immobiliser
- position antalgique
Détresse vitale?
Spécificités de l’urgence
Contexte : stress patient, équipe soignante
Milieu hostile (pré hospitalier)
Terrain et antécédents
Le patient traumatisé : évaluation HD,
respiratoire, neurologique
ECHELLES D'ÉVALUATION
Echelle numérique (EN) : de 0 à 10
0 : pas de douleur
10 : douleur maximale
Côté patient
Echelle visuelle analogique EVA)
Echelle verbale simple (EVS) : de 0 à 4
Pas
de
Douleur
Douleur
maximale
Côté soignant
0 : pas de douleur
1 : faible
2 : modérée
3 : intense
4 : extrêmement intense
Echelle comportementale de la douleur aiguë
spontanément
Absent Faible Marqué
0
1
2
• Pousse des gémissement, des plaintes
• Front plissé, crispations du visage
• Attitudes antalgiques visant à la
protection d ’une zone en position
de repos (assis ou allongé)
• Mouvements précautionneux
Lors de l ’examen
Absent Faible Marqué
0
1
2
-
-
-
de 0 à 16 -
-
-
-
-
-
-
-
-
Quelle échelle au SAU?
Facilité de compréhension variable selon
le test
- Tous les patients répondent à une EVS
- 2 % ne peuvent répondre à une EN
- 11 % ne peuvent répondre à une EVA
E Kremer et al Pain 1981
Non--réponse à l'EVA :
Non
de 7 % : ECC Huskisson Lancet
à 27 % : TD Walsh Pain 1984
1974
Evaluation de la douleur au
SAU
Echelle NUMERIQUE retenue
pour
Sa facilité d’utilisation
Sa reproductibilité
L’absence de manipulation
(traumatisme, troubles visuels..)
Evaluation de la douleur
Quantitative
Au repos ET à la mobilisation
Tenir compte aussi du contexte (terrain,
Antécédents, type de douleur)
ASPECT PLURIDIMENSIONNEL DE LA DOULEUR
Stimulus causal
• Excès de nociception
• Douleur neurogène
• Douleur psychogène
Expérience subjective
sensation
émotion
Environnement
• Facteurs familiaux
• Facteurs sociaux
cognition
• Facteurs culturels
Comportements observables
• Moteurs
• Verbaux
• Physiologiques
DIFFÉRENTS TYPES DE DOULEURS:
NÉCESSITÉ D'ÉVALUATION
-
+
+
+
-
Douleur par Excès de nociception
Ex : traumatisme, brûlure
+
+
+
Douleur par Défaut d ’inhibition
Ex : douleur par atteinte
nerveuse
Blocage des influx nociceptifs
Morphine
Paracétamol
AINS
-
Contrôles excitateurs et inhibiteurs
en équilibre = Analgésie
Renforcement d ’un système inhibiteur
Antidépresseurs
Antiépileptiques
-
+
-
Comment?
Médecin référent
Elaboration de protocole de prise en
charge de la douleur en urgence
Formation du personnel soignant
Evaluation de la douleur
Multiplication des moyens : Analgésie
balancée
Evaluation des pratiques
Sites
d'actions
des
antalgiques
et adjuvants
Multiplier les moyens
Antalgiques
niveau 1
Abord du patient
Professionnalisme
AINS
Psychologique
Immobilisation
Analgésiques
"centraux"
DOULEU
R
Chaud, froid
AL
Adjuvants
de l'analgésie
N2O/O2
ALR
"Analgésie balancée"
AG
Maîtriser les douleurs traumatiques:
Petits moyens, grands effets
Immobilisation
favorise la cicatrisation et réduit les
douleurs dues à mobilisation
Lavage abondant de la plaie
évacue les
substances algogènes sécrétées dans la plaie (K+, H+,
sérotonine, bradykinine…) et réduit l’inflammation
neurogène
Membre surélevé réduit la stase et l’œdème
Éviter pansement compressif long ischémie
Froid
Vasoconstricteur et analgésique
Chaud dans les contractures musculaires
Irrigation des brûlures
Respect de quelques
principes
Du bon usage des antalgiques
Une association sera plus efficace
qu’une monothérapie
PAS d’analgésie à la demande, MAIS
analgésie à heure fixe en fonction
de la durée d’action du produit : maintien
les taux sanguins efficaces
Si geste douloureux programmé,
Anticipation de l’analgésie en tenant
compte de la phamacodynamie
Comment?
Médecin référent
Elaboration de protocole de prise en
charge de la douleur en urgence
Formation du personnel soignant
Evaluation de la douleur
Multiplication des moyens
Analgésie balancée
Evaluation des pratiques
Autoévaluation au SAU ( consultation
polyvalente et hospitalisation)
Logiciel DEQUAD
Réactualisation des protocoles
Renouvellement de la formation du
personnel médical et paramédical
QUI
prend en charge
la douleur?
Le 1er intervenant soignant
Protocoles de service et CLUD:
c’est-à-dire VOUS!
c’est- évaluation
- traitement
- surveillance
Décret relatif aux actes professionnels et à l’exercice
d’IDE 02/2002
Quels patients
douloureux prendprend-on
en charge au SAU?
TOUS!
Et les sujets âgés?
Personnes âgées
16% de la population française : >65 ans
France : 1 million de personnes + de 85 ans
Midi Pyrénées : 12% des 450000 passages annuels au
SAU ont + de 75 ans !
Rapport ORU Mip 2002
Pathologie douloureuse fréquente chez la PA :
augmentation de prévalence de douleur aigue et sévère
chez la PA
Mais diminution de plainte douloureuse spontanée
Pathologie nociceptive silencieuse
fréquente chez la PA!
Pathologie nociceptive silencieuse :
Difficulté de l’évaluation
Altération du système inhibiteur endogène
(effet antinociceptif par fibres sérotoninergiques)
Atteinte de la plasticité du SCN (processus
de sensibilisation neuronale + longue)
Facteurs psychologiques (approche de la
douleur différente « Stoïcisme »)
Etat cognitif entraînant une diminution de
la plainte douloureuse.
Expression variable (prostration, agitation :
démence ! !)
Quelle CAT pour la personne
âgée??
On adopte l’échelle d’évaluation adéquate
(fonctions cognitives, capacités sensorielles…)
On traite de manière aussi énergique la douleur
que pour les + jeunes
On adapte les posologies d’entretien en fonction
de l’âge et du terrain (morphiniques).
On respecte les CI de certains produits (AINS)
les personnes âgées...
réduction des débits cardiaque, hépatique et
rénal
délai d'action augmenté
métabolisme et excrétion diminués = accumulation
de métabolites actifs
augmentation du compartiment graisseux
volume de distribution des morphiniques liposolubles
réduction de capacité de liaison aux protéines
augmentation des formes libres
Administration initiale prudente
Dose utile identique au patient jeune
Espacer les réinjections ou réduire les doses
Titration morphinique postop : évolution de
la douleur en fonction des âges
100
Jeunes
NS
EVA (mm)
80
Agés
60
40
20
0
0
1
2
3
Bolus (n)
4
5
Comparaison de l ’évolution de la douleur (EVA) chez
des patients jeunes et âgés (>70 ans) : aucune
différence significative
Aubrun et al., Anaesthesiol 2002
Et la douleur abdominale????
Douleur abdominale
4 à 8 % des passages au SAU
Le mythe : pas d’analgésie de la douleur de la
DA car risque d’occulter les symptômes et
erroner le diagnostic ! (Brewster GS, West J Med 2000)(Graber
MA, Am J Emerg Med 1999)
Etudes multiples mettant en évidence l’intérêt de
l’analgésie et son absence d’ « effets pervers »
Pace Set al : IV morphine for early pain relief in patient with acute pain, Acad
Emerg Med 1996
Lo Vecchio Fet al : The use of analgesics in patients with acute abdominal pain,
Emeg med 1997
Touzé MD et al : Prise en charge des coliques néphrétiques de l’adulte dans les SAU ,
Reanim Urg 1999.
Vermeulen B et al :Acute appendicitis : influence of early pain relief on the accuracy of
clinical and US findings in the decision to operate : a randomized trial. Radiology 1999
On analgésie précocement
TOUTES les douleurs
abdominales!
Avec un examen clinique médical initial
noté et horodaté dans le dossier
Réévaluations cliniques entre chaque
prise d’analgésiques
Permet un examen plus facile
Meilleure réalisation des examens
paracliniques (échographie, TDM).
QUAND?
Dès l’arrivée du
patient !
Pratiques des infirmières Organisatrices de
l’Accueil dans l’évaluation et le traitement de la
douleur des patients ambulatoires à l’arrivée aux
urgences
Étude observationnelle
Recueil de données
A partir de la fiche IOA
Sur plusieurs jours tirés au sort en Novembre
2006 au SAU de CHU Toulouse –Purpan (50000 passages
annuels, dont 60 % de consultants)
IOA formée avant d’être en poste sur
Les critères d’orientation
Procédure d’évaluation de la douleur
Prise en charge de la douleur
Résultats
1000 dossiers
L’évaluation de la douleur
D’après le motif de recours, 72.9% des patients sont
estimés algiques
Mais l’ EN n’est renseignée que dans 2.9% des dossiers par
l’IOA, soit chez 3.97% des patients douloureux.
Pas de différence du taux d’évaluation de la douleur entre
les IDE des urgences médicales ou traumatiques
Le traitement
9.5% des patients ont reçu un traitement antalgique per os
par l’IOA
- 16.4% par une IDE du secteur traumatique
- 4.8% par une IDE du secteur médical
Mise en évidence d’une insuffisance au niveau de
L’ évaluation de la douleur
La traçabilité de cette évaluation
Traitement de la douleur
Analgésie plus fréquente chez les IDE issues du secteur
traumatique (culture de l’analgésie probable dans ce secteur)
Quelles solutions apporter après ce constat?
Mise en place d’une nouvelle formation des IOA à
l’analgésie per os précoce
Nouvelles enquêtes de pratiques professionnelles
infirmières à poursuivre tout au long de l’année, avec
mesures correctives si besoin.
Un peu de théorie
pour une bonne
pratique
Connaître
Les modes d’action des produits
Leurs sites d’action
Leur pharmacocinétique
Leurs CI
Leurs effets secondaires
Leurs interactions
Un exemple : les morphiniques !
Action des opiacés sur les récepteurs
Opioïde agoniste
Opioïde agoniste antagoniste (nubain)
Opioïde agoniste partiel (Temgésic)
Opioïde antagoniste
Morphiniques :
Relation Dose/Effet
Effet
analgésique
Fentanyl
Sufentanil
Morphine
Morphine 10 mg
Nalbuphine 20 mg
Buprénorphine 0,3 mg
= 1 ampoule
Effet plateau des
Ago-antagonistes ou
Agonistes partiels
Codéine
Dpx
Tramadol
Dose d ’opiacé
Que retenir de ces propriétés?
Sufentanil : analgésie préhospitalière
Morphine : analgésie SAU
Temgésic : banni!
Nubain : A oublier
Codéine, tramadol : palier 2
Quelles autres alternatives
médicamenteuses en
préhospitalier et au SAU?
la Kétamine
n = 65 (K33/P32) Traumatologie préhospitalière
EVA > 60/100
Kétamine 0,2 mg KgKg-1 (en 10 min) versus Nacl 0,9%
+ Morphine 0,1 mg KgKg-1 + 3 mg/5 min -> EVA ≤
30/100
Epargne morphinique : 10,9 mg (9,7(9,7-12,2) versus 14,8
mg (13,1(13,1-16,6) p = 0,0008
∆ VAS T0T0-T30 idem dans les 2 groupes
Effets secondaires neuropsychologiques K (37,5%) >
P (3,2%) p = 0,0023
pas de traitement
Galinski M. et al European Journal of Anesthesiology Volume 23 supplement
37, 2006 AA-827 (Abstract)
Utilisation de la Kétamine au SAU
Purpan
Utilisée pour une épargne morphinique
Après consommation de morphine (20 mg)
0.1 mg/kg, +/+/- renouvellement demi dose
Surveillance clinique
Respect des CI
Formation du personnel IDE
Protocolisation
Le protoxyde d’azote : un allié de
choix !
Analgésie par inhalation MEOPA : N2O/O2
Medimix® Mediop ® Kalinox ®
65% analgésie complète (modèle douleur dentaire)
bloc récepteurs NMDA corne dorsale moelle
anxiolytique, amnésiant, sédatif
facile, innocuité
1/2 vie brève, début 20", fin 3 à 5‘
pas de risque hypoxique à reprise V°
V°air
air
à - 6°°c : dissociation N2O,
N2O, dépôt au fond obus,
tenir l'obus vertical
CI°
CI
°ààdiscuter
discuter: : TC graves, PNO, œdème pulmonaire,
abdomen aigu, épanchement oreille moyenne,
dépression myocardique majeure
Anesthésie locorégionale
en urgence traumatique
Conférence d’experts en 2002 pour les ALR par
les médecins non anesthésistes
Blocs de la face
Blocs distaux des membres
Bloc iliofascial
Sous réserve
D’une formation médicale
D’un protocole de service
D’une formation des soignants à la surveillance des
blocs périphériques
D’un local adapté
ALR dans le SAU
Oui… Mais
Dans une pièce adaptée
Calme
Equipée
matériel
ALR
matériel
surveillance
Chariot d'urgence
Chariot de réanimation
Scialytique Chariot d'ALR
Planches
d'anatomie
O2
Vide
Respirateur
Cardioscope
N2O/O2
Et la sédation?
Peut être un adjuvant à
l’analgésie
Après l’étape diagnostique !
Aide aux gestes techniques,
imagerie…
Réévaluation clinique +++
Notre pratique au SAU
de Purpan
3 ≤EN < 6
Évaluation de la douleur
EN ≥ 6
Paracétamol / Kétoprofène
1g
/
100 mg
Paracétamol / Kétoprofène
1g
/
100 mg
+
OUI
EN ≥ 3
MORPHINE 0,1mg/kg en IVL
(1 ampoule de 10 mg ramené à 10 ml
⇒ 1 mg de morphine/ml)
NON
5min
Pas de morphine
NON
EN ≥ 3 et ES < 2 et FR > 10
5 min
Stop morphine
+/
+/-- Narcan
OUI
TITRATION SUPPLEMENTAIRE DE MORPHINE
Prise en charge de la douleur des
patients consultant au SAU
Protocole d’analgésie per os
Dès l’accueil du patient par l’IOA
Relais à domicile par prescription adaptée au
l’EN et type et intensité de douleur.
Travail prospectif en 1999 au SAU traumatique
de Purpan:
Patients insuffisamment soulagés
Durée de traitement trop courte! Plus de la moitié
souffrait à J5.
Relais analgésique multimodal et assez long.
En résumé...
La douleur est délétère, et
d'autant plus qu'elle persiste
Il faut donc après l’avoir évaluée:
traiter vite
traiter fort
traiter le temps nécessaire
traiter tous les patients
algiques
EN TENANT COMPTE DES
SPECIFICITES DE L’URGENCE
Evaluation du terrain, contexte, évolutivité
Protocolisation : anticipation
Formation du personnel
Evaluation régulière des pratiques
professionnelles (IOA, IDE, médecins)
Réactualisation de la prise en charge de la
douleur en urgence
Merci pour
votre
attention.
Des
questions?
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