catharisme (2006) vers.5

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1145
Voyage du futur Saint Bernard dans le Midi au cours duquel il découvre
l’existence d’une dissidence chrétienne qu'il juge hérétique, connue
aujourd’hui sous le nom de catharisme.
1162 Création du royaume d’Aragon.
v.1167 Création de l’“évêché” cathare de Carcassonne.
1179
Le roi d’Aragon donne et alloue à Roger II Trencavel Carcassonne, le Lauragais,
la vallée de l’Aude, le Razès, la terre de Sault, les châteaux de Termes, et de
Minerve et le Minervois.
1206
Fondation par le futur saint Dominique du monastère Sainte-Marie de Prouille,
près de Fanjeaux pour y accueillir des femmes converties de l’hérésie.
1207
Débat théologique entre les prédicateurs cathares et catholiques à Montréal
et à Fanjeaux.
1209
Début de la Croisade contre les Albigeois. Prise de Béziers et de Carcassonne.
Simon de Montfort devient le chef de la Croisade et vicomte de Béziers et de
Carcassonne à la place de Raymond-Roger Trencavel.
1210
Siège de Minerve, de Termes, Coustaussa et Puivert par les croisés de Simon
de Montfort.
1211
Massacre de Bram. Reddition de Cabaret. Siège et bataille de Castelnaudary.
1213 Bataille de Muret. Victoire et mort du roi Pierre II d’Aragon.
1218 Siège de Toulouse par les croisés. Mort de Simon de Montfort.
1224
Amaury de Montfort abandonne Carcassonne ; il cède ses droits sur les
domaines conquis par son père au roi de France Louis VIII.
1226
Croisade du roi Louis VIII dans le Midi. Début de la Guerre “de Limoux et de
Cabaret”. Assemblée cathare de Pieusse : création de l’ “évêché” cathare du Razès.
1228-1239
Première phase de grands travaux sur les fortifications de la Cité de Carcassonne.
1229
Traité de Paris mettant fin à la Croisade albigeoise. Les seigneuries des
Trencavel sont intégrées au domaine royal capétien : création de la
sénéchaussée royale de Carcassonne.
v. 1232
Montségur devient le principal lieu de refuge du catharisme méridional.
1233
Mise en place de l’Inquisition en Languedoc.
1240
Echec du siège de Carcassonne mené par Raymond Trencavel entré en
rebellion contre le roi de France Louis IX. Peyrepertuse devient possession
du roi de France.
1240-1245
Deuxième phase de grands travaux sur les fortifications de la Cité de
Carcassonne (Tour de la Vade).
1241-1242
Enquêtes inquisitoriales en Lauragais. Massacre des inquisiteurs Guillaume
Arnaud et Etienne de Saint-Thibéry à Avignonet.
1242
Ultime tentative de Raymond Trencavel contre Carcassonne.
1244
Siège et reddition de Montségur.
1245-1248
Nouvelle vague d’enquêtes inquisitoriales en Lauragais.
1247
Raymond Trencavel abandonne toute prétention sur les terres de ses ancêtres
en faveur du roi de France. Fondation de la “villeneuve” (la ville basse) de
Carcassonne.
1250-1251 Construction du donjon San Jordi à Peyrepertuse.
1255
Reddition au pouvoir royal du château de Quéribus tenu par le chevalier
Chabert de Barbaira ennemi notoire de l’Eglise et du roi de France. Début des
travaux dans la forteresse royale capétienne de Puilaurens.
1258
Traité de Corbeil signé entre Jacques Ier d’Aragon et le roi de France Louis IX
(Saint Louis) fixant jusqu’au XVIIème siècle (au moment du traité des Pyrénées
en 1659)la frontière entre les royaumes de France et d’Aragon. Début de fortification
des forteresses royales capétiennes et aragonaises le long de la frontière.
1258-1262
Nouvelle vague d’enquêtes inquisitoriales dans la sénéchaussée de Carcassonne.
1271
Rattachement du comté de Toulouse au domaine royal.
1281
Début du conflit entre les couronnes d’Aragon et de France concernant la
frontière des Pyrénées.
Début de la troisième phase de travaux sur les fortifications de la cité de
Carcassonne (Tour du Trésau, Porte Narbonnaise).
1284
Croisade menée par le roi de France Philippe III le Hardi contre l’Aragon.
1285
Complot contre l’Inquisition à Carcassonne.
1295-1296
Troubles contre l’Inquisition à Carcassonne : épisode de “la rage carcassonnaise”.
1303
Révolte des villes de Limoux, Carcassonne et Albi contre l’Inquisition.
1310
L’inquisiteur Bernard Gui fait condamner au bûcher le “bon homme” cathare
Pierre Authié.
1321
Le dernier “bon homme” cathare connu, Guilhem Bélibaste est brûlé à
Villerouge-Termenès.
1329
Les quatre derniers croyants cathares connus sont conduits au bûcher dressé
sur les berges de l’Aude, au pied de Carcassonne.
15
C o m i t é D é p a r te m e n t a l d u To u r i s m e d e l ’ A u d e
Allée Raymond Courrière - 11855 Carcassonne cedex 09 - Tél. 04 68 11 66 00 - Fax 04 68 11 66 01
e-mail : [email protected]
Réalisé avec le concours du Centre d’Etudes Cathares / René Nelli
www.audetourisme.com
Iconographie : Bibliothèque Nationale - Bibliothèque Marciana - Bibliothèque royale de l’Escorial - Crédit photos : Philippe Benoist - Maquette : Guylaine Gilles - Impression : Imprimerie Maraval - 2010
Repères chronologiques
LE CATHARISME
A
U
D
E
C
U
L
T
U
R
E
L
L
E
LA CROISADE ALBIGEOISE
LES CHÂTEAUX DE L’AUDE,
PAYS CATHARE
CO M I T E D E PA RT E M E N TA L D U TO U R I S M E D E L’ A U D E
Pays Carcassonnais
Carcassonne.
La Cité médiévale
ieu de résidence et possession de la puissante famille
des Trencavel aux XI ème et XII ème siècles, la Cité voit son
destin basculer lors de la Croisade albigeoise. A l’issue du
siège de 1209, le vicomte Raymond-Roger Trencavel est fait
prisonnier par les croisés. La Cité et ses domaines sont
confiés au nouveau chef de la Croisade, Simon de Montfort.
Donnée au roi de France en 1224 par Amaury de Montfort son
fils, abandonnant ainsi les droits de sa famille dans le Midi,
Carcassonne devient la tête de pont de l’expansion du
domaine royal dans le Midi à partir de 1226. Elle le demeurera
malgré la tentative avortée de Raymond Trencavel le Jeune
de la reconquérir en 1240. Sauvée de la démolition grâce à
la mobilisation d’érudits carcassonnais comme CrosMayrevieille et grâce à l’action de Prosper Mérimée, la Cité
fera l’objet, au milieu du XIXème siècle, d’un immense chantier
de restauration confié par l’État français à l’architecte
Eugène Viollet-le-Duc. Depuis 1998, la Cité de Carcassonne
est inscrite sur la liste du Patrimoine mondial dressée par
l’Unesco. ■
L
INFORMATIONS PRATIQUES
Cité médiévale : accès libre
Visites guidées organisées par le Centre des Monuments
Nationaux, 1 rue Viollet-le-Duc
Renseignements :
Château et remparts de la Cité de Carcassonne :
• Fermé le 1er janvier, 1er mai, 1er novembre, 11 novembre et
25 décembre
Ouvert :
•Janvier à mars et octobre à décembre de 9 h 30 à 17 h
•Avril à septembre
de 10 h à 18 h 30
Dernière visite une heure avant la fermeture
Tél. : 04 68 11 70 70 - Fax : 04 68 11 70 71
Service Réservation : Tél./Fax : 04 68 11 75 87
e-mail : [email protected]
Site : www.carcassonne.monuments-nationaux.fr
2
L
’ adjectif “cathare” s'emploie couramment pour définir plusieurs
réalités et autant d’“imaginaires”. Au milieu du XIIème siècle, le terme
“cathare” est utilisé par l'Eglise catholique pour désigner les
membres d'une communauté d’“apôtres itinérants” qu'elle
condamne pour la première fois à Bonn et à Cologne, en Rhénanie.
Des communautés “cathares” sont bientôt attestées dans plusieurs
régions d'Europe occidentale (Flandre, Bourgogne, Champagne,
Angleterre) sous différents noms (piphles, publicains, tisserands,
patarins, bougres, albigeois). Cependant, c'est dans le Midi de la
France actuelle et dans les villes du nord et du
centre de l'Italie que le catharisme connaît
l'accueil le plus favorable. Dans toutes ces
régions, les “bons hommes” ou “bonnes
femmes”, “bons chrétiens” ou “bonnes
chrétiennes”, ainsi qu'ils se désignent
eux-mêmes (les qualificatifs de “parfaits” ou
de “parfaites” leur ont été donnés par l'Eglise
catholique),s'organisent en communautés
d'hommes ou de femmes, constituées en
LE CATHARISME
LA CROISADE ALBIGEOISE
LES CHÂTEAUX DE L’AUDE,
PAYS CATHARE
Pays Carcassonnais
Le château
de Saissac
“maisons” selon le modèle de l'Eglise
primitive. Plusieurs communautés
proches constituent une église à
laquelle est rattaché un territoire de
prédication ou diocèse. A la tête de ce
diocèse se trouve un évêque, assisté
d'un Fils majeur et
d'un Fils mineur. Des diacres
assurent le lien de chaque
communauté avec la hiérarchie de chaque
Eglise. Chacun des diocèses est autonome.
En Languedoc, à la veille de la Croisade,
on dénombre quatre églises ou évêchés :
l'église du Toulousain, l'église d'Agen,
l'église d'Albi, l'église du Carcassès. En 1226,
les “bons hommes” créeront un cinquième
évêché, celui du Razès, intégrant la région
de Limoux et celle des Corbières. ■
la veille de la Croisade contre les Albigeois,
Bertrand de Saissac, tuteur du jeune Trencavel,
futur vicomte de Carcassonne et croyant hérétique
notoire est aussi un protecteur des troubadours.
Il reçoit dans son château Peire Vidal et l’on sait que
Raimon de Miraval se moquait de son avarice. Lors de
la Croisade contre les Albigeois, Saissac est pris puis
donné à Bouchard de Marly. En 1231, il revient à
Lambert de Thury, un autre des compagnons de
Simon de Montfort, puis entre à la fin du XIIIème siècle
dans le patrimoine de la famille des Lévis-Mirepoix.
Le château est ensuite en grande partie rebâti au
XVIème et au XVIIème siècles. Il est aussi adapté aux
progrès de l'artillerie. Le château subira en 1862
l’assaut de chercheurs d’hypothétiques trésors qui
finiront de le dégrader. Ouvert à la visite, il est
aujourd'hui en cours de restauration. Deux salles
restaurées hébergent une muséographie sur le Trésor
monétaire de Saissac composé de 2000 deniers du
XIIIème siècle. ■
A
INFORMATIONS PRATIQUES
Château de Saissac :
• Fermé en janvier
Ouvert :
•Février/Mars/Novembre/Décembre de 10 h à 17 h
(les week-ends, jours fériés et vacances scolaires
sauf le 25 décembre)
• Avril/Mai/Juin/Septembre
de 10 h à 18 h
• Juillet/Août
de 9 h à 20 h
• Octobre
de 10 h à 17 h
Dernière visite 30 minutes avant la fermeture
Tél./Fax château : 04 68 24 46 01
e-mail : [email protected]
Site : www.saissac.fr
3
Pays Carcassonnais
Pays de la Haute Vallée de l’Aude
Les châteaux
de Lastours
Le château
de Puilaurens
Le village médiéval de Cabaret
e site de Lastours, avec son village
LCroisade
fortifié de Cabaret déserté après la
et ses quatre châteaux qui
occupent le sommet d’un éperon
rocheux dominant les vallées de
l’Orbiel et du Grésillou, appartient lui
aussi à l’histoire du catharisme
méridional. Sous la protection des
seigneurs locaux, de nombreux
hérétiques ont habité le village fortifié dont les ruines sont
fouillées depuis plus de vingt ans par les archéologues.
Vers 1200, le village est fréquenté par l’évêque cathare
Pierre Isarn. Durant la Croisade, Cabaret ne se rendra qu’en
1211. Entre 1223 et 1229, l’activité des cathares est de
nouveau intense à Cabaret et, en 1226, cette place
forte résiste puissamment à la Croisade du roi Louis VIII.
L’épisode est connu sous le nom de “guerre de Limoux et
de Cabaret”. Les défenseurs de Cabaret déposeront les
armes en 1229. C’est alors qu’a commencé le déplacement
de l’habitat vers l'emplacement actuel du village.
Vers 1238, le site est réaménagé par le pouvoir royal ;
les quatre forteresses toujours présentes sur l’éperon
sont édifiées et sont intégrées à la défense du sud du
royaume de France. On accède désormais au site de
cabaret par l'ancienne usine de draps Rabier,
transformée en musée consacré à une présentation
de l’exposition archéologique, depuis l'époque galloromaine jusqu'à nos jours. ■
INFORMATIONS PRATIQUES
• Fermé en janvier
Ouvert :
• Février/Mars/Novembre/Décembre
de 10 h à 17 h
(les week-ends et vacances scolaires)
• Avril/Mai/Juin/Septembre
de 10 h à 18 h
• Juillet/Août
de 9h à 20h
• Octobre
de 10 h à 17 h
Ouvert toute l’année pour les groupes sur réservation
Tél./Fax : 04 68 77 56 02
e-mail : [email protected]
4
Un christianisme dissident
jusqu’à l’hérésie
L
es communautés cathares ne sont pas étrangères à la
spiritualité chrétienne dominante de leur époque. Bien au
contraire, elles réclament, à l'instar d'autres mouvements
religieux réformateurs contemporains, un retour au modèle de
l'Eglise des premiers temps du christianisme. Elles condamnent
ainsi l'Eglise romaine au prétexte de ce qu'elle ne respecte pas
les idéaux du Christ. Les “bons hommes” se considèrent comme
les seuls vrais disciples des Apôtres. Ils pratiquent comme eux
la pauvreté absolue et travaillent de
leurs mains pour vivre. Ils interprètent
différemment les Ecritures, refusent
certaines croyances et contestent la
doctrine des sept sacrements fixée par
les théologiens catholiques dès le
début du XIIème siècle. Ils ne vénèrent
pas la Croix , instrument du supplice du
Christ par les hommes. Selon eux le
Christ est pur esprit envoyé sur terre
par Dieu afin d’apporter aux hommes
le baptême par l'Esprit Saint, donné
par imposition des mains et transmis, depuis les Apôtres, de
chrétien en chrétien. C’est l’unique instrument du Salut. Pour
les communautés de “bons hommes”, le monde matériel est
une illusion diabolique, une prison pour les âmes, bonnes de
toute éternité, en attente d'être sauvées. Ils prêchent par
l'exemple la pratique des préceptes évangéliques en se référant
au Nouveau Testament.
Leur morale chrétienne, où n'interviennent ni la menace de
l'Enfer éternel ni la notion de libre-arbitre, les mène sur le
chemin du seul “Bien” : ce “Royaume de Dieu” qui n'est pas
“de ce monde”. ■
e site de Puilaurens,
un piédestal haut de
697 mètres, est occupé
par un château qui, depuis
au moins le XIème siècle,
verrouillait l'une des portes
du Fenouillèdes. Il est alors la propriété de la famille de
Fenouillet. A l’époque de la Croisade albigeoise, le
château appartient au lignage des Saissac, protecteurs
des cathares. On sait par des bribes de témoignages que
Puilaurens sert de refuge à plusieurs Bons Hommes. Après
la Croisade, Puilaurens devient l’un des avant-postes du
royaume de France. Il subit de nombreuses modifications
qui en font l’archétype des forteresses royales du sud du
royaume de France. Au XVème siècle, le château repousse à
deux reprises les assauts de troupes espagnoles. Devenu
inutile à la fin du XVIIème siècle après la
signature du Traité des Pyrénées
(1659), il est définitivement abandonné à la Révolution. Le village
actuel de Lapradelle-Puilaurens,
dans la vallée, est peut-être le
résultat du déplacement du village
initial, situé près du château
jusqu’au quatorzième siècle. ■
L
INFORMATIONS PRATIQUES
• Fermé en janvier et du 16 novembre au 31 décembre
Ouvert :
• Février, avril et du 1er octobre au 15 novembre
• Mars(week-end)
• Mai
• Juillet/Août
Dernière visite 30 minutes avant fermeture
Tél./Fax : 04 68 20 65 26
e-mail : [email protected]
Site : www.pays.axat.org
de 10 h à 17 h
de 10 h à 17 h
de 10 h à 18 h
de 9 h à 20 h
5
Pays de la Haute Vallée de l’Aude
Pays
Pays Corbières-Minervois
Corbières-Minervois
Le château
de Puivert
Le château
d’Aguilar
Le musée du Quercorb
ux XI et XII èmes siècles,
le Quercorb, région de
Chalabre et Puivert, est tour à
tour sous la domination des
maisons de Toulouse et de
Carcassonne-Béziers. Au XIIème siècle, les Congost,
seigneurs de Puivert, sont des protecteurs du catharisme.
Pris par les croisés en 1210, le château devient la propriété de deux seigneurs français, Lambert de Thury tout
d’abord puis Pons de Bruyères. Lors de la reconquête
occitane des années 1220, la place est libérée par Loup
de Foix. Au début du XIVème siècle, un nouveau château est
construit.Les décors sculptés de la salle des Musiciens
dans le donjon témoignent du raffinement apporté à
son aménagement, destiné aux fonctions de résidence
seigneuriale plutôt que de forteresse.
Le village de Puivert abrite le musée du Quercorb dédié
à l’artisanat de cette région. On y découvre les restitutions
d'une ancienne forge et d'une cuisine rurale.
Au deuxième étage, un instrumentarium est consacré
à la musique médiévale. Les moulages des culots
sculptés de la salle des Musiciens et les reproductions
des huit instruments de musique figurés
par les artistes y sont exposés. ■
A
INFORMATIONS PRATIQUES
Le château :
Ouvert :
• Du 1er mai au 15 novembre
de 9 h à 19 h
• Du 15 décembre au 30 avril
de 10 h à 17 h
(fermé le samedi hors vacances scolaires toutes zones)
de 10 h à 17 h
Tél. : 04 68 20 81 52
e-mail : [email protected] - Site : www.chateau-de-puivert.com
Musée du Quercorb :
• Fermé de Janvier au 4 avril et du 2 novembre au 31 décembre
Ouvert :
• Du 5 avril au 14 juillet et septembre
de 10 h 30 à 12 h 30 et de 14 h à 18 h
• De mi-juillet au 31 août
de 10 h à 19 h
• Du 1er octobre au 2 novembre
de 14 h à 17 h
Tél./Fax : 04 68 20 80 98
e-mail : [email protected] - Site : www.quercorb.com/musee
6
En Languedoc, ces chrétiens dissidents
sont, un temps, mieux acceptés
que partout ailleurs.
C
’ est dans le Midi de la France que les communautés de “bons
hommes” et de “bonnes femmes” connaissent une relative
prospérité. Depuis les berges de la Garonne jusqu'aux rives de la
Méditerranée, durant un court Âge d'or, elles bénéficient du soutien
d'une partie des familles nobles et de l'adhésion de plusieurs
générations de fidèles. Avec leur message chrétien différent, fait de
proximité et d'exemplarité, elles vont participer, avec d'autres
facteurs sociaux, des desseins d'une société ouverte. Les églises
cathares s'installent principalement sur le territoire des trois grandes
principautés formées par le comté de Toulouse, la vicomté d'Albi,
Carcassonne et Béziers et le comté de Foix. Comme les troubadours,
les “bons hommes” fréquentent les principales cours seigneuriales
du Midi ; ils prêchent dans les
bourgs fortifiés au milieu d’une
population familière des
discussions théologiques. En
concurrence directe avec l'Eglise
catholique, les communautés
cathares deviennent dans
certaines régions du Midi,
comme en Lauragais, en
Corbières, en Cabardès, au cœur
de la Montagne Noire ou en Razès, l'Eglise naturelle et familiale,
la seule à proposer un nouvel espoir de Salut. ■
lément essentiel de la défense des Corbières,
le site d’Aguilar est fortifié dès la fin du XIème siècle.
Il se trouve alors dans la mouvance des seigneurs de
Termes, vassaux des comtes de Carcassonne. Le sort
de ce château est dès lors lié à celui de cette famille
qui figure parmi l’une des plus hostiles aux armées
de la Croisade albigeoise avant que son dernier
représentant, Olivier de Termes, ne se soumette au roi
de France Louis IX pour devenir l’un de ses plus fidèles
chevaliers. A partir de 1260, le château est intégré au
domaine royal. Il rejoint la liste des forteresses
royales destinées à protéger la frontière sud
du royaume face à l’Aragon. Occupé
à deux reprises par les Espagnols
au XV ème siècle, il perdra tout intérêt
stratégique après la signature du
Traité des Pyrénées. ■
E
INFORMATIONS PRATIQUES
• Fermé de mi-novembre à fin mars
Ouvert :
de 10 h à 18 h
• Du 1er avril au 15 juin
• Du 16 juin au 30 septembre
de 9 h à 19 h
er
• Du 1 octobre au 15 novembre
de 11 h à 17 h
Dernière visite 15 minutes avant la fermeture
Renseignements :
Tél. : 04 68 45 51 00 - Fax : 04 68 45 49 97
e-mail : [email protected]
7
Pays de la Haute Vallée de l’Aude
Pays Corbières-Minervois
Le château
de Termes
Puis vint le temps
des inquiétudes et des guerres...
L
entionné pour la première fois en 1110, le château de
M
Termes fut jusqu’au début du XIII siècle le siège
de l’une des plus importantes familles seigneuriales du
ème
Midi dans la mouvance des comtes de Carcassonne. Son
siège de juin 1210 par les troupes de Simon de Montfort
le rendra célèbre. Une exposition “1210, le siège du
château de Termes” retrace cet épisode. Sa reddition, le
23 novembre 1210, après quatre mois d’un siège épique
et exemplaire des techniques militaires de l’époque,
brise le verrou de résistance des Corbières. Le château de
Raymond de Termes est donné
à Alain de Roucy et devient par
la suite l’une des forteresses
royales gardant la frontière avec
l’Aragon. Sa démolition sera
ordonnée en 1653 par Louis XIII
qui le fera miner. ■
INFORMATIONS PRATIQUES
• Fermé en janvier, février et mi-décembre.
(ouverture sur rendez-vous pour les groupes)
Ouvert :
• Mars, novembre et jusqu’à mi-décembre
(week-ends, jours fériés et vacances scolaires)
de 10 h à 17 h
• Avril/Mai/Juin/Septembre/Octobre
de 10 h à 18 h
• Juillet et août
de 10 h à 19 h 30
Tél./Fax : 04 68 70 09 20
Hors saison : 04 68 70 10 71
e-mail : [email protected]
Site : www.chateau-termes.com
8
’ Eglise catholique, poussée par son souci constant de
systématisation de la foi chrétienne et d'élaboration d'une
dogmatique encadrée d'obligations religieuses strictes,
s'inquiète de la propagation des croyances cathares.
Rome est habituée à la disparition rapide des tentations
hérétiques, grâce à la soumission des puissants à son égard.
Elle n'a donc de cesse d'éradiquer l'hérésie des “bons
hommes” du Midi. Elle les appelle bientôt “albigeois” pour
entretenir la confusion avec les habitants des régions qui sont
censés les protéger. La papauté décide de mettre au pas les
féodalités méridionales qui sans en avoir favorisé l'expansion
ont laissé s'épanouir les communautés cathares.
Au tout début du XIIIème siècle, les missions cisterciennes qui
sillonnent les villes et les campagnes du Toulousain et du
Carcassès ne rencontrent aucun succès. Le mode de prédication
fondé sur le dialogue évangélique et la pastorale portée au plus
près des populations du Lauragais — préconisé par l'évêque
Diègue d'Osma et le futur Saint Dominique — est trop nouveau
pour porter rapidement ses fruits.
Dès 1209, le pape Innocent III lance la première guerre sainte en
Europe, la croisade contre les Albigeois. Elle vise en priorité le
comte de Toulouse et la noblesse méridionale, peu ou prou
protectrice des hérétiques. Cette campagne, longue de
vingt ans, faite de sièges et de batailles rangées, de tractations
diplomatiques et d'épisodes de guérillas, sera un échec
religieux mais un succès politique… ou une défaite ; c'est selon.
En 1229, avec l'intervention du roi de France dans le conflit et la
reddition du comte de Toulouse, c’en est fini de la relative
autonomie ou impéritie politique des seigneurs méridionaux.
Mais, malgré les horribles bûchers collectifs allumés sur les
chemins guerriers de la Croisade, les communautés cathares
restent bien vivantes. ■
Le château
d’Arques
u XIIème siècle, Arques est un village
fortifié dans la mouvance de la
puissante maison de Termes. Son sort
bascule après la Croisade. En 1231, alors
que le pouvoir royal s’installe dans les
anciens domaines des Trencavel, la
seigneurie d’Arques est donnée à Pierre
de Voisins, ancien lieutenant de Simon de
Montfort. À la fin du XIII ème siècle, son fils
Gilles de Voisins, rebâtit le village sous la
forme d’une bastide et commence la
construction du château actuel. Au début
du XIVème siècle, le village abritera encore une petite
communauté cathare. Au centre du village la maison
natale de Déodat Roché, érudit et spiritualiste, tentant de
faire revivre dans ses ouvrages l'idée d'un catharisme
contemporain, est ouverte au public et présente une
exposition permanente sur le catharisme et les différentes
manières d’aborder cette dissidence
médiévale au cours de l’Histoire. ■
A
INFORMATIONS PRATIQUES
• Fermé en janvier, février et décembre
Ouvert :
• Mars/Octobre/Novembre
de 10 h à 13 h et de 14 h à 17 h
• Avril/Mai/Juin/Septembre
de 10 h à 13 h et de 14 h à 18 h
• Juillet/Août
de 10 h à 19 h
Tél. : 04 68 69 84 77 (château)
04 68 69 85 62 / 04 68 69 82 87
Fax : 04 68 69 82 03 (mairie)
e-mail : [email protected]
Site : www.chateau-arques.fr
Maison Déodat Roché :
• Fermée en en janvier, février et décembre
Ouvert :
• Mars/Octobre/Novembre de 10 h 30 à 13 h 30 et de 14 h 30 à 17 h 30
• Avril/Mai/Juin/Septembre de 10 h 30 à 13 h 30 et de 14 h 30 à 18 h 30
• Juillet/Août
de 10 h 30 à 19 h 30
Dernière visite 30 minutes avant la fermeture
Tél : 04 68 69 82 87 - 04 68 69 85 62 (Mairie)
Fax : 04 68 69 82 03 - 04 68 69 82 87
9
Pays Corbières-Minervois
Pays
Pays Corbières-Minervois
Corbières-Minervois
Le château de
Villerouge-Termenès
La forteresse royale
de Peyrepertuse
es premières traces écrites
LTermenès
mentionnant Villerougeremontent au début
du XII ème siècle. De 1110 à la
Révolution, le château et le village
appartiennent aux puissants
archevêques de Narbonne. Ils
sont le siège de l’une des onze
baylies de l’Archevêché. Le village
fut le malheureux théâtre
historique du bûcher de Guilhem
Bélibaste, dernier Bon Homme
connu. Né à Cubières, il assassina
un berger de Villerouge avant de
s’enfuir en Catalogne. Après avoir été trahi et capturé, il
fut rendu après son procès à son seigneur temporel,
l’archevêque de Narbonne, Bernard de Farges, qui le fit
brûler vif en 1321. A l'intérieur du château, un parcours
guidé est proposé au visiteur afin qu'il découvre la vie
de Guilhem Bélibaste et l'importance de la seigneurie de
Villerouge-Termenès dans les possessions des
archevêques de Narbonne au XIV ème siècle. Commentaires
audios, vidéos, dioramas, diaporamas, mannequins
et fresques murales permettent de s'immerger
complètement dans le monde de Guilhem Bélibaste et
des derniers cathares. Dans l'aile ouest du
château, le visiteur gourmet ou curieux découvrira
la Rôtisserie médiévale qui propose des plats
caractéristiques du Moyen Âge. ■
INFORMATIONS PRATIQUES
10
• Fermé en janvier
Ouvert :
• Mars (tous les week-ends )
de 10 h à 17 h
•Avril/Mai/Juin/Septembre jusqu’au 15 octobre de 10 h à 13 h et de 14 h à 18 h
(non stop le week-end)
• Juillet/Août
de 10 h à 19 h 30
• Du 16 0ctobre à mi-décembre
de 10 h à 17 h
(les week-ends, jours fériés)
• Vacances de Toussaint
de 10 h à 13 h et de 14 h à 17 h
(Pour les groupes : ouvert toute l’année sur réservation)
Dernière visite 1 h avant fermeture
Tél. : 04 68 70 09 11 - Fax : 04 68 70 04 37
e-mail : [email protected] - Site : www.villerouge.fr
eyrepertuse veille du haut
d’un formidable promontoire
sur le sud des Corbières, la
plaine du Fenouillèdes et sur
l’ancienne frontière francoaragonaise. Un village fortifié
est mentionné pour la première
fois sur le site en 1050. Au début
du XIIème siècle, il passe sous la suzeraineté de
Barcelone, puis, à partir de 1162, sous celle des rois
d’Aragon. Ce qui laisse Peyrepertuse au dehors de la
Croisade jusqu’à l’entrée de Pierre II d’Aragon dans le
conflit. En 1217, Guilhem de Peyrepertuse rend toutefois
hommage à Simon de Montfort avant de se rebeller
contre l’Eglise et le roi de France entre 1224 et 1229.
Peyrepertuse aura sensiblement le même destin que
son voisin Quéribus. Son seigneur remettra le château
en novembre 1240 à Jean de Belmont, le chambellan du
roi de France. A partir de 1242, des travaux gigantesques
vont faire de Peyrepertuse un élément essentiel
du dispositif de défense du royaume de
France face à l’Aragon.
L’ampleur de la construction, l’assemblage
judicieux et complexe des éléments défensifs
par les ingénieurs royaux en font le plus
remarquable exemple d’architecture militaire
du Midi de la France. ■
P
Les procédures de l’Inquisition
réussissent là où les armées
de la Croisade ont échoué...
E
n 1233, le pape Grégoire IX fonde un système juridique
pénal original : l'Inquisition.
Il la confie aux ordres mendiants, principalement dominicains et
franciscains. Lorsque c’est nécessaire la population méridionale
comparaît devant les juges de ce nouveau tribunal religieux. En
quelques années d'action méthodique, la pression constante
exercée par les inquisiteurs de mieux en mieux organisés, la
prédication des ordres mendiants et les profonds changements
de la société médiévale méridionale ont raison des réseaux de
fidélité au catharisme. La reddition de la forteresse de
Montségur en 1244 et le bûcher de plus de deux cents membres
de la communauté cathare qui s'y étaient réfugiés poussent
bon nombre de “bons hommes”, réduits à la clandestinité, à
fuir vers la Lombardie et la Catalogne. L'Inquisition, qu'il faut
bien percevoir comme une institution redoutablement efficace
et professionnelle, s'acharne méticuleusement durant près
d'un siècle, à faire disparaître jusqu'au moindre souvenir des
croyances cathares. En brisant les liens sociaux, en confortant
les règlements politiques des conflits passés, en légitimant par
un droit nouveau la spoliation des biens des féodalités
méridionales compromises avec l'hérésie et donc leur
disparition, elle restaure l'unicité de la religion et du pouvoir.
Mais à quel prix…
L'arrestation des “bons hommes” Jacques et Pierre Authier en
1309 marque la fin de la dissidence en Languedoc. Les registres
de l'Inquisition ne mentionnent plus que quelques survivances
hérétiques, comme dans les Corbières. L'arrestation puis le
bûcher en 1321 à Villerouge-Termenès de Guilhem Bélibaste,
dernier “bon homme” connu, met un terme quasi définitif à
cette triste histoire des communautés cathares dans le Midi. ■
INFORMATIONS PRATIQUES
Forteresse de Peyrepertuse - Duilhac sous Peyrepertuse :
• Fermé les 3 dernières semaines de janvier
Ouvert :
de 10 h à 17 h
• 1er semaine de janvier, février, novembre et décembre
• Mars et octobre
de 10 h à 18 h
• Avril/Mai/Juin/Septembre
de 9 h à 18 h
• Juillet/Août
de 9 h à 20 h
Dernière visite 20 minutes avant fermeture
Tél. : 04 68 45 40 55 (Mairie) - Portable : 06 71 58 63 36
Fax : 04 68 45 24 05 (Mairie)
e-mail : [email protected]
Site : www.chateau-peyrepertuse.com
11
Pays
Pays Corbières-Minervois
Corbières-Minervois
Le Pays Cathare
à la carte
Le château de
Quéribus
Le village de Cucugnan
ominant les Corbières mériD
dionales, Quéribus n’apparaît
dans les textes qu’en 1020. Il est
l’un des châteaux majeurs de la
frontière septentrionale du
royaume d’Aragon à partir de 1162.
On sait peu de choses de son rôle
pendant la Croisade albigeoise. Commandé par Chabert de
Barbaira, il sert quelquefois de refuge à l’“évêque” cathare
du Razès, Benoît de Termes qui d’ailleurs y mourra. Après
la chute de Montségur en 1244, Quéribus accueille les derniers rebelles au nouvel ordre imposé par le roi de France et
l’Eglise. Cette situation n’est pas tolérée par la Couronne de
France qui contraint par la force Chabert de Barbaira à
abandonner la citadelle en 1255. Devenue forteresse royale,
Quéribus, réaménagée, surveille la frontière entre les
royaumes de France et d’Aragon. Le village fortifié de
Cucugnan relève, au début du XIII ème siècle, des seigneurs
de Peyrepertuse. Au cours de la Croisade, la famille de
Cucugnan est une adversaire acharnée des croisés. En 1240,
Pierre de Cucugnan apporte son aide à Raymond Trencavel
lors du siège de la Cité de Carcassonne. L’église du village
actuel abrite une statue de vierge enceinte du XVIème siècle.
Le billet d’entrée du château de Quéribus donne droit à
l’accès à un théâtre de poche. Un nouveau spectacle audiovisuel dédié au célèbre conte du curé de Cucugnan y est
présenté. Cette œuvre de l’écrivain audois Achille Mir
(1822-1901) sera reprise plus tard par Alphonse Daudet. ■
INFORMATIONS PRATIQUES
• Fermé en janvier après les vacances scolaires,
le 1er janvier et le 25 décembre
Ouvert :
• Janvier, novembre et décembre de 10 h à 17 h
• Février
de 10 h à 17 h 30
• Mars
de 10 h à 18 h
• Avril/Mai/Juin/Septembre de 9 h 30 à 19 h
• Juillet/Août
de 9 h à 20 h
• Octobre
de 10 h à 18 h 30
Tél./Fax : 04 68 45 03 69
e-mail : [email protected]
Site : www.cucugnan.fr
12
La Paix du roi.
Le temps des fort eresses royales.
L
a Croisade apporte un changement de taille dans
l'organisation politique du Midi de la France. Après vingt ans de
guerre, la “Paix du Lys et de la Croix” conclue en 1229 permet à
la Couronne de France d'avoir accès à la Méditerranée. Les
territoires acquis par le roi de France Louis IX, le futur Saint
Louis, constitueront les sénéchaussées de Beaucaire et de
Carcassonne. Tandis qu'une nouvelle administration royale se
met progressivement en place et que de nouveaux seigneurs,
anciens croisés ou non, s'implantent dans le Midi, les Corbières
et les Pyrénées deviennent l’enjeu du tracé d'une nouvelle
frontière entre le royaume de France et la couronne d'Aragon.
Quéribus, la dernière citadelle des Corbières méridionales est
conquise en 1255 mettant un terme presque définitif à toute
résistance au nouveau pouvoir en place. La signature du Traité
de Corbeil en 1258 fixe, jusqu'au Traité des Pyrénées sous
Louis XIV et l'annexion du Roussillon à la France, les limites des
deux pays. Pour défendre son territoire au sud, le pouvoir royal
construit ou réaménage une ligne de forteresses toutes plus
impressionnantes les unes que les autres, commandées à partir
de Carcassonne. Témoins historiques d'un monde méridional
en perpétuelle transformation économique, sociale et
culturelle, elles sont aujourd’hui encore les hauts lieux de la
mémoire de ce territoire : le Pays Cathare. ■
vec le passeport des sites du Pays Cathare,
visitez les 20 châteaux, abbayes et musées du
Pays Cathare dans les meilleures conditions. En vente
à l’accueil de chaque monument, il vous permet de
bénéficier d’avantages et de réductions.■
A
INFORMATIONS PRATIQUES
Soyez prudents dans vos ascensions et vos visites, veillez à être
bien chaussés, surveillez tout particulièrement les enfants et tenez
les chiens en laisse.
Respectez les sentiers et la propreté des lieux, les sites et la nature
méritent toute votre attention, évitez de cueillir des fleurs, de
déplacer des pierres et de faire des feux.
Nous vous rappelons aussi que toutes fouilles sont interdites sans
autorisation préalable. Des stages et des chantiers archéologiques
sont organisés chaque année, contactez-nous, nous vous
renseignerons.
C'est dans le souci de préserver ces sites sauvages et de restaurer
ces témoins de pierre que les propriétaires privés et publics des
monuments demandent une participation aux visiteurs. C'est grâce
à l'effort de tous que ce patrimoine pourra être conservé et transmis
aux générations futures.
Association des Sites du Pays Cathare
14, rue du 4 septembre - 11000 Carcassonne
Tél. : 04 68 11 37 97 - Fax : 04 68 11 37 96
e-mail : [email protected]
Site : www.payscathare.org
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Quel souvenir pour quelle mémoire ?
A ujourd'hui le Centre d'Etudes Cathares / Centre René Nelli fait du
catharisme un sujet d'études privilégié afin que, remis au cœur de la
société féodale méridionale et des autres dissidences, ce moment
d'histoire abordé de manière critique continue de fonder une forte
mémoire régionale. Dans ce but, le Conseil Général de l’Aude, la Région
Languedoc-Roussillon et la ville de Carcassonne soutiennent l’action de
cette association. Au cœur de Carcassonne, dans la demeure où vécut
l’écrivain Joë Bousquet, devenue la Maison des Mémoires l’association
s’attache depuis plus de vingt ans à mettre en œuvre les moyens d’une
recherche historique de qualité sur le catharisme et les dissidences
médiévales, au service du plus grand nombre.
Fondé en 1981 par Robert Capdeville et l’écrivain, historien et romaniste René
Nelli, le centre met à la disposition de tous une médiathèque spécialisée de près
de 12000 documents. Son service de documentation permet aujourd’hui de
répondre à l’ensemble des questions de tous ceux qui souhaitent obtenir des
renseignements sur le catharisme, la société médiévale méridionale, l’histoire
des sites-pôles et des lieux de mémoire du Pays Cathare.
Le Centre d’Etudes Cathares édite une revue scientifique sur les dissidences
européennes (Heresis)et un magazine trimestriel sur le catharisme, les hérésies,
l’histoire médiévale du Midi de la France et le Pays Cathare (Histoire du
Catharisme). Il organise plusieurs fois par an des journées de découverte en
Pays Cathare et offre à tous des services adaptés (conférences, expositions,
accueil de scolaires).
CENTRE D’ÉTUDES CATHARES/RENÉ NELLI
Maison des Mémoires - 53, rue de Verdun - BP 197
11004 Carcassonne Cedex
Tél. : 04 68 47 24 66 / 09 50 35 37 40 - Fax : 04 68 72 77 55
Site : http://cecnelli.unblog.fr
e-mail : [email protected]
Conseil bibliographique
Histoire du catharisme Magazine. Centre d’Etudes Cathares. 11 numéros
disponibles, 2008-2010
Simon de Montfort. Michel Roquebert, Editions Perrin, coll. Tempus, 2010
Les mots du catharisme. Anne Brenon, Presses Universitaires du Mirail, 2010
Cathares en Languedoc. Charles Peytavie. Nicolas Gouzy, Philippe Jarbinet,
Guy Jungblut, Editions Empreintes, 2009
La religion cathare : Le Bien, le Mal et le salut dans l’hérésie. Michel Roquebert,
Editions Perrin, coll. Tempus, 2009
Les cathares. Albigeois et “bons hommes”. Jean-Louis Biget, Editions Gisserot,
2008
Le vrai visage du catharisme. Anne Brenon, La Louve éditions, 2008
Les cathares en Languedoc. Charles Peytavie, éditions Romain Pages, coll.
Carnet Midi Libre, 2004
Le Pays cathare. Les religions médiévales et leurs expressions méridionales.
Jacques Berlioz, dir. Points Seuil Histoire, 2000
14
Centres de ressources
L’Association des Sites du Pays Cathare
L’association des Sites du Pays Cathare, créée en 2000, regroupe
20 propriétaires de monuments. Ces châteaux, abbayes ou musées ont
tous en commun leur lien avec l’histoire du catharisme en Occitanie.
Partenaires actifs du programme départemental Pays Cathare, mis en
place par le Conseil Général de L’Aude, les propriétaires de sites
entendent mettre leur patrimoine au service du développement
économique, social et culturel des territoires audois dont ils sont les
étendards.Grâce à des actions collectives de promotion, de valorisation
et d’animation, l’association permet à des visiteurs de plus en plus
nombreux de découvrir l’histoire du Pays Cathare et de mieux circuler
entre les différents sites.
Association des Sites du Pays Cathare
14, rue du 4 septembre - 11000 Carcassonne
Tél. : 04 68 11 37 97- Fax : 04 68 11 37 96
e-mail : [email protected]
L’Association des Guides et Conférenciers du Pays Cathare
L'association des Guides et Conférenciers du Pays Cathare regroupe une vingtaine de guides professionnels à votre service pour tout type de visite. Guides
interprètes nationaux ou régionaux, conférenciers, accompagnateurs en montagne, conférenciers Ville d’Art et d’Histoire, … Notre association, riche d’une
expérience depuis plus de 15 ans, s’inscrit dans la démarche Pays Cathare du
département de l’Aude qui garantit la qualité des prestations touristiques.
Toute l’année, nous proposons des services en plusieurs langues : français,
anglais, allemand, espagnol, italien, catalan, occitan, japonais, langue des
signes... Pour organiser vos visites, nous mettons à votre disposition un
contact unique pour l'ensemble de vos demandes.
Association des Guides et Conférenciers du Pays Cathare
Tél. : 04 68 71 66 68
Site : www.guidespayscathare.com
e-mail : [email protected]
Le Centre d’Archéologie Médiévale du Languedoc
Le Centre d’Archéologie Médiévale du Languedoc, créé en 1976 pour
développer l’archéologie médiévale dans cette région, rassemble
désormais les travaux et les documents des chercheurs des régions
Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées, Provence-Alpes-Côte d’Azur et
Rhône-Alpes. Sa vocation est de favoriser les échanges de vues entre
chercheurs et de vulgariser les résultats des archéologues auprès du
grand public. Il publie à cet effet une revue scientifique annuelle,
Archéologie du Midi Médiéval, consacrée à l’archéologie du Moyen Age
méridional (V ème - XV ème siècles) et qui, outre des articles de fond, des
notes et des documents, contient une bibliographie régionale. Il édite
également des suppléments à la revue (le dernier en date est consacré à
la forteresse de Peyrepertuse) et des actes de colloque (les stèles
discoïdales, l’ordre de Grandmont). Le Centre d’Archéologie Médiévale
du Languedoc publie également une collection de plaquettes de
vulgarisation consacrée aux châteaux, cités médiévales et abbayes
du Languedoc-Roussillon et de Midi-Pyrénées.
Centre d’Archéologie Médiévale du Languedoc
5, rue de l’Olivier - 11000 Carcassonne
Tél. : 04 68 71 21 17 - e-mail : [email protected]
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