Seminaire d’analyse de Caen Autour du théorème de l’indice d’Atiyah Singer Ph Durand CNAM PARIS 17 juin 2014 Presentation 1 Introduction Presentation 1 Introduction 2 L’indice analytique d’un opérateur élliptique Presentation 1 Introduction 2 L’indice analytique d’un opérateur élliptique 3 L’indice topologique. Presentation 1 Introduction 2 L’indice analytique d’un opérateur élliptique 3 L’indice topologique. 4 Le théorème d’Atiyah Singer et les différentes démonstrations. Presentation 1 Introduction 2 L’indice analytique d’un opérateur élliptique 3 L’indice topologique. 4 Le théorème d’Atiyah Singer et les différentes démonstrations. 5 L’approche initiale Presentation 1 Introduction 2 L’indice analytique d’un opérateur élliptique 3 L’indice topologique. 4 Le théorème d’Atiyah Singer et les différentes démonstrations. 5 L’approche initiale 6 Le noyau de la chaleur déterministe ou probabiliste ? Presentation 1 Introduction 2 L’indice analytique d’un opérateur élliptique 3 L’indice topologique. 4 Le théorème d’Atiyah Singer et les différentes démonstrations. 5 L’approche initiale 6 Le noyau de la chaleur déterministe ou probabiliste ? 7 Bibliographie I) Introduction Théorème de l’indice L’origine de ce théorème commence par l’analyse, en particulier l’étude des opérateurs différentiels et pseudo-différentiels. Ce théorème relie l’analyse des équations aux dérivées partielles et la topologie différentielle. Il évoque une certaine quantité appelée indice d’un opérateur elliptique. On peut par exemple montrer que l’indice d’un opérateur de Dirac bien choisi, sur une variété (analyse) fourni un invariant topologique sur la variété caractéristique d’Euler Poincaré I) Introduction Théorème de l’indice L’origine de ce théorème commence par l’analyse, en particulier l’étude des opérateurs différentiels et pseudo-différentiels. Ce théorème relie l’analyse des équations aux dérivées partielles et la topologie différentielle. Il évoque une certaine quantité appelée indice d’un opérateur elliptique. On peut par exemple montrer que l’indice d’un opérateur de Dirac bien choisi, sur une variété (analyse) fourni un invariant topologique sur la variété caractéristique d’Euler Poincaré Indice d’un opérateur élliptique Le cas le plus simple : envisager des espaces vectoriels E et F , de dimensions respectives n et k, et pour opérateur une application linéaire f du premier espace vers le second. On peut établir l’indice de l’application linéaire f a partir de la formule bien connue : I) Introduction Algèbre linéaire Le cas le plus simple : envisager des espaces vectoriels E et F , de dimensions respectives n et k, et pour opérateur une application linéaire f du premier espace vers le second. On peut établir l’indice de l’application linéaire f a partir de la formule bien connue : I) Introduction Algèbre linéaire Le cas le plus simple : envisager des espaces vectoriels E et F , de dimensions respectives n et k, et pour opérateur une application linéaire f du premier espace vers le second. On peut établir l’indice de l’application linéaire f a partir de la formule bien connue : Algèbre linéaire dimE = dim(kerf ) + dim(imf ) (1) I) Introduction Algèbre linéaire Le cas le plus simple : envisager des espaces vectoriels E et F , de dimensions respectives n et k, et pour opérateur une application linéaire f du premier espace vers le second. On peut établir l’indice de l’application linéaire f a partir de la formule bien connue : Algèbre linéaire dimE = dim(kerf ) + dim(imf ) (1) Pour pour introduire l’indice de l’application linéaire, on peut utiliser le théorème de la base incomplète qui donne des décompositions des espaces de départ et d’arrivée pour L, L0 bien choisis : Rn = kerf ⊕ L Rk = imf ⊕ L0 (2) I) Introduction Indice d’une application linéaire Ainsi, on voit que f réalise un isomorphisme de L dans Imf , un simple calcul donne : dim(kerf )−(dimRk −dim(imf )) = dim(kerf )−(dim(cokerf )) = n−k (3) Cette dernière quantité représente l’indice de l’application linéaire f . Par analogie, on définit : I) Introduction Indice d’une application linéaire Ainsi, on voit que f réalise un isomorphisme de L dans Imf , un simple calcul donne : dim(kerf )−(dimRk −dim(imf )) = dim(kerf )−(dim(cokerf )) = n−k (3) Cette dernière quantité représente l’indice de l’application linéaire f . Par analogie, on définit : Opérateur de Fredholm Dans le cas ou E et F ne sont plus de dimensions finies, on définit : Un opérateur différentiel dit de Fredholm, s’il est borné et si son noyau et son co-noyau sont tous deux de dimension finie. On peut alors définir l’indice analytique, d’un opérateur de Fredholm D par : II) Indice analytique d’un opérateur elliptique Opérateur de Fredholm Dans le cas ou E et F ne sont plus de dimension finis, on définit : Un opérateur différentiel dit de Fredholm s’il est borné et si son noyau et son co-noyau sont tous deux de dimension finie. On peut alors définir l’indice analytique, d’un opérateur de Fredholm D par : Indice d’un opérateur de Fredholm inda (D) = dim(kerD) − dim(cokerD) (4) II) Indice analytique d’un opérateur elliptique Opérateur de Fredholm Dans le cas ou E et F ne sont plus de dimension finis, on définit : Un opérateur différentiel dit de Fredholm s’il est borné et si son noyau et son co-noyau sont tous deux de dimension finie. On peut alors définir l’indice analytique, d’un opérateur de Fredholm D par : Indice d’un opérateur de Fredholm inda (D) = dim(kerD) − dim(cokerD) (4) Opérateur elliptique, pseudo-elliptique On s’intéressera plus précisement dans le théorème de l’indice aux opérateurs elliptiques et pseudo-elliptiques sur une variété (compacte). II) Indice analytique d’un opérateur elliptique Opérateur elliptique,pseudo-elliptique On s’intéressera plus précisement dans le théorème de l’indice aux opérateurs elliptiques et pseudo-elliptiques sur une variété (compacte). II) Indice analytique d’un opérateur elliptique Opérateur elliptique, pseudo-elliptique On s’intéressrra plus précisement dans le théorème de l’indice aux opérateurs elliptiques et pseudo-elliptiques sur une variété (compacte). Opérateur différentiel sur une variété compacte On se donne deux fibrés vectoriels E , F sur une variété compacte X . On appelle opérateur différentiel P d’ordre m sur une variété (supposée ici compacte) une application linéaire de Γ(E ) dans Γ(F ). En coordonnées locales, on a : X ∂ |α| P= Aα (x ) α (5) ∂x |α|≤m Dans cette définition α est un multi-indice, on considère en particulier le cas ou E = F II) Indice analytique d’un opérateur elliptique Symbole Le symbole d’un opérateur différentiel dans une variété (Riemannienne), S(M) étant la sphère unité dans le cotangent, est l’application σ(P) : π ∗ (E ) → π ∗ (F ), si π est la projection de S(X ) sur X . en coordonnées locales on a : X σξ (P) = Aα (x )|α| (6) |α|=m II) Indice analytique d’un opérateur elliptique Symbole Le symbole d’un opérateur différentiel dans une variété (Riemannienne), S(M) étant la sphère unité dans le cotangent, est l’application σ(P) : π ∗ (E ) → π ∗ (F ), si π est la projection de S(X ) sur X . en coordonnées locales on a : X σξ (P) = Aα (x )|α| (6) |α|=m Opérateur elliptique Un opérateur différentiel est elliptique si et seulement si son symbole principal est un isomorphisme fibre à fibre. II) Indice analytique d’un opérateur elliptique Symbole Le symbole d’un opérateur différentiel dans une variété (Riemannienne), S(M) étant la sphère unité dans le cotangent, est l’application σ(P) : π ∗ (E ) → π ∗ (F ), si π est la projection de S(X ) sur X . en coordonnées locales on a : X σξ (P) = Aα (x )|α| (6) |α|=m Opérateur elliptique Un opérateur différentiel est elliptique si et seulement si son symbole principal est un isomorphisme fibre à fibre. Indice d’un opérateur elliptique On démontre qu’un opérateur elliptique est un opérateur de Fredholm, on peut donc aussi définir son indice analytique. et c’est un nombre entier. III) Indice topologique d’un opérateur elliptique Information topologique Pour ce même opérateur, on peut définir un indice qui capte uniquement le contenu topologique de la variété IV) Théorème de l’indice d’Atiyah Singer Information topologique Pour ce même opérateur, on peut définir un indice qui capte uniquement le contenu topologique de la variété Indice topologique si σ(P) désigne le symbole de l’opérateur P, on appelle indice topologique la quantité : indt (P) = (−1)n ch([σ(P)]).td(TX ⊗ C)[TX ] (7) IV) Théorème de l’indice d’Atiyah Singer Information topologique Pour ce même opérateur, on peut définir un indice qui capte uniquement le contenu topologique de la variété Indice topologique si σ(P) désigne le symbole de l’opérateur P, on appelle indice topologique la quantité : indt (P) = (−1)n ch([σ(P)]).td(TX ⊗ C)[TX ] (7) Théorème de l’indice Le théorème de l’indice affirme que : indt (P) = inda (P) (8) IV) Théorème de l’indice d’Atiyah Singer Remarque D’après la définition précédente on remarque que cet indice topologique ne dépend que du symbole de l’opérateur P : indt (P) = ind(σ(P)) (9) Donc deux opérateurs différent qui ont le même symbole ont le même indice topologique : cela suggère la construction suivante : IV) Théorème de l’indice d’Atiyah Singer Remarque D’après la définition précédente on remarque que cet indice topologique ne dépend que du symbole de l’opérateur P : indt (P) = ind(σ(P)) (9) Donc deux opérateurs différent qui ont le même symbole ont le même indice topologique : cela suggère la construction suivante : K-théorie On verra plus loin que le symbole est un élément de la K-théorie compacte de T ∗ X : σ(P) ∈ Kcpt (T ∗ X ) (10) IV) Théorème de l’indice d’Atiyah Singer Objectif L’indice analytique est un nombre entier on va devoir construire de manière topologique la flêche suivante : Kcpt (T ∗ X ) → Kcpt (pt) ' Z (11) IV) Théorème de l’indice d’Atiyah Singer Objectif L’indice analytique est un nombre entier on va devoir construire de manière topologique la flêche suivante : Kcpt (T ∗ X ) → Kcpt (pt) ' Z (11) Stratégie La démonstration naturelle repose donc sur la construction de deux plongements : j! et i! dans un RN : pour N bien choisi, c’est à dire les deux flêches : j! Construire la fléche :Kcpt (T ∗ X ) −→ Kcpt (T RN ) i −1 ! Construire la fléche :Kcpt (T RN ) −→ Kcpt (pt) ' Z Cette démonstration est la démonstration initiale donnée par Atiyah et Singer, elle repose sur l’isomorphisme de Thom (ou la périodicité de Bott) en K théorie. V) Différentes démonstrations du théorème de l’indice La démonstration initiale La première démonstration est proposée par Atiyah et Singer ; Elle s’inspire de la reformulation par Grothendieck du théorème de Riemann-Roch dans le langage moderne de la géométrie algébrique, à partir d’une structure de groupe qui porte son nom. Ces travaux sont à l’origine de la K -théorie topologique V) Différentes démonstrations du théorème de l’indice La démonstration initiale La première démonstration est proposée par Atiyah et Singer ; Elle s’inspire de la reformulation par Grothendieck du théorème de Riemann-Roch dans le langage moderne de la géométrie algébrique, à partir d’une structure de groupe qui porte son nom. Ces travaux sont à l’origine de la K -théorie topologique Noyau de la chaleur Une seconde démonstration est fondée sur le développement asymptotique du noyau de la chaleur (Gilkey, Patodi...), l’application à l’oscillateur harmonique fait apparaître très clairement le caractère de Chern et le  chapeau-genre.... Une troisième démonstration, est une version probabiliste (Bismuth, Azencott) du développement du noyau de la chaleur. Elle utilise le calcul de Malliavin sur les variétés stochastiques et l’intégrale d’Itô. V) Différentes démonstrations du théorème de l’indice Noyau de la chaleur Une seconde démonstration est fondée sur le développement asymptotique du noyau de la chaleur (Gilkey, Patodi...), l’application à l’oscillateur harmonique fait apparaître très clairement le caractère de Chern et le  chapeau-genre.... Une troisième démonstration, est une version probabiliste (Bismuth, Azencott) du développement du noyau de la chaleur. Elle utilise le calcul de Malliavin sur les variétés stochastiques et l’intégrale d’Itô. Supersymétrie Enfin Witten donne une démonstration directement en interprétant différement les supercharges dans le langage de la supersymétrie qui généralise les symétries d’Emmy Noether V) Démonstration par la K -théorie ; éléments de K -théorie Classe d’isomorphie de fibrés vectoriels On note Φkn (X ) la classe des fibrés vectoriels de rang n sur une variété compacte de dimension k, un résultat élémentaire nous dit que Φkn (X ) est isomorphe au Ȟ 1 (X , Gln (k)) ou k est un corps de base, on prendra souvent le corps des nombres réels ou celui des complexes. Le résultat précedent peut être obtenu en utilisant la cohomologie de Čech, et un recouvrement assez fin pour trivialiser les fibrés localement : V) Démonstration par la K -théorie ; éléments de K théorie Classe d’isomorphie de fibrés vectoriels On note Φkn (X ) la classe des fibrés vectoriels de rang n sur une variété compacte de dimension k, un résultat élémentaire nous dit que Φkn (X ) est isomorphe au Ȟ 1 (X , Gln (k)) ou k est un corps de base, on prendra souvent le corps des nombres réels ou celui des complexes. Le résultat précedent peut être obtenu en utilisant la cohomologie de Čech, et un recouvrement assez fin pour trivialiser les fibrés localement : limite inductive Ȟ 1 (X , Gln (k)) est obtenu comme limite inductive des Ȟ 1 (U, Gln (k)), U désignant un recouvrement de X , on considère alors la relation d’équivalence sur les cocycles : ∀g, h ∈ Gln (k), ∃λp : Up → Gln (k), p = i, j : hji = λj gji λ−1 j (12) V) Démonstration par la K -théorie ; éléments de K théorie Fibrés sur la sphère Deux fonctions de transition f0 , f1 , sont définies sur la sphère Sn−1 , permettant de passer de l’hemisphère nord à l’hemisphère sud. Chacune de ces fonctions peut être vue comme élément du groupe fondamental πn−1 (Glp (k)) modulo la connexité du groupe de transformations linéaires c’est à dire πn−1 (Glp (k))/π0 (Glp (k)). Si k = R, Glp (R) a deux composantes connexes dépendant du signe du determinant tandis que Glp (C) est connexe Ainsi les deux fonctions : fk : S n−1 → Glp (k), k = 0, 1, sont homotopes modulo connexité du groupe linéaire si et seulement si les deux fibrés Ef0 et Ef1 sont isomorphes : πn−1 (Glp (k)) ' Φkn (S n ) (13) π0 (Glp (k)) V) Démonstration par la K -théorie ; éléments de K théorie Généralisation On peut généraliser le résultat précédent en utilisant la suspension de la variété compacte X , rappelons que le cône de X est le quotient de X × [0, 1] par la relation qui identifie X × {1} à un point, on définit alors la suspension ou double cône par un procédé semblable, X devient l’équateur entre le cône positif et le cône négatif on a alors : [X , Glp (k)] ' Φkn (SX ) π0 (Glp (k)) (14) V) Démonstration par la K -théorie ; éléments de K théorie Généralisation On peut généraliser le résultat précédent en utilisant la suspension de la variété compacte X , rappelons que le cône de X est le quotient de X × [0, 1] par la relation qui identifie X × {1} à un point, on définit alors la suspension ou double cône par un procédé semblable, X devient l’équateur entre le cône positif et le cône négatif on a alors : [X , Glp (k)] ' Φkn (SX ) π0 (Glp (k)) (15) Sommme de Whitney Il existe une somme sur les fibrés vectoriels appellé somme de Whitney : d’où découle une structure de monoide le symétrisé de cet ensemble défini le groupe de K-théorie de X V) Démonstration par la K -théorie ; éléments de K théorie Définition Sur Φ(X ) × Φ(X ), on a la relation d’équivalence suivante : (E1 , F1 ) ∼ (E2 , F2 ) ⇔ ∃G ∈ Φ(X ) : E1 ⊕ F2 ⊕ G = E2 ⊕ F1 ⊕ G (16) la classe d’équivalence de (E , F ) es notée d(E , F ) (différence de fibrés) ou E −F V) Démonstration par la K -théorie ; éléments de K théorie Définition Sur Φ(X ) × Φ(X ), on a la relation d’équivalence suivante : (E1 , F1 ) ∼ (E2 , F2 ) ⇔ ∃G ∈ Φ(X ) : E1 ⊕ F2 ⊕ G = E2 ⊕ F1 ⊕ G (16) la classe d’équivalence de (E , F ) es notée d(E , F ) (différence de fibrés) ou E −F Propriété 1 P1 : Un résultat important est que tout élément [E ] − [F ] dans K (X ) peut être représenté comme la différence [V ] − [θN ] où θN représente un fibré trivial. (car en augmentant la taille des fibres on peut trivialiser n’importe quel fibré vectoriel). V) Démonstration par la K -théorie ; éléments de K théorie Définition Sur Φ(X ) × Φ(X ), on a la relation d’équivalence suivante : (E1 , F1 ) ∼ (E2 , F2 ) ⇔ ∃G ∈ Φ(X ) : E1 ⊕ F2 ⊕ G = E2 ⊕ F1 ⊕ G (16) la classe d’équivalence de (E , F ) es notée d(E , F ) (différence de fibrés) ou E −F Propriété 1 P1 : Un résultat important est que tout élément [E ] − [F ] dans K (X ) peut être représenté comme la différence [V ] − [θN ] où θN représente un fibré trivial. (car en augmentant la taille des fibres on peut trivialiser n’importe quel fibré vectoriel). 2 P2 : Si θn , θp sont deux fibrés triviaux dr rang respectif n et p, on a : [E ] − [θn ] = [F ] − [θp ] ⇔ ∃q ∈ R, E ⊕ θn+q ∼ F ⊕ θp+q (17) V) Démonstration par la K -théorie ; éléments de K théorie Théorie relative la demande d’isomorphie sur la base est trop forte : pour recouvrir la bonne de la bonne classe d’opérateurs pseudo-elliptique, on doit simplement exiger l’isomorphie à l’exterieur d’un compact Y inclus dans X cela conduit à définir : V) Démonstration par la K -théorie ; éléments de K théorie Théorie relative la demande d’isomorphie sur la base est trop forte : pour recouvrir la bonne de la bonne classe d’opérateurs pseudo-elliptique, on doit simplement exiger l’isomorphie à l’exterieur d’un compact Y inclus dans X cela conduit à définir : Groupe K (X , Y ) On introduit des groupes K (X , Y ), Y ⊂ X de la manière suivante : Soit E , F deux fibrés et α est un isomorphisme de E |Y vers F |Y on définit les classes d’équivalences de couples : (E , F , α) et on notera d(E , F , α) un élément de ce groupe de K − théorie relative. On remarque alors que cela est équivalent à définir une K-théorie "pointée" notée K̃ , si on divise X par Y car alors Y est ramené à un point : K (X , Y ) = K (X /Y , ∗) = K̃ (X /Y ) (18) V) Démonstration par la K -théorie, éléments de K-théorie Une suite demi-exacte A partir des constructions précédentes, il est facile de démontrer que K est un foncteur demi-exacte, c’est à dire que la suite ci dessous est exacte : j∗ i∗ K (X , Y ) −→ K (X ) −→ K (Y ) (19) V) Démonstration par la K -théorie, éléments de K-théorie Une suite demi-exacte A partir des constructions précédentes, il est facile de démontrer que K est un foncteur demi-exacte, c’est à dire que la suite ci dessous est exacte : j∗ i∗ K (X , Y ) −→ K (X ) −→ K (Y ) (19) Démonstration En effet, i ∗ , j ∗ proviennent des inclusions i : Y ,→ X , j : X × ∅ ,→ X × Y ; donc la composition i ∗ j ∗ est induite par ji : X × ∅ ,→ X × Y , on en déduit que Y × ∅ s’envoie dans (Y , Y ) et i ∗ j ∗ (K (Y , Y )=0 ; cela montre que Im(j ∗ ) ⊂ ker (i ∗ ) Réciproquement, si x ∈ ker (i ∗ ) alors x = E − F et i ∗ (EY − FY ) = 0, donc il existe un fibré trivial tel que : (E ⊕ θ)Y ≈ (F ⊕ θ)Y ), soit alors α : (E ⊕ θ)Y → (F ⊕ θ)Y ) un isomorphisme,on a donc bien : E − F =E ⊕ θ − F ⊕ θ =j ∗ (d(E ⊕ θ, F ⊕ θ, α) V) Démonstration par la K -théorie ; éléments de K théorie Suite exacte courte de Puppe On a la suite exacte courte suivante f Y −→ X → Cf → SY → SX (20) V) Démonstration par la K -théorie ; éléments de K théorie Suite exacte courte de Puppe On a la suite exacte courte suivante f Y −→ X → Cf → SY → SX (20) Suite exacte longue de Puppe Si h est un foncteur contravariant demi exacte, on obtient la suite exacte longue de Puppe : ... → hn (SX ) → hn (SY ) → hn (Cf ) → hn (X ) → hn (Y ) → ... (21) Un peu d’algèbre homologique donne trivialement : : hn−1 (X ) ∼ hn (SX ), et hn (X , Y ) = hn (Cf ) V) Démonstration par la K -théorie ; éléments de K théorie Suite longue en K -théorie La suite précedente appliquée au foncteur contravariant K donne en K théorie : ... → K n−1 (X ) → K n−1 (Y ) → K̃ n (X /Y ) → K n (X ) → K n (Y ) → ... (22) Elle fourni les groupe de K théorie supérieurs. On possède alors une suite exacte longue en K -théorie qui relie tous les groupes de K -théorie. Cette suite exacte longue est avortée par la périodicité de Bott : V) Démonstration par la K -théorie ; éléments de K théorie Suite longue en K -théorie La suite précedente appliquée au foncteur contravariant K donne en K théorie : ... → K n−1 (X ) → K n−1 (Y ) → K̃ n (X /Y ) → K n (X ) → K n (Y ) → ... (22) Elle fourni les groupe de K théorie supérieurs. On possède alors une suite exacte longue en K -théorie qui relie tous les groupes de K -théorie. Cette suite exacte longue est avortée par la périodicité de Bott : Périodicité de Bott Soit X une variétés compactes, on a l’isomorphisme : ∼ µξ : K −i (X ) −→ K −i−2 (X ) (23) V) Démonstration par la K -théorie Vers la démonstration Il sera très important de montrer que n’importe quelle classe de Kcpt (T ∗ (X )) peut être vu comme le symbole d’un opérateur. Atiyah a montré que rester au niveau des opérateurs différentiels ne suffit pas pour mener à bien ce programme : Il faut utiliser une classe plus riche d’opérateurs, les opérateurs pseudodifférentiels. En effet, L’application qui à un opérateur elliptique associe un élément de la K-Théorie de T ∗ (X ) n"est surjective que pour un certain sous ensemble bien choisi de la classe des opérateurs pseudo-différentiels. Dans la démonstration du théorème ce sous ensemble d’opérateur pseudo-différentiel est celui pour lequel le symbole principal est homogène et de degré m à l’exterieur d’un compact du cotangent de la variété étudiée. un lemme technique est d’usage recurrent dans la démonstration du théorème de l’indice, il peut être utilisé en outre, pour montrer la surjectivité de flêche évoquée : V) Démonstration par la K -théorie Théorème de surjectivité Soit X une variété compacte, a un (Ẽ , F̃ , a), un élément de Kcpt (T ∗ (X )), alors il existe un symbole homogène de degré m tel que : (π ∗ E , π ∗ F , σ)= (Ẽ , F̃ , a) V) Démonstration par la K -théorie Théorème de surjectivité Soit X une variété compacte, a un (Ẽ , F̃ , a), un élément de Kcpt (T ∗ (X )), alors il existe un symbole homogène de degré m tel que : (π ∗ E , π ∗ F , σ)= (Ẽ , F̃ , a) Démonstration : étape 1 On considère le diagramme : T ∗X / Ẽ /E π∗E π /X s0 (24) / T ∗X Comme s0 ◦ π est homotope à l’identité de T ∗ X , on a π ∗ E ∼ = Ẽ , et donc ∗ ∼ ce diagramme est commutatif on montre de même π F = F̃ : d’où le diagramme commutatif ci dessous : V) Démonstration par la K -théorie Démonstration : étape 2 π∗E Ẽ π ∗ α̃ ∼ = α̃ / π∗F / F̃ ∼ = (25) V) Démonstration par la K -théorie Démonstration : étape 2 π∗E Ẽ π ∗ α̃ ∼ = α̃ / π∗F (25) ∼ = / F̃ En choisissant une norme sur T ∗ X , on définit alors le morphisme de fibré :αm : π ∗ E → π ∗ F : kv km π ∗ α( v ) si : v 6= 0 kv k 0 sinon (26) V) Démonstration par la K -théorie Démonstration : étape 2 π∗E Ẽ π ∗ α̃ ∼ = α̃ / π∗F (25) ∼ = / F̃ En choisissant une norme sur T ∗ X , on définit alors le morphisme de fibré :αm : π ∗ E → π ∗ F : kv km π ∗ α( v ) si : v 6= 0 kv k 0 sinon (26) Il réalise le symbole d’un opérateur pseudo-différentiel et il ne reste plus qu’a fournir l’homotopie entre π ∗ α et αm .On peut lui donner une forme explicite : v H(v , t) = kv ktm π ∗ α( ) (27) kv kt V) Démonstration par la K -théorie Deux résultats Le premier dit que l’indice analytique dans le cas où X est réduit à un point et qui va de la K -théorie du point dans Z est l’identité V) Démonstration par la K -théorie Deux résultats Le premier dit que l’indice analytique dans le cas où X est réduit à un point et qui va de la K -théorie du point dans Z est l’identité Le second affirme que si f : X ,→ Y est un plongement lisse, son indice analytique vérifie : ∀u ∈ Kcpt (T ∗ X ), ind(u) = ind(f! u) (28) V) Démonstration par la K -théorie Deux résultats Le premier dit que l’indice analytique dans le cas où X est réduit à un point et qui va de la K -théorie du point dans Z est l’identité Le second affirme que si f : X ,→ Y est un plongement lisse, son indice analytique vérifie : ∀u ∈ Kcpt (T ∗ X ), ind(u) = ind(f! u) (28) Si les deux conditions precédentes sont réalisées, le théorème de l’indice est démontré : On a les outils pour construire les deux plongements : j! et i! c’est à dire : j! Construire la fléche :Kcpt (T ∗ X ) −→ Kcpt (T RN ) V) Démonstration par la K -théorie Deux résultats Le premier dit que l’indice analytique dans le cas où X est réduit à un point et qui va de la K -théorie du point dans Z est l’identité Le second affirme que si f : X ,→ Y est un plongement lisse, son indice analytique vérifie : ∀u ∈ Kcpt (T ∗ X ), ind(u) = ind(f! u) (28) Si les deux conditions precédentes sont réalisées, le théorème de l’indice est démontré : On a les outils pour construire les deux plongements : j! et i! c’est à dire : j! Construire la fléche :Kcpt (T ∗ X ) −→ Kcpt (T RN ) i −1 ! Construire la fléche :Kcpt (T RN ) −→ Kcpt (pt) ' Z V) Démonstration par la K -théorie Argument On considère donc pour ce faire un plongement de X dans une sphère de dimension suffisante disons N (compactification de T RN ), et s le plongement du point dans S N par composition on a : ∀u ∈ Kcpt (T ∗ X ), ind(u) = ind(f! u) = ind(s!−1 f! u) (29) V) Démonstration par la K -théorie Argument On considère donc pour ce faire un plongement de X dans une sphère de dimension suffisante disons N (compactification de T RN ), et s le plongement du point dans S N par composition on a : ∀u ∈ Kcpt (T ∗ X ), ind(u) = ind(f! u) = ind(s!−1 f! u) (29) Et d’après le premier résultat, le dernier indice est celui d’un opérateur sur le point ! c’est donc l’identité. ind ◦ s!−1 = id ◦ s!−1 = s!−1 = i!−1 (s = j ci dessus) En conclusion en remarquant que f! est exactement j! (ci-dessus), on a : ind(u) = i!−1 (j! (u)) = indt (u) (30) V) La formule cohomologique Formulation classique On peut alors montrer que la formule de l’indice topologique s’exprime avec les classes caractéristiques, de la théorie des fibrés vectoriels, On peut alors re-exprimer les opérations i! et j! vue précédemment. .On rappelle que le caractère de Chern peut être vu comme un foncteur entre la K -théorie et l’homologie paire. L’idée va être de comparer l’isomorphisme de Thom dans les deux théories homologiques. On aimerais que le diagramme ci-dessous soit commutatif, mais cela n’est pas le cas ! K (X ) H ∗ (X , Q) ϕ! / K (E ) ψ! / H ∗ (E , Q) (31) V) La formule cohomologique Formulation classique On peut alors montrer que la formule de l’indice topologique s’exprime avec les classes caractéristiques, de la théorie des fibrés vectoriels, On peut alors re-exprimer les opérations i! et j! vue précédemment. .On rappelle que le caractère de Chern peut être vu comme un foncteur entre la K -théorie et l’homologie paire. L’idée va être de comparer l’isomorphisme de Thom dans les deux théories homologiques. On aimerais que le diagramme ci-dessous soit commutatif, mais cela n’est pas le cas ! K (X ) H ∗ (X , Q) ϕ! / K (E ) ψ! / H ∗ (E , Q) (31) On n’a pas ch ◦ ϕ! = ψ! ◦ ch mais plutôt : ψ!−1 ◦ ch ◦ ϕ! (u) = ch(u).µ(E ) (32) V) La formule cohomologique Formule de l’indice Il existe une torsion, ou defaut de commutation µ(E ) que l’on nomme la classe de Todd. On applique alors cette dernière construction aux plongements i! et j! précédents : d’un coté on exploite la K -théorie du point et c’est trivial on aboutit finalement à la formule indt (D) = (−1)n ch([σ(D)]).td(TX ⊗ C)[TX ] (33) VI) Théorie locale :noyau de la chaleur Introduction La démonstration locale est plus proche du langage de la géométrie riemannienne, plus exactement on s’intéresse aux variétés pour lesquelles on peut extraire une racine carrée du groupe orthogonale, le groupe Spin. Ainsi on pourra extraire une racine carrée de l’opérateur laplacien l’opérateur de Dirac. On s’attache donc à définir une formule locale de l’indice pour cet opérateur. l’intégration de cette formule redonne la formule obtenue par la K -théorie. Les ingrédient pour la démonstration sont, les algèbres de Clifford, l’équation de la chaleur sur une variété riemannienne, la formule de Bochner-Lichnérowicz. VI) Théorie locale :noyau de la chaleur Introduction La démonstration locale est plus proche du langage de la géométrie riemanienne, plus exactement on s’intéresse aux variétés pour lesquelle on peut extraire une racine carrée du groupe orthogonale, le groupe Spin. Ainsi on pourra extraire une racine carrée de l’opérateur laplacien l’opérateur de Dirac. On s’attache donc à définir une formule locale de l’indice pour cet opérateur. l’intégration de cette formule redonne la formule obtenue par la K -théorie. Les ingrédient pour la démonstration sont, les algèbres de Clifford, l’équation de la chaleur sur une variété riemanienne, la formule de Bochner-Lichnérowicz. Module de Clifford On appelle module de Clifford : un espace vectoriel E , de dimension finie, muni d’une action c, Z2 -graduée en algèbre de Clifford. On étend la notion de module de Clifford sur une variété M. C’est un fibré E Z2 graduée en algèbre de Clifford Cl(Tx∗ (M)). VI) Théorie locale :noyau de la chaleur Connexion de Clifford Une connexion sur un module de Clifford est une connexion sur un fibré vectoriel compatible avec la structure de module de Clifford, et la connnexion de Levi-Civita relevée au fibré vectoriel des spineurs,on a alors la règle de Leibniz : E ∇EX (c(a).s) = c(∇LC (34) X a).s + c(a).∇X .s VI) Théorie locale :noyau de la chaleur Connexion de Clifford Une connexion sur un module de Clifford est une connexion sur un fibré vectoriel compatible avec la structure de module de Clifford, et la connnexion de Levi-Civita relevée au fibré vectoriel des spineurs,on a alors la règle de Leibniz : E ∇EX (c(a).s) = c(∇LC (34) X a).s + c(a).∇X .s Opérateur de Dirac On peut alors donner une nouvelle définition de l’opérateur de Dirac dans le langage des algèbres de Clifford : Si ∇EX désigne une connexion de Clifford, on appelle opérateur de Dirac : la quantification de la connexion" : D E = c ◦ ∇E (35) VI) Théorie locale :noyau de la chaleur Connexion de Clifford Une connexion sur un module de Clifford est une connexion sur un fibré vectoriel compatible avec la structure de module de Clifford, et la connnexion de Levi-Civita relevée au fibré vectoriel des spineurs,on a alors la règle de Leibniz : E ∇EX (c(a).s) = c(∇LC (34) X a).s + c(a).∇X .s Opérateur de Dirac On peut alors donner une nouvelle définition de l’opérateur de Dirac dans le langage des algèbres de Clifford : Si ∇EX désigne une connexion de Clifford, on appelle opérateur de Dirac : la quantification de la connexion" : D E = c ◦ ∇E (35) En coordonnées locales nous avons : D E = Σi c(e i )∇Eei (36) VI) Théorie locale :noyau de la chaleur Module de Clifford quelconque On se donne un module de Clifford quelconque E), quand M est une variété spinorielle, on peut montrer cf [B.V.] qu’il peut se décomposer en E = W ⊗ S, Cela permet entre autre de faire intervenir les théories de jauges comme par exemple c’est le cas pour la physique mathématique de la dimension 4. La connexion sur le fibré des spineurs se décompose, en une partie 5S qui gère "la R.G" tandis que l’autre, 5E , la torsion, gère un champ de jauge,on a : VI) Théorie locale :noyau de la chaleur Module de Clifford quelconque On se donne un module de Clifford quelconque E), quand M est une variété spinorielle, on peut montrer cf [B.V.] qu’il peut se décomposer en E = W ⊗ S, Cela permet entre autre de faire intervenir les théories de jauges comme par exemple c’est le cas pour la physique mathématique de la dimension 4. La connexion sur le fibré des spineurs se décompose, en une partie 5S qui gère "la R.G" tandis que l’autre, 5E , la torsion, gère un champ de jauge,on a : 5E = 5W ⊗ 1 + 1 ⊗ 5S (37) VI) Théorie locale :noyau de la chaleur Module de Clifford quelconque On se donne un module de Clifford quelconque E), quand M est une variété spinorielle, on peut montrer cf [B.V.] qu’il peut se décomposer en E = W ⊗ S, Cela permet entre autre de faire intervenir les théories de jauges comme par exemple c’est le cas pour la physique mathématique de la dimension 4. La connexion sur le fibré des spineurs se décompose, en une partie 5S qui gère "la R.G" tandis que l’autre, 5E , la torsion, gère un champ de jauge,on a : 5E = 5W ⊗ 1 + 1 ⊗ 5S (37) Au niveau de la courbure on a (5E )2 = R E + F W (38) VI) Théorie locale :noyau de la chaleur Module de Clifford quelconque On se donne un module de Clifford quelconque E), quand M est une variété spinorielle, on peut montrer cf [B.V.] qu’il peut se décomposer en E = W ⊗ S, Cela permet entre autre de faire intervenir les théories de jauges comme par exemple c’est le cas pour la physique mathématique de la dimension 4. La connexion sur le fibré des spineurs se décompose, en une partie 5S qui gère "la R.G" tandis que l’autre, 5E , la torsion, gère un champ de jauge,on a : 5E = 5W ⊗ 1 + 1 ⊗ 5S (37) Au niveau de la courbure on a (5E )2 = R E + F W (38) Dans cette dernière formule, la première partie est courbure de la connexion de Levi Civita relevée au fibré des spineurs et deuxième le twist généré par le champ de jauge. On emploie aussi la notation F W = F E/S VI) Théorie locale :noyau de la chaleur Formule de Lichnérowicz Soit 5E une connection de Clifford sur un module de Clifford E, D l’opérateur de Dirac associé, ∆E le Laplacien associé a la connexion 5E , rM la courbure scalaire de M on a la formule de Lichnérowicz : 1 D 2 = ∆E + c(F E/S ) + rM 4 (39) VI) Théorie locale :noyau de la chaleur Formule de Lichnérowicz Soit 5E une connection de Clifford sur un module de Clifford E, D l’opérateur de Dirac associé, ∆E le Laplacien associé a la connexion 5E , rM la courbure scalaire de M on a la formule de Lichnérowicz : 1 D 2 = ∆E + c(F E/S ) + rM 4 (39) Cette formule est le point de départ pour démontrer le théorème de l’indice pour l’opérateur de Dirac sur une variété éventuellement couplée a des champs de jauges. L’objectif va être d’exploiter l’équation de la chaleur pour un Laplacien le plus général possible. En physique, on a l’ambition de coupler le Lagrangien qui lui est associé à de multiples champs de jauges. On va obtenir une formule local de l’indice que l’on pourra intégrer sur la variété compacte de son choix. VI) Théorie locale :noyau de la chaleur Equation de la chaleur dans l’espace euclidien Considérons tout d’abord le cas de R, on veut alors résoudre l’équation : (∂t + ∆x )kt (x , y ) = 0 (40) VI) Théorie locale :noyau de la chaleur Equation de la chaleur dans l’espace euclidien Considérons tout d’abord le cas de R, on veut alors résoudre l’équation : (∂t + ∆x )kt (x , y ) = 0 (40) On trouve sans difficultée que : kt (x , y ) = √ 1 (x − y )2 exp(− 4t 4πt (41) VI) Théorie locale :noyau de la chaleur Equation de la chaleur dans l’espace euclidien Considérons tout d’abord le cas de R, on veut alors résoudre l’équation : (∂t + ∆x )kt (x , y ) = 0 (40) On trouve sans difficultée que : kt (x , y ) = √ 1 (x − y )2 exp(− 4t 4πt (41) Dans l’espace euclidien à n dimensions cette formule se généralise en : kt (x , y ) = √ n kx − y k2 1 exp(− ) 4t 4πt (42) VI) Théorie locale :noyau de la chaleur Equation de la chaleur de l’oscillateur harmonique a une dimension Le Laplacien de l’oscillateur harmonique est donné par : Hx = − d2 r 2x 2 +f + dx 2 16 (43) VI) Théorie locale :noyau de la chaleur Equation de la chaleur de l’oscillateur harmonique a une dimension Le Laplacien de l’oscillateur harmonique est donné par : Hx = − d2 r 2x 2 +f + dx 2 16 (43) On reconnait un peu dans cette écriture la formule de Bockner Lichnérowicz On cherche les solutions φt de l’équation : (∂t + Hx )pt (x , y ) = 0 (44) VI) Théorie locale :noyau de la chaleur Equation de la chaleur de l’oscillateur harmonique a une dimension Le Laplacien de l’oscillateur harmonique est donné par : Hx = − d2 r 2x 2 +f + dx 2 16 (43) On reconnait un peu dans cette écriture la formule de Bockner Lichnérowicz On cherche les solutions φt de l’équation : (∂t + Hx )pt (x , y ) = 0 (44) sous forme intégrale : on trouve que pt (x , r , f ) = (4πt)−1/2 ( tr /2 )1/2 exp(−tr /2coth(tr /2x 2 /4t − tf ) sinh(tr /2) (45) VI) Théorie locale :noyau de la chaleur Equation de la chaleur de l’oscillateur harmonique à N dimension On adapte les formules du paragraphe précédent : H = −(∇2i ) + F = n X 1 (∂i + Rij xj )2 + F 4 i=1 (46) VI) Théorie locale :noyau de la chaleur Equation de la chaleur de l’oscillateur harmonique à N dimension On adapte les formules du paragraphe précédent : H = −(∇2i ) + F = n X 1 (∂i + Rij xj )2 + F 4 i=1 (46) Dans cette équation, R et F sont des matrices carré de taille n × n, en outre R est antisymétrique.La solution pt (x , R, F ) est : (4πt)−n/2 (det( tr /2 1 tR dR )1/2 )exp(− hx | coth( |x i)exp(−tF ) sinh(tr /2) 4t 2 2 (47) VI) Théorie locale :noyau de la chaleur Equation de la chaleur de l’oscillateur harmonique à N dimension On adapte les formules du paragraphe précédent : H = −(∇2i ) + F = n X 1 (∂i + Rij xj )2 + F 4 i=1 (46) Dans cette équation, R et F sont des matrices carré de taille n × n, en outre R est antisymétrique.La solution pt (x , R, F ) est : (4πt)−n/2 (det( tr /2 1 tR dR )1/2 )exp(− hx | coth( |x i)exp(−tF ) sinh(tr /2) 4t 2 2 (47) Dans cette écriture on voit apparaître deux quantitées qui représentent le contenu topologique du théorème de l’indice a savoir le Â-chapeau genre et le caractère de Chern VI) Théorie locale :noyau de la chaleur Développement asymptotique L’argument principal, qui peut être montré dans le cas général de la résolution de l’équation de la chaleur, est que pt (x , R, f ) admet peut être vu comme un développement asymptotique de kt (x , 0), en effet il suffit d’effectuer les développements limités au voisinage de 0 en t du determinant et de la forme quadratique, on a : det( X tR/2 )1/2 ) = 1 + t k fk (R) sinh(tr /2) k>0 (48) VI) Théorie locale :noyau de la chaleur Développement asymptotique L’argument principal, qui peut être montré dans le cas général de la résolution de l’équation de la chaleur, est que pt (x , R, f ) admet peut être vu comme un développement asymptotique de kt (x , 0), en effet il suffit d’effectuer les développements limités au voisinage de 0 en t du determinant et de la forme quadratique, on a : det( hx | X tR/2 )1/2 ) = 1 + t k fk (R) sinh(tr /2) k>0 X tR dR coth( |x i = kx k2 + hx |R 2k |x i 2 2 k>1 (48) (49) VI) Théorie locale :noyau de la chaleur Développement asymptotique L’argument principal, qui peut être montré dans le cas général de la résolution de l’équation de la chaleur, est que pt (x , R, f ) admet peut être vu comme un développement asymptotique de kt (x , 0), en effet il suffit d’effectuer les développements limités au voisinage de 0 en t du determinant et de la forme quadratique, on a : det( hx | X tR/2 )1/2 ) = 1 + t k fk (R) sinh(tr /2) k>0 X tR dR coth( |x i = kx k2 + hx |R 2k |x i 2 2 k>1 (48) (49) On en deduit : que : pt (x , R, f ) = kt (x , 0) + kt (x , 0) X k>0 t k φk (x ) (50) VI) Théorie locale :noyau de la chaleur Supertrace On sait que pour P opérateur autoadjoint, on a : tP Z Tr (e ) = tracex (Kt (x , x ))dx X on en déduit pour l’opérateur de Dirac et son adjoint : (51) VI) Théorie locale :noyau de la chaleur Supertrace On sait que pour P opérateur autoadjoint, on a : tP Z Tr (e ) = tracex (Kt (x , x ))dx (51) X on en déduit pour l’opérateur de Dirac et son adjoint : Tr (e Tr (e tDD ∗ tD ∗ D Z )= ZX )= X trace(Kt− (x , x ))dx (52) trace(Kt+ (x , x ))dx VI) Théorie locale :noyau de la chaleur Supertrace On sait que pour P opérateur autoadjoint, on a : tP Z Tr (e ) = tracex (Kt (x , x ))dx (51) X on en déduit pour l’opérateur de Dirac et son adjoint : Tr (e Tr (e tDD ∗ tD ∗ D Z )= ZX )= X trace(Kt− (x , x ))dx (52) trace(Kt+ (x , x ))dx Donc l’indice peut être vu comme une supertrace. On a sous forme intégrale : Z 2 Ind(D) = Tr (e tD ) = Str (Kt (x , x ))dx X (53) VI) Théorie locale :noyau de la chaleur Développement asymptotique On a d’autre part le développement asymptotique du noyaux de la chaleur qui donne pout t petit : Kt (x , x ) → 4πt −n/2 ∞ X i=0 t i ki (x ) (54) VI) Théorie locale :noyau de la chaleur Développement asymptotique On a d’autre part le développement asymptotique du noyaux de la chaleur qui donne pout t petit : Kt (x , x ) → 4πt −n/2 ∞ X t i ki (x ) (54) i=0 Dans cette formule par la brisure supersymétrique ki peut être vue comme un élement de Cl2i (X ) ⊗ EndCl(M) E on peut alors en déduire facilement que quand t tend vers 0 : VI) Théorie locale :noyau de la chaleur Développement asymptotique On a d’autre part le développement asymptotique du noyaux de la chaleur qui donne pout t petit : Kt (x , x ) → 4πt −n/2 ∞ X t i ki (x ) (54) i=0 Dans cette formule par la brisure supersymétrique ki peut être vue comme un élement de Cl2i (X ) ⊗ EndCl(M) E on peut alors en déduire facilement que quand t tend vers 0 : Str (Kt (x , x )) → 4πt −n/2 Str ∞ X i≥n/2 D’ou l’indice explicitement donné par : t i ki (x ) (55) VI) Théorie locale :noyau de la chaleur Développement asymptotique On a d’autre part le développement asymptotique du noyaux de la chaleur qui donne pout t petit : Kt (x , x ) → 4πt −n/2 ∞ X t i ki (x ) (54) i=0 Dans cette formule par la brisure supersymétrique ki peut être vue comme un élement de Cl2i (X ) ⊗ EndCl(M) E on peut alors en déduire facilement que quand t tend vers 0 : Str (Kt (x , x )) → 4πt −n/2 Str ∞ X t i ki (x ) (55) i≥n/2 D’ou l’indice explicitement donné par : Z Ind(D) = X Str (kn/2 (x ))dx (56) VI) Théorie locale :noyau de la chaleur Resolution dans une variété On se fixe x0 dans la variété riemannienne M, on trivialise sur un ouvert U pas trop grand le fibré E=W ⊗ S, on utilisera un système de coordonnées normales et un transport parallèle le long des géodésiques, en allant de x0 à x , on dispose alors du noyau de la chaleur noté p(x , x0 ) Pour comparaison avec les données initiales il faut le ramener à l’origine par transport parallèle, on pose ainsi : k(t, x ) = τ (x0 , x )pt (x , x0 ) (57) VI) Théorie locale :noyau de la chaleur Resolution dans une variété On se fixe x0 dans la variété riemannienne M, on trivialise sur un ouvert U pas trop grand le fibré E=W ⊗ S, on utilisera un système de coordonnées normales et un transport parallèle le long des géodésiques, en allant de x0 à x , on dispose alors du noyau de la chaleur noté p(x , x0 ) Pour comparaison avec les données initiales il faut le ramener à l’origine par transport parallèle, on pose ainsi : k(t, x ) = τ (x0 , x )pt (x , x0 ) (57) on verifie qu’alors k satisfait l’équation différentielle : (∂t + L)k(t, x ) = 0 Dans cette équation, L est le Laplacien donné par : (58) VI) Théorie locale :noyau de la chaleur Resolution dans une variété On se fixe x0 dans la variété riemannienne M, on trivialise sur un ouvert U pas trop grand le fibré E=W ⊗ S, on utilisera un système de coordonnées normales et un transport parallèle le long des géodésiques, en allant de x0 à x , on dispose alors du noyau de la chaleur noté p(x , x0 ) Pour comparaison avec les données initiales il faut le ramener à l’origine par transport parallèle, on pose ainsi : k(t, x ) = τ (x0 , x )pt (x , x0 ) (57) on verifie qu’alors k satisfait l’équation différentielle : (∂t + L)k(t, x ) = 0 (58) Dans cette équation, L est le Laplacien donné par : L=− 1 ((∇Eei )2 − ∇E∇e j ei + rM + c(F E/S ) 4 i=1,n X (59) VI) Théorie locale :noyau de la chaleur Rescaling Une idée pour venir a bout de ce calcul en coordonnées normale est de rescaler les quantités, ainsi le noyau k est remplacé par : r (u, t, x ) = u n/2 n X i=0 u −1/2 k(ut, u 1/2 x )[i] (60) VI) Théorie locale :noyau de la chaleur Rescaling Une idée pour venir a bout de ce calcul en coordonnées normale est de rescaler les quantités, ainsi le noyau k est remplacé par : r (u, t, x ) = u n/2 n X u −1/2 k(ut, u 1/2 x )[i] (60) i=0 Dans cette écriture, k(ut, u 1/2 x )[i] désigne la partie homogène de degre i de k, on pose δu (k(t, x ) = n X u −1/2 k(ut, u 1/2 x )[i] On montre ainsi que ne i=0 noyau r verifie l’équation rescalée : VI) Théorie locale :noyau de la chaleur Rescaling Une idée pour venir a bout de ce calcul en coordonnées normale est de rescaler les quantités, ainsi le noyau k est remplacé par : r (u, t, x ) = u n/2 n X u −1/2 k(ut, u 1/2 x )[i] (60) i=0 Dans cette écriture, k(ut, u 1/2 x )[i] désigne la partie homogène de degre i de k, on pose δu (k(t, x ) = n X u −1/2 k(ut, u 1/2 x )[i] On montre ainsi que ne i=0 noyau r verifie l’équation rescalée : (∂t + uδu Lδu−1 )r (u, t, x ) = 0 (61) A ce point le physicien reconnait quand u tend vers 0 le laplacien de l’oscillateur harmonique : VI) Théorie locale :noyau de la chaleur Rescaling Une idée pour venir a bout de ce calcul en coordonnées normale est de rescaler les quantités, ainsi le noyau k est remplacé par : r (u, t, x ) = u n/2 n X u −1/2 k(ut, u 1/2 x )[i] (60) i=0 Dans cette écriture, k(ut, u 1/2 x )[i] désigne la partie homogène de degre i de k, on pose δu (k(t, x ) = n X u −1/2 k(ut, u 1/2 x )[i] On montre ainsi que ne i=0 noyau r verifie l’équation rescalée : (∂t + uδu Lδu−1 )r (u, t, x ) = 0 (61) A ce point le physicien reconnait quand u tend vers 0 le laplacien de l’oscillateur harmonique : δu Lδu−1 = H + u 1/2 ε(u) (62) VI) Théorie locale :noyau de la chaleur Rescaling Alors on sait que a la limite en u=0, pt (x , R, F ) est solution cette dernière équation. finalement on a : VI) Théorie locale :noyau de la chaleur Rescaling Alors on sait que a la limite en u=0, pt (x , R, F ) est solution cette dernière équation. finalement on a : lim+ r (u, 1, 0) = (4π)−n/2 (det( u→0 r /2 )1/2 )exp(−F ) sinh(r /2) −n/2 = 4π) (63) Â(M)exp(−F ) En prenant la supertrace du terme dominant en n/2 en integrant sur la variété on déduit la formule local de l’indice pour le Laplacien : VI) Théorie locale :noyau de la chaleur Rescaling Alors on sait que a la limite en u=0, pt (x , R, F ) est solution cette dernière équation. finalement on a : lim+ r (u, 1, 0) = (4π)−n/2 (det( u→0 r /2 )1/2 )exp(−F ) sinh(r /2) −n/2 = 4π) (63) Â(M)exp(−F ) En prenant la supertrace du terme dominant en n/2 en integrant sur la variété on déduit la formule local de l’indice pour le Laplacien : Ind(D) = 4πt −n/2 Z X Z Str (rn/2 (0, t, 0))dx = Â(M)ch(E/S) X (64) VI) Théorie locale :noyau de la chaleur Rescaling Alors on sait que a la limite en u=0, pt (x , R, F ) est solution cette dernière équation. finalement on a : lim+ r (u, 1, 0) = (4π)−n/2 (det( u→0 r /2 )1/2 )exp(−F ) sinh(r /2) −n/2 = 4π) (63) Â(M)exp(−F ) En prenant la supertrace du terme dominant en n/2 en integrant sur la variété on déduit la formule local de l’indice pour le Laplacien : Ind(D) = 4πt −n/2 Z X Z Str (rn/2 (0, t, 0))dx = Â(M)ch(E/S) (64) X Dans cette formulation du théorème de l’indice, on retrouve la topologie de la variété à partir d’opérateurs locaux, à savoir des classes caractéristiques, en quelque sorte en diffusant "la chaleur" a travers la variété. VI) Théorie locale :Approche stochastique L’approche probabiliste Un autre traitement local de l’indice utilise une approche stochastique de l’équation de la chaleur. Elle traite l’opérateur de Dirac sur une variété et utilise comme dans la section précédente la formule de Bochner Lichnérowicz. Les prérequis algébriques sont donc les mêmes que ceux définis plus haut, à savoir définition des algèbres de Clifford et modules de Clifford. Elle fait intervenir le mouvement Brownien au niveau du noyau de la chaleur. La paternité en revient à J. M Bismut, et depuis plusieurs auteurs ont proposés des versions plus accessibles. VI) Théorie locale :Approche stochastique L’approche probabiliste Un autre traitement local de l’indice utilise une approche stochastique de l’équation de la chaleur. Elle traite l’opérateur de Dirac sur une variété et utilise comme dans la section précédente la formule de Bochner Lichnérowicz. Les prérequis algébriques sont donc les mêmes que ceux définis plus haut, à savoir définition des algèbres de Clifford et modules de Clifford. Elle fait intervenir le mouvement Brownien au niveau du noyau de la chaleur. La paternité en revient a J. M Bismut, et depuis plusieurs auteurs ont proposés des versions plus accessibles. Processus stochastique Une famille (Xt )t≥0 de variables aléatoires sur un espace probabilisé (Ω, A, P) et a valeur dans un espace E est dite un processus stochastique. Si At dénote l’information disponible à l’instant t, on dit que Xt est adapté à la filtration (At )t≥0 si quelquesoit t, Xt est At mesurable. VI) Théorie locale :Approche stochastique Mouvement Brownien Le mouvement Brownien a été découvert par le naturaliste Robert Brown et modélisé par Einstein au debut du vingtième sciecle. Il modélise un mouvement très irrégulier. On peut le décrire comme une variable aléatoire W (t) (ou Wt vérifiant les relations ci-dessous : VI) Théorie locale :Approche stochastique Mouvement Brownien Le mouvement Brownien a été découvert par le naturaliste Robert Brown et modélisé par Einstein au debut du vingtième sciecle. Il modélise un mouvement très irrégulier. On peut le décrire comme une variable aléatoire W (t) (ou Wt vérifiant les relations ci-dessous : 1◦ ) W (0) = 0 avec probabilité zéro VI) Théorie locale :Approche stochastique Mouvement Brownien Le mouvement Brownien a été découvert par le naturaliste Robert Brown et modélisé par Einstein au debut du vingtième sciecle. Il modélise un mouvement très irrégulier. On peut le décrire comme une variable aléatoire W (t) (ou Wt vérifiant les relations ci-dessous : 1◦ ) W (0) = 0 avec probabilité zéro 2◦ ) P − ps t → Wt (ω) est continu sur [0, T ] VI) Théorie locale :Approche stochastique Mouvement Brownien Le mouvement Brownien a été découvert par le naturaliste Robert Brown et modélisé par Einstein au debut du vingtième sciecle. Il modélise un mouvement très irrégulier. On peut le décrire comme une variable aléatoire W (t) (ou Wt vérifiant les relations ci-dessous : 1◦ ) W (0) = 0 avec probabilité zéro 2◦ ) P − ps t → Wt (ω) est continu sur [0, T ] 3◦ ) Pour 0 ≤ s ≤ t ≤ T , l’incrément W (t) − W (s) est une variable normale de moyenne 0 et de variance t − s VI) Théorie locale :Approche stochastique Mouvement Brownien Le mouvement Brownien a été découvert par le naturaliste Robert Brown et modélisé par Einstein au debut du vingtième sciecle. Il modélise un mouvement très irrégulier. On peut le décrire comme une variable aléatoire W (t) (ou Wt vérifiant les relations ci-dessous : 1◦ ) W (0) = 0 avec probabilité zéro 2◦ ) P − ps t → Wt (ω) est continu sur [0, T ] 3◦ ) Pour 0 ≤ s ≤ t ≤ T , l’incrément W (t) − W (s) est une variable normale de moyenne 0 et de variance t − s 4◦ ) les incréments W (t) − W (s) sont indépendants VI) Théorie locale :Approche stochastique Mouvement Brownien Le mouvement Brownien a été découvert par le naturaliste Robert Brown et modélisé par Einstein au debut du vingtième sciecle. Il modélise un mouvement très irrégulier. On peut le décrire comme une variable aléatoire W (t) (ou Wt vérifiant les relations ci-dessous : 1◦ ) W (0) = 0 avec probabilité zéro 2◦ ) P − ps t → Wt (ω) est continu sur [0, T ] 3◦ ) Pour 0 ≤ s ≤ t ≤ T , l’incrément W (t) − W (s) est une variable normale de moyenne 0 et de variance t − s 4◦ ) les incréments W (t) − W (s) sont indépendants On a, si on désigne par N (0, λ) = √ suivante : 1 2 e −x /2λ la loi normale la propriété 2πλ VI) Théorie locale :Approche stochastique Mouvement Brownien Le mouvement Brownien a été découvert par le naturaliste Robert Brown et modélisé par Einstein au debut du vingtième sciecle. Il modélise un mouvement très irrégulier. On peut le décrire comme une variable aléatoire W (t) (ou Wt vérifiant les relations ci-dessous : 1◦ ) W (0) = 0 avec probabilité zéro 2◦ ) P − ps t → Wt (ω) est continu sur [0, T ] 3◦ ) Pour 0 ≤ s ≤ t ≤ T , l’incrément W (t) − W (s) est une variable normale de moyenne 0 et de variance t − s 4◦ ) les incréments W (t) − W (s) sont indépendants 1 2 e −x /2λ la loi normale la propriété 2πλ √ W (t + dt) − W (t) = dtN (0, 1) (65) On a, si on désigne par N (0, λ) = √ suivante : VI) Théorie locale :Approche stochastique Intégrale d’Ito, Intégrale de Stratonovich Z T On voudrais donner un sens a l’intégrale suivante : f (t, ω)dWt pour un 0 mouvement brownien Wt et sa filtration X naturelle (At )t≥0 on se rappelle : que les sommes de Riemann : h(ti )(ti+1 − ti ) pour le calcul de i Z T h(t)dt associées a la subdivision t0 < t1 ... < tn = T converge. . 0 VI) Théorie locale :Approche stochastique Intégrale d’Ito, Intégrale de Stratonovich Z T On voudrais donner un sens a l’intégrale suivante : f (t, ω)dWt pour un 0 mouvement brownien Wt et sa filtration X naturelle (At )t≥0 on se rappelle : que les sommes de Riemann : h(ti )(ti+1 − ti ) pour le calcul de i Z T h(t)dt associées a la subdivision t0 < t1 ... < tn = T converge. 0 . De manière analogue, X on construit : les sommes d’Ito : h(ti )(W (ti+1 ) − W (ti )) i VI) Théorie locale :Approche stochastique Intégrale d’Ito, Intégrale de Stratonovich Z T On voudrais donner un sens a l’intégrale suivante : f (t, ω)dWt pour un 0 mouvement brownien Wt et sa filtration X naturelle (At )t≥0 on se rappelle : que les sommes de Riemann : h(ti )(ti+1 − ti ) pour le calcul de i Z T h(t)dt associées a la subdivision t0 < t1 ... < tn = T converge. 0 . De manière analogue, X on construit : les sommes d’Ito : h(ti )(W (ti+1 ) − W (ti )) i ti + ti+1 )(W (ti+1 ) − W (ti )). converge 2 i mais pas toujours vers la même limite, plus précisement : ou celles de Stratonovich : X h( VI) Théorie locale :Approche stochastique Intégrale d’Ito, Intégrale de Stratonovich On peut montrer que si h est deterministe ces sommes tendent vers la même limite, par contre le resultat ne tient plus si la fonction h est aléatoire, on peut le vérifier en prenant un simple mouvement brownien, un petit calcul montre que : lim N→+∞ X i 1 h(ti )(W (ti+1 ) − W (ti )) = (Wt2 − T ) 2 (66) VI) Théorie locale :Approche stochastique Intégrale d’Ito, Intégrale de Stratonovich On peut montrer que si h est deterministe ces sommes tendent vers la même limite, par contre le resultat ne tient plus si la fonction h est aléatoire, on peut le vérifier en prenant un simple mouvement brownien, un petit calcul montre que : lim X N→+∞ i 1 h(ti )(W (ti+1 ) − W (ti )) = (Wt2 − T ) 2 (66) tandis que pour l’intégrale de Statonovich : lim N→+∞ X i 1 h(ti )(W (ti+1 ) − W (ti )) = Wt2 2 (67) VI) Théorie locale :Approche stochastique Equations différentielles stochastiques On peut voir une equation différentielle stochastique comme une équation différentielle ordinaire perturbée par un phénomène aléatoire comme par exemple un bruit blanc. Une équation différentielle stochastique est définie comme suit : d(X (t) = µ(X (t))dt + σ(X (t)dW (t) (68) dt dans le membre de droite, la première partie est la partie deterministe, la seconde partie l’excitation par un bruit blanc. VI) Théorie locale :Approche stochastique Equations différentielles stochastiques On peut voir une equation différentielle stochastique comme une équation différentielle ordinaire perturbée par un phénomène aléatoire comme par exemple un bruit blanc. Une équation différentielle stochastique est définie comme suit : d(X (t) = µ(X (t))dt + σ(X (t)dW (t) (68) dt dans le membre de droite, la première partie est la partie deterministe, la seconde partie l’excitation par un bruit blanc. Pont Brownien La probabilité pour qu’un mouvement brownien partant d’un point a atteigne un point b en un temps fini T est nul : on doit forcer un peu le destin pour contraindre une trajectoire browmienne à decrire une marche aléatoire entre a et b. Il faut creer un Pont brownien entre les deux positions. Cette notion est utilisée par J. P Bismut dans l’approche stochastique du noyau de la chaleur. La notion de pont Brownien entre a et b est définie par : VI) Théorie locale :Approche stochastique Pont Brownien La probabilité pour qu’un mouvement brownien partant d’un point a atteigne un point b en un temps fini T est nul : on doit forcer un peu le destin pour contraindre une trajectoire browmienne à decrire une marche aléatoire entre a et b. Il faut creer un Pont brownien entre les deux positions. Cette notion est utilisée par J. P Bismut dans l’approche stochastique du noyau de la chaleur. La notion de pont Brownien entre a et b est définie par : Pont Brownien X (t) = a + W (t) + Z t b − X (s) 0 ds T −s t ∈ [0, T ] On peut maintenant donner la philosophie de la version stochastique. (70) VI) Théorie locale :Approche stochastique Pfaffien Il faut comprendre le pfaffien comme intégrale de Berezin : on rappelle que si A est dans l’algèbre de Lie du groupe SO(n) on a : A= 0 −θ1 θ1 0 ! 0 0 −−− −−− −−− −−− 0 0 0 0 ! 0 −θn θn 0 (71) VI) Théorie locale :Approche stochastique Pfaffien Il faut comprendre le pfaffien comme intégrale de Berezin : on rappelle que si A est dans l’algèbre de Lie du groupe SO(n) on a : A= 0 −θ1 θ1 0 ! 0 0 −−− −−− −−− −−− 0 0 0 0 ! 0 −θn θn (71) 0 le relèvement au groupe Spin fourni l’exponentielle quantifiée : exp(c(A)) = Y (cos( j θj θj ) + sin( )c(e2j−1 )c(e2j )) 2 2 (72) Dans cette équation, les ei représentent une base orthonormée d’un espace vectoriel de dimension n paire, l = n/2. VI) Théorie locale :Approche stochastique Prérequis techniques Une relation importante pour la démonstration du théorème de l’indice est : Str (exp(c(A))) = Y ((−1)l 2sin( j Y θj )) = ((−1)l (e θi /2 − e −θi /2 ) 2 j (73) On montre en effet à partir de ce resultat que : Str (exp(tc(A)) = i l Pf (A) t→0 t n/2 lim (74) VI) Théorie locale :Approche stochastique Pfaffien en dimension infinie Plus généralement, si on se donne l’opérateur L = sh(x ) = x ∞ Y (1 + i=1 ∞ Y d + A, et les formules : dt x2 ) n2 π 2 x2 sin(x ) = x (1 − 2 2 ) n π i=1 (75) VI) Théorie locale :Approche stochastique Pfaffien en dimension infinie Plus généralement, si on se donne l’opérateur L = sh(x ) = x ∞ Y (1 + i=1 ∞ Y d + A, et les formules : dt x2 ) n2 π 2 x2 sin(x ) = x (1 − 2 2 ) n π i=1 (75) On peut calculer son Pfaffien mais cette fois-ci à la physicien et en dimension infinie ! on a alors : Str (exp(c(A))) = ( 1 d )n/2 (−i)n/2 Pf ( + A) 2 2 4π k dt (76) VI) Théorie locale :Approche stochastique Application du pont Brownien On reprend la formule de Bochner Lichnérowicz 1 1 D 2 = −∆E + rM + c(ei )c(ej )R E (ei , ej) 4 2 (77) VI) Théorie locale :Approche stochastique Application du pont Brownien On reprend la formule de Bochner Lichnérowicz 1 1 D 2 = −∆E + rM + c(ei )c(ej )R E (ei , ej) 4 2 (77) On considère le noyau de la chaleur Pt (x , y ) pour le laplacien ci-dessus. on a: Z tD 2 exp(− )h(x ) = Pt (x , y )h(y )dy (78) 2 M VI) Théorie locale :Approche stochastique Application du pont Brownien On reprend la formule de Bochner Lichnérowicz 1 1 D 2 = −∆E + rM + c(ei )c(ej )R E (ei , ej) 4 2 (77) On considère le noyau de la chaleur Pt (x , y ) pour le laplacien ci-dessus. on a: Z tD 2 exp(− )h(x ) = Pt (x , y )h(y )dy (78) 2 M bien sûr Pt (x , y ) ∈ Hom(((S ⊗ E )y , (S ⊗ E )x ), La nouveautée consiste à introduire dans le noyau de la chaleur un pont brownien permettant de forcer en quelque sorte un chemin parti de x à aboutir en y .En simplifiant, on ne considère que le cas où E = C, la torsion dans la formule de Lichnérowicz disparaît et on a : Pt (x , y ) = pt (x , y )Ex ,y (exp(− Z t K (xs )ds 0 8 )τ0s ) (79) VI) Théorie locale :Approche stochastique Application De la formule de Feynman Kac On interprète la formule (78) de manière probabiliste : exp(− tD 2 )h(x ) = Ex (exp(− 2 Z t K (xs )ds 0 8 )τ0s f (xt )) (80) VI) Théorie locale :Approche stochastique Application De la formule de Feynman Kac On interprète la formule (78) de manière probabiliste : exp(− tD 2 )h(x ) = Ex (exp(− 2 Z t K (xs )ds 0 8 )τ0s f (xt )) (80) Le membre de droite est une adaptation de la formule de Feynman Kac : C’est l’espérance d’un mouvement partant de x d’autre part, on place le pont Brownien, pour la version probabiliste, dans le membre de droite de (78) qui devient : Z Z Pt (x , y )h(y )dy = M pt (x , y )Ex ,y (exp(− M Z t K (xs )ds 0 8 )τ0t f (y ))dy (81) VI) Théorie locale :Approche stochastique Application De la formule de Feynman Kac On interprète la formule (78) de manière probabiliste : exp(− tD 2 )h(x ) = Ex (exp(− 2 Z t K (xs )ds 0 8 )τ0s f (xt )) (80) Le membre de droite est une adaptation de la formule de Feynman Kac : C’est l’espérance d’un mouvement partant de x d’autre part, on place le pont Brownien, pour la version probabiliste, dans le membre de droite de (78) qui devient : Z Z Pt (x , y )h(y )dy = M pt (x , y )Ex ,y (exp(− M Z t K (xs )ds 0 8 )τ0t f (y ))dy (81) Dans cette écriture, on force un mouvement Brownien parti de x arrive en y àt VI) Théorie locale :Approche stochastique Méthode de Gezler Ensuite comme pour la méthode de Gezler, on prend les asymptotiques : on rappelle X ak (x ) (t → 0) ⇒ Pt (x , x ) = + t(t) (82) tk 0≤k≤n/2 VI) Théorie locale :Approche stochastique Méthode de Gezler Ensuite comme pour la méthode de Gezler, on prend les asymptotiques : on rappelle X ak (x ) (t → 0) ⇒ Pt (x , x ) = + t(t) (82) tk 0≤k≤n/2 on sait que Str (Pt (x , x )) = pt (x , x )Ex ,y (exp(− Z t K (xs )ds 0 8 )Uτ0s ) (83) VI) Théorie locale :Approche stochastique Méthode de Gezler Ensuite comme pour la méthode de Gezler, on prend les asymptotiques : on rappelle X ak (x ) (t → 0) ⇒ Pt (x , x ) = + t(t) (82) tk 0≤k≤n/2 on sait que Str (Pt (x , x )) = pt (x , x )Ex ,y (exp(− Z t K (xs )ds 0 8 )Uτ0s ) (83) Plaçons nous dan le cas ou le fibré E est trivial, on trouve : 1 (pt (x , x ) = ( √ )dimM (1 + t(t)) ( 2πt (84) VI) Théorie locale :Approche stochastique Asymptotiques d’autre part : τ01 (t) = 1 + t Z 1 TM R 0 2 (w , dw ) + o(t 3/2 ) (85) VI) Théorie locale :Approche stochastique Asymptotiques d’autre part : τ01 (t) = 1 + t Z 1 TM R 0 2 (w , dw ) + o(t 3/2 ) (85) τ01 (t) est le transport parallèle du fibré des repères c’est un élement du groupe des rotations, on peut le relever au groupe Spin on en déduit d’après (74) Z 1 TM Str (τe01 ) R (w , dw ) n/2 → i Pf ( ) (86) n/2 2 t 0 VI) Théorie locale :Approche stochastique Asymptotiques d’autre part : τ01 (t) = 1 + t Z 1 TM R 0 2 (w , dw ) + o(t 3/2 ) (85) τ01 (t) est le transport parallèle du fibré des repères c’est un élement du groupe des rotations, on peut le relever au groupe Spin on en déduit d’après (74) Z 1 TM Str (τe01 ) R (w , dw ) n/2 → i Pf ( ) (86) n/2 2 t 0 On place toutes ses quantités dans la supertrace du noyau il vient : VI) Théorie locale :Approche stochastique Conclusion StrPt (x , x ) = ( Z 1 TM R (w , dw ) 1 n/2 ) Ex ,x (Pf ( 2π 0 2 )) (87) VI) Théorie locale :Approche stochastique Conclusion StrPt (x , x ) = ( Z 1 TM R (w , dw ) 1 n/2 ) Ex ,x (Pf ( 2π 2 0 )) (87) on reconnait alors le Â-chapeau genre, quand t → 0 : " #Max R TM (w , dw ) ) (StrPt (x , x )dx → Â( 2 (88) VI) Théorie locale :Approche stochastique Conclusion StrPt (x , x ) = ( Z 1 TM R (w , dw ) 1 n/2 ) Ex ,x (Pf ( 2π 2 0 )) (87) on reconnait alors le Â-chapeau genre, quand t → 0 : #Max " R TM (w , dw ) ) (StrPt (x , x )dx → Â( 2 (88) Et finalement M Z ind(D ) = Z (StrPt (x , x )dx = M Â( M R TM (w , dw ) ) 2 (89) VI) Théorie locale :Approche stochastique Conclusion StrPt (x , x ) = ( Z 1 TM R (w , dw ) 1 n/2 ) Ex ,x (Pf ( 2π 2 0 )) (87) on reconnait alors le Â-chapeau genre, quand t → 0 : #Max " R TM (w , dw ) ) (StrPt (x , x )dx → Â( 2 (88) Et finalement Z M ind(D ) = Z (StrPt (x , x )dx = M Â( M R TM (w , dw ) ) 2 (89) Quand E n’est plus trivial On retrouve la formule classique avec le caractère de Chern : ind(D M ) = Z Z (StrPt (x , x )dx = M Â( M R TM (w , dw ) )Ch(E ) 2 (90) VI) l’Approche supersymétrique de Witten Idée L’approche de Witten du théorème de l’indice repose sur l’interprétation de la mécanique supersymétrique développée dans l’article D’alvarez et Gaumé. Dans l’introduction, on a traité le cas des l’opérateur de Dirac harmonique d + δ et la variété but un cercle ou bien un tore dans le cas traité on avait deux opérateurs de supersymétries (deux supercharges :Q, Q̄). On peut généraliser la mécanique quantique supersymétrique au cas d’une particule se déplaçant sur une variété riemannienne. On peut ainsi par des choix judicieux des supersymétrie et l’ajoût de champs auxiliaires retrouver toutes les situations du théorème de l’indice. Donnons un exemple : VI) l’Approche supersymétrique de Witten Caractéristique d’Euler Poincaré Le lagrangien du σ modele supersymétrique de la mécanique quantique d’une particule libre se déplaçant sur une variété riemanienne de métrique g est donnée par : i D 1 1 L = gij φ̇i φ̇j + gij ψ̄ i γ 0 ψ j + Rijkl ψ̄ i ψ k ψ̄ j ψ l 2 2 dt 12 D i d ψ = ψ i + Γijk φ̇j ψ k dt dt 0 ψ̄αi = ψβi γαβ (91) VI) l’Approche supersymétrique de Witten Caractéristique d’Euler Poincaré Le lagrangien du σ modele supersymétrique de la mécanique quantique d’une particule libre se déplaçant sur une variété riemanienne de métrique g est donnée par : i D 1 1 L = gij φ̇i φ̇j + gij ψ̄ i γ 0 ψ j + Rijkl ψ̄ i ψ k ψ̄ j ψ l 2 2 dt 12 D i d ψ = ψ i + Γijk φ̇j ψ k dt dt 0 ψ̄αi = ψβi γαβ ! (91) ψ1i dans cette écriture ψ i = représente les deux composantes du spiψ2i neur ψ la situation évoquée ici est juste le cas où l’opérateur de Dirac est d + δ, dans cette situation si on considère les deux supercharges Q et Q̄ respectivement associées aux opérateurs d et δ, on retrouve que l’indice de l’opérateur de Dirac considéré est la caractèristique d’Euler Poincaré de la variété : χ(M) VI) l’Approche supersymétrique de Witten Un autre opérateur de Dirac, signature d’Hirzebruch Avec le même lagrangien, on peut obtenir un autre invariant : La signature ! i ψ 1 d’Hirzebruch, il suffit de remarquer que ψ i = admet une symétrie ψ2i dans la dualité qui échange p-formes et n − p-formes VII) Bibliographie H.B. Lawson, M.L Michelsohn Spin Geometry, Princeton University Press - Princeton, New Jersey, 1989. K.Hori, S. Katz, A. Klem, R. Pandharipande, R. Thomas, C. Vafa, R. Vakil, E. Zaslow,Mirror symmetry, AMS, 2003. Press. Edward Witten, Topological Quantum Field Theory, Commun. Math. Phys. 117, 353-386, 1988. Berline N., Getzler E., Vergne M. Heat Kernels and Dirac Operators, Springer, 1992. Bismut J.M. The Atiyah-Singer theorems : A Probabilistic Approach I. The Index Theorem, Journal Of Functioal analysis, 56-99 , 1984.