Septembre - Octobre 2008

La Feuille de chou
Septembre - Octobre 2008
Le portrait des jardiniers
Plusieurs arrondissements ont entrepris, en collaboration
avec l’Université du Québec à Montréal, une vaste étude sur
les usagers des jardins communautaires et leurs besoins.
Àcet effet, un questionnaire est parvenu aux jardiniers
lors de l’inscription de l’année 2008. Il comporte, entre
autres, des renseignements d’usage sur la situation
personnelle (âge, sexe, revenus), l’ancienneté, les motivations,
les règles de jardinage et de civisme.
Le taux de réponse à ce premier sondage d’envergure est
excellent : il dépasse 50 % dans plusieurs arrondissements.
Les sondages seront compilés par arrondissement et par
jardin dans les prochains mois et les résultats seront
divulgués par la suite.
D‘autres parts,un étudiantàla maîtrise poursuit une étude
plus approfondie dans quatrejardins communautaires.
Pour ce faire, un questionnaire plus élaboré a été développé.
Des sujets comme la production de légumes,le compostage,
le bénévolatet la gestion des comités y sont abordés.
Nous remercions les jardiniers pour leur participation.
Le tour du jardin
Dans la corbeille
Le thym 2
Lenavet 6
Méli-mélo
Contamination des légumes
par le plomb 5
Marchés publics et
jardins communautaires 5
Fêtes des récoltes et
Mérite horticole 5
Vie communautaire
Les avertissements 9
Aux petits oignons
L’influencede la lune 10
La farine de sang 11
Les os moulus 11
Les soins du Dr Desjardins 12
Les conseils terre à terre 12
Vous avez déménagé?
N’oubliez pas de communiquer
vos nouvelles coordonnées au
bureaude votrearrondisse-
ment, soit par lettre ou par
télécopieur, ou au comité de
votrejardin communautaire.

Espèce et variétés
Le genre Thymus regroupe une quarantaine d’espèces et près
de 400 variétés, la plupart ornementales, que l’on distingue
selon le port de la plante, la coloration des feuilles, le parfum
et la couleur des fleurs.
Celles utilisées comme fines herbes peuvent être regroupées,
elles aussi, selon le port de la plante. En voici quelques
exemples :
- port érigé : thyms communs, thyms citrons;
- port rampant : thym carvi, thym à la menthe (Thymus sp.).
Parmi les thyms communs, on retrouve, entre autres, le thym
anglais et le thym français.
Le thym anglais (T. vulgaris ‘Broadleaf-English’), appelé aussi
thym d’hiver, est plus robuste que le thym français (T. vulgaris
‘Narrowleaf French’) ou thym d’été, plus gélif et à saveur plus
raffinée. Le thym anglais argenté (T. vulgaris ‘Argenteus’) et le
thymanglais panaché (T.‘Variegated English) sont également
très goutteux.
Les thyms citrons (T. xcitriodorus), appelés aussi thyms
citronnés, proviennent d’un croisement de thym commun
et de thym serpolet. Les plus connus sont le thym citron
proprement dit (T. xcitriodorus), l’argenté (T. xcitriodorus
‘Argenteus’) et le doré (T. xcitriodorus ‘Aureus’).
Les feuilles plus rondes des thyms citrons dégagent un
parfum citronné plus ou moins intense selon les variétés.
La cuisson doit être rapide pour conserver cette odeur
particulière. De saveur plus douce que le thym anglais, leur
arôme citronné disparaît lors du séchage. Ils sont moins
rustiques que les thyms communs.
Lethymcarvi (T.herba-barona ‘Caraway’), originairede la
Corse et de la Sardaigne, se caractérise par ses feuilles
pointues vert foncéet luisantes au léger goût de carvi et de
muscade, lorsque frais. Il s’étale assez rapidement.
Culture
Lethym officinal préfère une exposition généralement
ensoleillée et des sols légers, secs, bien drainés, modérément
fertiles et neutres à alcalins de préférence.
Le thym peut être semé huit à dix semaines avant la trans-
plantation. Les graines germent mieux à la lumière. Les semis
ne garantissent pas une saveur uniforme. La plupart des
jardiniers préfèrent acheter des plants obtenus surtout par
23
marcottage et bouturage. Du compost
est ajouté lors de la préparation du sol,
avant le repiquage.
Il est conseillé de remplacer les plants
tous les trois ou quatre ans. Les plants
âgés se dégarnissent au centre et
produisent moins de feuilles.
Le thym exige peu d’entretien : endiguer
les herbes indésirables, arroser seule-
ment par temps sec prolongé et éviter
de fertiliser les plants durant la saison.
L’excès d’azote provoque une diminution
de la concentration en principes actifs
et compromet la survie hivernale.
Avant l’hiver, il est préférable d’appliquer
un paillis pour protéger les jeunes
plants et ceux des espèces et des
variétés moins rustiques.
Associations et compagnonnage
Le thym serait bénéfique pour la
plupart des légumes : aubergine,
betterave, brocoli, chou, courge,
tomate. Il éloignerait la piéride du
chou et les aleurodes (mouches
blanches). Parmi les plantes aroma-
tiques, il peut côtoyer le romarin,
l’estragon français et la lavande.
Dans la corbeille
Le thym
Thymus sp.
Origine
Proche cousin de la sarriette, de la sauge et du romarin, le
thym accompagne l’homme depuis des millénaires grâce à
ses propriétés aromatiques, d’assaisonnement et thérapeu-
tiques. Les usages antiques de cette plante sont cependant
peu documentés.
Les Mésopotamiens s’en servaient il y a 4 000 ans. Les
Égyptiens employaient l’huile essentielle de thym pour
embaumer les morts. Plante sacrée chez les Grecs et les
Romains, le thym purifiait l’air des temples et servait
d’offrande aux dieux.
Au Moyen-Âge, il faisait partie des plantes à cultiver dans
les monastères. Son usage est maintenant répandu sur
tous les continents.
Description
Lethym commun (Thymus vulgaris)est un arbrisseau
touffu mesurant tout au plus 40 cm de hauteur et qui
pousse à l’état sauvage dans les sols arides du bassin
méditerranéen. Sous notre climat, sa rusticité varie selon
les variétés et les lignées.
Les tiges grêles portent des petites feuilles allongées vert
foncésur le dessus et grisâtres en dessous. Comme chez
les autres plantes de la famille des Labiées, elles sont cou-
vertes de fins poils renfermant les essences aromatiques.
Les sommités fleuries, blanches ou roses, apparaissent à
l’extrémité des branches, principalement durant les mois
de juin et de juillet.
Le thym serpolet (T. serpyllum) est une espèce sauvage
aux feuilles parfumées. Ses tiges rampantes s’enracinent
grâce à des racines adventices. Il forme donc un excellent
couvre-sol.

Méli-mélo
Contamination des légumes
par le plomb
Le plomb étant l’un des éléments toxiques les plus
fréquemment retrouvés dans les jardins communautaires
ayant des problèmes de contamination, la Direction de
santé publique de Montréal (DSP) continue d’approfondir
le degré d’absorption de cet élément par les légumes.
La DSP a donc de nouveau planté des tomates, des salades
et des carottes tout juste à côté d’une allée très contam-
inée en surface par du plomb, au jardin du parc Baldwin.
Les quantités de plomb retrouvées dans le sol et les
légumes seront déterminées par au moins deux labora-
toires différents.
Les objectifsde cette recherche consistent à mieux docu-
menter les données sur le sujet, de comparer et de valider
les méthodes d’analyse utilisées par les laboratoires et,
finalement, de raffiner l’évaluation des risques à la santé
dans diverses situations de contamination des sols par le
plomb.
Marchés publics et jardins
communautaires
Lors du lancement des activités de la Fête des fleurs,
organisées dans les marchés publics de quartiers, la
Corporation de gestion des marchés publics de Montréal
aoffert 200 chèques-cadeaux de 25 $ aux membres des
jardins communautaires pour l’achat de produits
horticoles.
Cette promotion représente une cinquantaine de
chèques-cadeaux de plus que l’an dernier. Les chèques-
cadeaux furent distribués aux comités des jardins des
arrondissements où sont situés les marchés publics
Lachine, Atwater, Maisonneuve et Jean-Talon ainsi que
les marchés de quartier Saint-Jacques et du métro
Mont-Royal.
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Ravageurs et maladies
Seules les maladies racinaires comme la fonte des semis,
le botrytis et la pourriture rhizoctone sont à craindre. Très
sensible à la fonte des semis, il faut laisser sécher le sol entre
les arrosages lors de la production de plants.
Récolte et conservation
Le thym peut être cueilli durant toute la saison pour la
consommation fraîche. Il est récolté avant ou au tout début
de la floraison pour la conservation.
Il est préférable de restreindre la taille vers le début du
mois d’août pour laisser aux plants le temps d’aoûter
avant l’hiver. Pincer et tailler régulièrement les extrémités
des tiges permet d’obtenir des plants plus touffus.
Le thym frais peut être réfrigéré tel quel durant quelques
jours. Il est facile à sécher et à congeler. Il peut aussi être
conservé dans l’huile et le vinaigre. Les feuilles fraîches
sont plus amères que celles préalablement séchées. Le
séchage des thyms communs en concentre le goût.
Le thym séché est préservé dans des bocaux de verre
placés à la noirceur, au frais et au sec.
Propriétés
Les propriétés du thym sont dues à la présence de différents
composés : thymol, flavonoïdes, acides triperténiques.
Lethymséché possède la plus grande capacité antioxydante
des fines herbes.
Lethym est riche en fer et en vitamine K. C’est une bonne
source de calcium, de manganèse et de vitamine C
(tableau1).
Lethym facilite la digestion. C’est un antimicrobien et un
antiseptique reconnu. Il combattrait les vers intestinaux,
la laryngite et autres troubles respiratoires. Il est également
stimulant, antispasmodique, diurétique et emménagogue.
Utilisation
Lethym est très estimé en cuisine. Le thym accompa-
gne bien les tomates et autres légumes, le poisson,
la volaille, les œufs et les légumineuses. Il agrémente
les ragoûts, les soupes, les pâtés et les marinades.
Ilaromatise le vinaigre et le fromage et se prépare
en tisane.
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Valeur nutritive du thym séché
moulu par gramme (5 ml)
Calcium 26 mg
Potassium 11 mg
Magnésium 3 mg
Phosphore 3 mg
Fer 1,7 mg
Vitamine A 5 ER1
1: ER : équivalent de rétinol
Le thym est l’un des éléments essentiels
des herbes de Provence et du bouquet
garni (persil, laurier et souvent
marjolaine).
L’essence de thym est utilisée en par-
fumerie et en phytothérapie. Le thymol
entre dans la composition de plusieurs
sirops, de lotions capillaires, d’eau de
Cologne, de savons et de détergents.
Les comités de jardins, les jardiniers
et la Ville remercient chaleureusement
la Corporation et les marchands
impliqués dans cette promotion.
Fête des récoltes et
Mérite horticole
De nombreux jardins communautaires
renouent avec la tradition paysanne de
la Fête des récoltes en organisant des
pique-niques, des épluchettes de blé
d’Inde et même un feu de joie (Parc
Baldwin).
Cette année, le jardin Sainte-Catherine
profite de l’occasion pour fêter son
trentième anniversaire.
De leur côté et dans le cadre du
concours du Mérite horticole, certains
arrondissements honoreront à leur
tour les récipiendaires et les présidents
de jardin avec des formules du type
brunchs, 5 à 7 et soirées de remises de
certificats des Grands Jardiniers ainsi
qu’avec des remerciements pour la
gestion des activités.

Les maladies sont rares. La hernie du
chou déforme les racines. La gale com-
mune se caractérise par des lésions
rondes sous la surface du sol, mais
n’influe pas les rendements.
Le navet est sensible à la carence en
bore. Des zones brunâtres groupées ou
dispersées régulièrement apparaissent
dans la chair. Une application préven-
tive de bore sera envisagée en cas de
problème sur une culture antérieure.
Récolte et conservation
Les navets sont meilleurs lorsqu’ils
atteignent cinq à six centimètres de
diamètre. En automne, ils doivent être
récoltés avant une forte gelée, car ils
sont moins résistants que les rutaba-
gas.
Les navets peuvent être réfrigérés dans
un sac de plastique perforé. Ce légume
se congèle bien sous forme de purée.
7
Dans la corbeille
Le navet
Brassica rapa var.
rapifera
Plante de climat froid à croissance rapide
et au goût délicatement sucré, le navet
peut remplacer avantageusement le
radis et le rutabaga chez les personnes
préférant un légume hâtif à saveur
moins piquante, ou moins prononcée
dans le cas du navet d’hiver.
Origine
Cousin de la moutarde et du chou chinois,
le navet proviendrait de l’est de l’Europe ou de l’Asie.
Il était cultivé au Proche-Orient il y a près de 4 000 ans.
Les Grecs et les Romains auraient sélectionné des formes
plus adaptées à la consommation humaine. Grandement
utilisé au Moyen-Âge et au cours de la Renaissance, sa
culture décline dans certains pays comme la France à la
suite de l’introduction de la pomme de terre. Elle florissait
toujours en Angleterre au 18e siècle, car cette crucifère se
contente de terres plus pauvres.
Encore peu cultivé aujourd’hui, il mérite tout de même
une place de choix dans les légumes de primeur.
Description
Le navet est une plante bisannuelle formant, la première
année, un renflement charnu globuleux ou allongé entre
le collet et les cotylédons. Le navet est donc un tubercule.
Il est jardiné comme un légume racine.
Lefroid peut induire la floraison durant la même saison
lorsque le navet est semé trop tôt au printemps. Un semis
trop tardif entraîne le même phénomène.
Le navet proprement dit est plus ou moins rond, plus
ou moins aplati et sa chair est généralement blanche.
Le tubercule émerge partiellement du sol et les deux
parties peuvent être colorées différemment.
6
Les feuilles, comestibles, sont plus ou
moins arrondies et plus ou moins
velues chez la plupart des variétés.
La rosette de feuilles provient du
sommet de la racine.
Chez le rutabaga (B. napus var. napo-
brassica), les feuilles sont cireuses et
produites au niveau du collet. Sa chair
jaune-orangé est plus dense et le plant
produit des racines secondaires. Le
rutabaga est plus volumineux et se
conserve plus longtemps.
Variétés
Les principaux grainetiers offrent une
vingtaine de variétés anciennes et
nouvelles, dont quelques-unes sont
spécialement destinées pour les fanes.
La ‘Purple Top White Globe’, offerte aussi
sous les noms ‘Early Purple Top White
Globe’ ou simplement ‘Early Purple Top’,
est la variété la plus commune. La partie supérieure du
tubercule est rouge violacé ou pourpre et la partie
inférieure est blanche.
Les navets blancs présentent une texture fine et un goût
plus recherché :‘Hakurei’ (West Coast Seeds), aux feuilles
glabres, et ‘Oasis’ (Thompson & Morgan), à la saveur rap-
pelant le melon, par exemple. Ils sont prêts à récolter après
seulement cinq à six semaines.
La variété ‘Scarlet Queen Red Stems’ (Johnny’s)
aux tubercules rouges, la ‘Goldina’
(William Dam Seeds) à la peau jaune
orangé et la ‘Petrowski’ (la société des
plantes) de couleur jaune attirent la
curiosité.
Le navet ‘Milan’ (William Dam Seeds)
serait idéal pour la plantation hâtive par
temps froid. Les fanes de la variété ‘Namesia’
(William Dam Seeds) ont un d’épinard acidulé.
Culture
Le navet préfère les sols légers, frais et bien drainés.
Un léger apport de compost peut être effectué au besoin.
Le navet redoute les températures chaudes et le froid
excessif.
Ce légume est semé préférablement au printemps, ques-
tion de texture et de goût, ou entre la mi-juillet et la mi-
août. Les plants seront éclaircis aux 10 à 12 cm.
L’excès d’eau ralentit la croissance, accentue le goût et peut
causer une sclérose de la chair ainsi que le cœur creux.
Le fendillement peut être dû à une fertilisation excessive,
un espacementtrop grand ou une saison très humide.
La proximité des pois,et des fèves, des carottes, des
betteraves, de la laitue ou des épinards lui convient.
Des rotations de quatre ans sans crucifères sont recom-
mandées pour minimiser les problèmes phytosanitaires.
Ravageurs et maladies
La pose d’une toile flottante permet de réfréner les dégâts
possibles causés par les larves de la mouche du navet, du
chou et des altises. En début de saison, le ver gris peut
couper les plants au ras du sol.

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Vie communautaire
Les avertissements
Plusieurs arrondissements ont élaboré, au fil des ans,
des règles de jardinage et de civisme afin de faciliter la
pratique du jardinage et de maintenir un climat propice
àcette activité.
Les membres de chaque jardin communautaire con-
stituent, selon la Loi, un organisme associatif. Des règle-
ments régissent le fonctionnement de chaque association,
incorporée ou non. De plus, dans certains cas, d’autres
règles particulières de jardinage sont adoptées au niveau
du jardin.
Les membres sont tenus de respecter également ces lignes
directrices pour conserver leur statut de membre.
La procédure d’avertissement
Les expulsions des membres fautifsétant sous la respons-
abilité des arrondissements, une procédure d’avertissement
aété instaurée pour éviter des expulsions injustifiées,
abusives ou arbitraires.
La procédured’avertissement comporte deux phases :
-un premier avertissementémis par le comité du jardin;
-un second avertissementécrit, fait conjointement par un
représentant de l’arrondissement et le comité du jardin.
Ces avertissements peuvent être faits uniquement par
l’arrondissement dans certaines situations exceptionnelles
quand, par exemple, le comité est inopérant.
Les avertissements concernent les pratiques de jardinage
ou les règlements d’association comme le non-paiement
de la cotisation de membre. Quant aux règles de jardinage
propres à un jardin, elles doivent, au préalable, être
approuvées par l’arrondissement.
Le premier avertissement
Le premier avertissement est fait par un membre du comité
et doit être personnalisé. Il peut être verbal ou écrit, selon le
choix du comité. Un avis placé dans le jardinet ou affiché
dans un endroit du jardin prévu à cet effet peut remplacer
l’avis verbal; le numéro du jardinet doit y apparaître.
Un avis général s’adressant à tous les
membres, soit avant, soit durant la
saison de jardinage, ne constitue pas
un premier avertissement.
Un délai de dix jours est généralement
accordé pour corriger la situation.
Cedélai peut être écourté selon le
problème en question.
Le deuxième avertissement
Le second avertissement est signé
conjointement par un membre du
comité et l’animateur horticole ou
l’agent de développement du secteur.
Le motif de l’avertissement est indiqué
et un délai de dix jours est accordé.
Un avis d’expulsion parviendra au
contrevenant si la situation probléma-
tique perdure. Dans certains
arrondissements, un jardinier se verra
expulsé si le même problème survient
aucours d’une saison ou s’il récidive
durant deux années successives.
Une procédure d’appel est prévue si le
jardinier désire contester son expul-
sion.
Cas d’expulsion immédiate
Le jardinier qui n’a pas semé et planté
son jardinet pour le 1er juin, celui qui
ne nettoie pas son jardinet pour la
date prévue en fin de saison, qui
vole ou qui manifeste une attitude
agressive envers d’autres jardiniers
ou envers des employés municipaux
est expulsé automatiquement.
La procédure d’avertissement ne
s’applique pas.
Pour augmenter le temps de conservation, le navet sera
récolté par temps sec et sera laissé à sécher à l’air libre une
fois les fanes et les racines fines coupées.
Propriétés et valeur nutritive
Le navet est une bonne source de fibres, de sels minéraux
(potassium, calcium, magnésium, soufre, iode) et de vita-
mines (A,B,C). Son odeur vient de la présence de composés
soufrés.
Les feuilles sont riches en vitamines (C,B A, K) de même
qu’en fer et en cuivre.
Lenavet possède des propriétés diurétiques, antiscorbu-
tiques, revitalisantes, pectorales et émollientes.
Utilisation
Le navet se consomme cru ou cuit. Il est toutefois
recommandé de le faire bouillir une dizaine de minutes
pour faciliter sa digestion.
Ilpeut être servi en purée, farci, gratiné ou avec une
sauce d’accompagnement. Il est ajouté à des soupes et
des ragoûts. De plus, il se prête bien à la lactofermentation
(choucroute de navet).
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Valeur nutritive du thym séché
moulu par gramme (5 ml)
Calcium 26 mg
Potassium 11 mg
Magnésium 3 mg
Phosphore 3 mg
Fer 1,7 mg
Vitamine A 5 ER1
1: ER : équivalent de rétinol
Recette
Purée de navet
amandine
Pommes de terreen purée 375 ml
Navets en purée 500 ml
Crème 35 % 90 ml
Beurre 45 ml
Persil frais haché fin 30 ml
Muscade 1ml
Sel et poivre au goût
Cuire suffisamment de navet et de pomme
de terrepour obtenir 875 ml de purée.
Ajouter les autres ingrédients et mélanger.
Variante : remplacer la muscade par du
gingembre ou du cumin; ajouter de la
compote de pommes.
Source : Les Cercles de fermières du Québec