- si vous avez reçu des médicaments susceptibles d'endommager vos reins (si votre
fonction rénale s'aggrave, il devrez peut-être arrêter le traitement par Multigam 5%)
Votre médecin sera particulièrement attentif si vous êtes en surpoids, âgé, diabétique ou
si vous avez une hypertension artérielle, un volume sanguin anormalement faible
(hypovolémie), si votre sang est anormalement épais (trop visqueux), si vous devez
rester allongé ou immobilisé pendant quelque temps (immobilisation) ou si vous avez
des problèmes liés aux vaisseaux sanguins (maladies vasculaires) ou d'autres facteurs
favorisant les thromboses (caillots de sang).
Attention aux réactions
Le médecin vous surveillera soigneusement pendant la perfusion de Multigam 5% afin
de s'assurer que vous ne présentez pas de réaction. Il veillera à ce que la vitesse à
laquelle Multigam 10% est perfusé vous convienne.
Si vous constatez l'un des signes suivants: sifflements respiratoires brutaux, difficultés
respiratoires, gonflement des paupières, du visage, des lèvres, de la gorge ou de la
langue, éruption cutanée ou démangeaisons (surtout si-celles-ci concernent tout le
corps), pendant la perfusion de Multigam 5%, dites-le immédiatement à votre médecin.
La vitesse de perfusion pourra être ralentie ou la perfusion complètement arrêtée.
Information sur la transmission d'agents infectieux
Multigam 5% est préparé à partir de plasma humain (la partie liquide du sang). Lorsque
des médicaments sont préparés à partir de sang ou de plasma humain, il est important
d'éviter la transmission d'infections aux patients. Les donneurs de sang sont examinés à
la recherche de virus ou d'infections. Les fabricants de ces produits procèdent
également à un traitement du sang ou du plasma afin d'inactiver ou d'éliminer les virus.
Malgré ces mesures, lorsque des médicaments préparés à partir de sang ou de plasma
humain sont administrés, la possibilité de transmission d'une infection ne peut être
totalement exclue.
Les mesures prises sont considérées comme efficaces contre les virus enveloppés tels
que le virus de l'immunodéficience humaine (HIV) et les virus des hépatites B (HBV) et
C (HCV).
Par contre, elles risquent de n'avoir qu'une efficacité limitée contre les virus non-
enveloppés tels que le virus de l'hépatite A (HAV) et le parvovirus B19.
Aucun lien entre des cas d’hépatite A ou des infections dues au Parvovirus B19 et les
immunoglobulines n’a pas été établi: les anticorps présents dans le produit contribuent
probablement à la sécurité de celui-ci.
RA-2017/103a - 3 -