Méningites et encéphalites virales Pr. Flore ROZENBERG

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Méningites et encéphalites virales
Pr. Flore ROZENBERG
Virologie
Groupe
p Hospitalier
p
Hôtel Dieu/Cochin
Faculté de Médecine Paris Descartes
Méningites et
encéphalites aiguës virales :
diagnostic
g
biologique
gq
F. Rozenberg
Journées de Biologie Clinique
17 janvier 2012
Entrée des virus dans le SNC (1)
site d’entrée périphérique
respiratoire,
p
digestive,
g
cutanée, muqueuse,
q
musculaire
réplication primaire
locale, ganglionnaire
réplication secondaire
endothélium vasculaire, système réticulo-endothélial
virémie
SNC
barrière sang - LCR
barrière sang – tissu cérébral
Production et circulation du LCR
Barrière sang
g - LCR
1. Plexus choroïdes
• Barrière sang-LCR = endothélium fenestré + couche épithéliale
• Contrôle anti-viral : macrophages
• Effraction virale de la barrière sang - plexus choroïdes
infection de l’épithélium des plexus choroïdes
inoculation du LCR
infection de l’épithélium ventriculaire
homme : virus oreillons
virus des encéphalites équines USA
enterovirus
i
exp :
virus parainfluenza
virus Sendaï
Barrière sang
g - LCR
2. Méninges
• Barrière sang-méninges = vaisseaux méningés (endothélium non fenestré)
• Contrôle anti-viral : macrophages
C
Cerveau
M ëll épinière
Moëlle
é i iè
Barrière hémato-encéphalique
Barrière sang-tissu
sang tissu cérébral = capillaires cérébraux
• endothélium non fenestré + membrane basale + péricytes + astrocytes
• Contrôle anti-viral
cellules sentinelles
macrophages périvasculaires
cellules microgliales
• Entrée des virus
Cheval de Troie
monocytes infectés VIH
Infection des cellules endothéliales
HTLV-1 (récepteur Glut1)
Altération de la barrière
Nat Rev Immunol 2011
Entrée des virus dans le SNC (2)
Diagnostic de l’infection du SNC
• Les moyens
Directs = prouver ll’infection
infection du SNC
1. isoler le virus en culture
2 déceler les antigènes viraux
2.
3. amplifier les génomes viraux
échec dans LCR
id
id.
PCR sur LCR
I di
Indirects=
prouver lla réponse
é
iimmune d
du SNC
1. réponse innée
2. réponse adaptée
dosage interféron alpha sérum/LCR
dosage des Anticorps sérum/LCR
• Quand et comment les utiliser ?
tout dépend de la physiopathologie de l’infection
Méningites Virales
• Inflammation
I fl
ti li
limitée
ité aux méninges,
é i
bé
bénigne
i
majoritairement
j it i
t
• LCR
– réaction cellulaire
• > 10 - 1000 éléments
• lymphocytes
l
h
ou polynucléaires
l
lé
non altérés
l é é
– protéinorachie modérément élevée (<1g/l)
– glycorachie normale
• sauf oreillons, LCMV (hypoglycorachie)
• Diagnostic
:
PCR
(IFN α)
Méningites virales :
diagnostic différentiel
• Méningites bactériennes
– lymphocytaires
– « décapitées » par antibiotiques
• Méningites parasitaires, fungiques
• Méningites aiguës aseptiques
– réactionnelles
é ti
ll
proximité
i ité d ’un
’ f
foyer iinfectieux
f ti
– néoplasiques
cellules anormales
– médicamenteuses
AINS carbamazépine
AINS,
Méningites à entérovirus
Entérovirus : 80-95% des méningites aseptiques
• picornavirus : petits virus à ARN, nus (> 60 sérotypes)
• épidémies printemps-été sur un fond endémique
• physiopathogénie
physi path énie
• contamination féco-orale, virémie
• infection des cellules endothéliales, plexus choroïdes, neuronale
• signes associés
• fièvre, exanthème, pharyngite,
• myalgies,
l i s Sd respiratoire
s i t i
• hépatite, myocardite (nouveau-né)
•
di
diagnostic
ti : LCR
polynucléaires
l
lé i
(1000/
(1000/mm3),
) PCR
• autres prélèvements : pharynx, selles, vésicules, sérum
Méningites herpétiques
• plus rares (< 5% méningites)
• dues à HSV-2
–
–
–
–
–
primo-infection génitale HSV-2
récurrences génitales
isolées sans atteinte génitale décelable
méningites récidivantes
radiculite lombo-sacrée
• diagnostic
– y penser
– LCR : formule lymphocytaire « pure » (jusqu’à 500 / mm3)
– PCR : ADN HSV-2
• traitement
– aciclovir modalités en discussion chez l’immunocompétent
impératif si immunodépression
Méningites à VZV
• fréquentes, expression variable
– 50% zonas : réaction cellulaire LCR
– formes compliquées
• radiculites
• myélites
• encéphalites
• diagnostic
- y penser : rechercher éruption vésiculeuse métamérique
– LCR
formule lymphocytaire pure
protéinorachie parfois élevée (1-2g/l)
– PCR : ADN VZV
• traitement
– aciclovir
modalités en discussion chez ll’immunocompétent
immunocompétent
impératif si immunodépression
Méningites ourliennes
• Virus des oreillons
– avant vaccination : cause majeure de méningite
– 10-20% des méningites
g
dans pays
p y sans vaccination
– méningite
• biologique : 50% cas oreillons
• clinique
li i
:
30%
• 3 garçons / 1 fille
– diagnostic
•
•
•
•
interrogatoire
contexte clinique
li i
sérologie
LCR
L
vaccination
parotidite
idi
IgM oreillons
RT-PCR,, isolement
m n en
n culture
u u
Méningite VIH
• Neuro-invasion
N
i
i llors d
de lla primo-infection
i
i f ti
– effraction de la barrière hémato
hémato-encéphalique
encéphalique par monocytes infectés
• Diagnostic : y penser !
–
–
–
–
interrogatoire, facteurs de risque
interrogatoire
signes associés
y p
y
pure,
p
, IFN α très élevé
LCR : formule lymphocytaire
sérologie, CV sang - LCR
Chorio-méningite
g
lymphocytaire
y p
y
• Arenaviridae :
– hôte naturel : rongeur = réservoir (Europe Nord, Amérique)
– infection
nf ct on chronique
chron qu p
persistante,
rs stant , excrétion
cr t on ur
urines
n s ett sa
salive
– contamination homme: aérosols, sang des animaux infectés
• Clinique
l
– Sd grippal
0 % cas : mén
méningite
ng te à J
J10
0
– 10
• Diagnostic
– NFS : lleucopénie,
é i th
thrombopénie
b é i
– LCR
100 à > 1000 cellules / mm3
hypoglycorachie fréquente
– sérologie
– RT-PCR
Constat
Encéphalites Aiguës Virales
les encéphalites
p
virales sont des pathologies
p
g
:
complexes
plus de 100 virus impliqués
rares
l’atteinte du SNC est une complication rare
d’infections virales le plus souvent bénignes
graves
lésions non réparables du SNC
mécanismes
le plus souvent mal compris
diagnostic
le plus souvent non fait
traitement
rarement spécifique
y p
q
souvent symptomatique
empirique
Encéphalites aiguës virales
• les manifestations cliniques sont très peu spécifiques
–
–
–
–
fièvre
fiè
déficits neurologiques
troubles de conscience
crises convulsives
l
• l’encéphalite
p
virale est souvent associée à une méningite
g
• diagnostic différentiel
–
–
–
–
–
–
encéphalite bactérienne
abcès intra-cérébral
neuro-paludisme
accident
ccident vvasculaire
scul ire cérébr
cérébrall
encéphalopathie métabolique
encéphalopathie toxique
Physiopathologie
1 Encéphalites par agression virale directe :
1.
ou « encéphalites aiguës primitives »
- infection virale des neurones et/ou des cellules gliales
- réaction inflammatoire de l ’hôte
hôte
2.. Encépha
Encéphalites
tes post
post-infectieuses
nfect euses :
ou «encéphalomyélite aigue disséminée» (ADEM)
p
péri-veineuses»
p
«encéphalites
- présence virale non décelable dans le tissu cérébral
Diagnostic
• Certitude
1. virus in situ
2. réponse interféron α et génome viral
3 synthèse d’IgG
3.
d IgG spécifiques (oligoclonal)
LCR précoce
LCR tardif
• Probabilité ou possibilité
1. p
présence du virus dans autre compartiment
p
• porte d ’entrée
• virémie
• site d ’excrétion
2 séro-conversion
2.
séro conversion vis
vis-à-vis
à vis du virus
(2 sérums)
Encéphalites aiguës virales
• Primitives
P i iti
–
–
–
–
HSV
VZV
rage
arbovirus
enterovirus
adénovirus
EBV,, HHV-6 ???
• Post-infectieuses
P t i f ti
– rougeole
– post-vaccinale
rubéole
oreillons
VZV (ataxie cérébelleuse)
EBV
grippe
(rappel :mycoplasme)
Encéphalites virales primitives
Gravité des
encéphalites aiguës primitives
•
M bidité mortalité
Morbidité,
t lité : facteurs
f t
viraux,
i
facteurs
f t
d’hôte
d’hôt ?
virus
mortalité
rage
100%
virus herpes
p simplex
p
70%
virus de l ’encéphalite équine de l ’Est (USA)
50%
virus de l ’encéphalite
encéphalite japonaise (Asie)
25%
virus West Nile
5%
(enfants)
(s. âgés)
Encéphalite herpétique
• HSV- 1
alpha herpesvirus (latence neuronale)
prévalence élevée (> 50%)
• Infections asymptomatiques ou bénignes majoritaires
neuroinvasion
neurotropisme
neurovirulence
• Facteurs d’hôte :
1/200 000 cas/an
lobe temporal
mortalité
70 % sans traitement
séquelles
> 50 %
fréquence c/o sujets âgés ( 50 ans)
et formes pédiatriques avant 5 ans
• Entrée du virus dans le SNC : neuronale ou virémie ???
Encéphalite herpétique
Encéphalite
nécrosante
ischémo-hémorragique
unii ou bilatérale
bil té l
prédominance temporale
Présence virale :
histologie
isolement viral (phase aiguë)
Réaction inflammatoire
Diagnostic : en pratique
urgence diagnostique
di
i
et thérapeutique
hé
i
1 PL
2 instauration
i
i d
du traitement
i
3 virologie : PCR HSV
durée de positivité de la PCR HSV-1 sur LCR
95 % 1ère semaine
s m i
50 % 2è semaine
négativation après J15
Pièges du diagnostic
Que penser si
PCR négative
+ IFN alpha < 2 u.i. / ml
?
LCR précoce
résultats significativement corrélés à < 10 cell/ml , protéinorachie normale
LCR prélevé après traitement aciclovir
Que faire pour confirmer le diagnostic ?
évaluer les arguments non virologiques
considérer
é
le
l diagnostic d’encéphalite
é
l
herpétique
é
jusqu’à
à preuve du contraire
si doute
- PCR sur 2è LCR (avant J5)
- sérologie HSV IgG + IgM (primo-infection +++)
Synthèse
y
d ’IgG
g intra - thécale
1 Comparer les titres d ’IgG
1.
IgG sérum et LCR
Ratio normal
IgG sérum / IgG LCR > 100
Si Ratio < 100
synthèse locale d ’IgG
ou transsudat
2 d
2.
dosages comparatifs
tif d’I
d’IgG
G (2 virus
i
diffé
différents)
t )
C1
C2
IgG spécifiques virus 1
LCR
IgG
g spécifiques
p
q
virus 1
sérum
IgG
g spécifiques
p
q
virus 2
IgG spécifiques virus 2
LCR
sérum
synthèse locale spécifique d ’IgG1 : C1 > 4 C2
Encéphalites à VZV
Sujets âges, immunodéprimés :
- zona
- invasion méningée
- infection c. endothéliales
- vasculopathie petits et gros vaisseaux du SNC : AVC
Enfants :
- varicelle
- terrain coagulopathie
- vasculopathie SNC : AVC
(8 cas AVC/100 000/an)
Diagnostic : PCR ou synthèse intra-thécale
Encéphalites liées aux Arbovirus
Arthropod-borne virus :
infections transmises à l ’homme
homme par piqure d ’arthropode
arthropode
hématophage infecté (moustique, tique, phlébotome)
multiplication
p
dans un réservoir : vertébré (mammifère ou oiseau)
passage alterné réservoir - vecteur
homme = hôte accidentel
> 100 virus, plusieurs familles de virus...
5 continents
atteintes articulaires, hémorragiques, neuro-méningées
Encéphalites liées aux Arbovirus
• Famille des Togaviridae,
g
, les alphavirus
p
– virus de l ’encéphalite équine de l ’est
– virus de l ’encéphalite équine de l ’ouest
• F
Famille
m
des Flaviviridae,
F
, les flavivirus
f
–
–
–
–
virus
virus
virus
i
virus
de l ’encéphalite japonaise
West-Nile ou du Nil occidental
d
de l ’encéphalite
’
é h lit européenne
é
à ti
tiques
de St Louis...
• Famille des Bunyaviridae, les phlebovirus
– virus toscana
Encéphalites à flavivirus
Solomon, J Neurol, Neurosurg & Psych 2000
Encéphalite à virus West-Nile
Poliomyélite
l
él
:
lésion corne antérieure
perte neuronale
neuronophagie
microgliose
virus p
présent (histologie,
(
g PCR))
Inflammation :
lymphocytes CD3
Kleinschmidt et al,
Arch Neurol 2004
Arbovirus :en pratique
• Interrogatoire +++
–
–
–
–
notion d ’exposition
géographie
vecteurs virus
vecteurs,
durée incubation courte (retour de voyage)
• Diagnostic dans
d
llaboratoires
b
spécialisés
é l é
– Sérologie
élévation des titres AC
présence d ’IgM
– PCR
Encéphalites post-infectieuses
Définitions
« encéphalomyélite aiguë disséminée » ou ADEM
« encéphalite post-infectieuse de type péri-veineux »
historique:
rougeole, rubéole, oreillons, grippe…
vaccination anti-variolique, anti-rabique (SNC)
lésions :
localisation préférentielle dans la substance blanche +++
autour des veines de moyen et gros calibre (cortex profond, SB)
prolifération microgliale péri-veineuse
virus non détectable dans les cellules nerveuses ni le LCR
mécanisme :
atteinte « auto-immune » contre SNC ?
« encéphalite allergique expérimentale »
Etiologies des E. post-infectieuses
• Virus
–
–
–
–
–
–
–
rougeole
varicelle
rubéole
oreillons
grippe, para-influenza...
EBV, CMV, HHV-6
HSV, WNV...
1 /1 000
1/4 000
1/6 000 à 1/10 000
• Vaccin
V
in
– anti-variolique
• Bactéries
mycoplasma P
chlamydia, legionella, borrelia, coxiella, rickettsia...
streptococcus...
Encéphalomyélite aiguë de la rougeole
Rougeole :
tropisme tissu respiratoire, c. lymphoïdes, endothéliums
Encéphalite:
1/1000 cas de rougeole (diminution nette après ROR)
J5-J14 de l’éruption
début brutal – atteinte diffuse, d’emblée grave
facteurs favorisants : non identifiés
(mortalité 10%)
11. virus
i
non isolé
i lé dans
d
lle LCR nii ti
tissu cérébral
é éb l
RT-PCR négative, pas d’ IgG dans le LCR
2. n
2
neuro-pathologie
p th l i à lla phase
ph s aiguë
i ë:
infection des cellules endothéliales (RT-PCR in situ)
Esolen et al, JCI 1995
3 réponse immune anti
3.
anti-MBP
MBP (Johnson,
(Johnson NEJM 1984)
cause de l’encéphalite
ou conséquence de l’infection ???
fréquence probable des atteintes infra-cliniques du SNC (EEG)
Encéphal-ite/-opathie
p
p
aiguë
g grippale
g pp
Description surtout au Japon
(Morishima et al, CID 2002)
enfants avant 5 ans
survenue J2 du début des signes de grippe
troubles de conscience et convulsions
atteinte préférentielle thalamus et tronc cérébral
cérébral, odème,
odème nécrose
morbidité et mortalité élevées
anapath :
rupture de la barrière hémato-encéphalique
absence d’inflammation
d inflammation
Virologie : virus rarement isolé du cerveau ou LCR, ARN rarement détecté
Orage cytokinique Il-6, Il-1 β, TNF-α, TNFR soluble
non corrélé à la charge virale dans prélèvts respiratoires
(Kawada et al, JID 2003)
Mécanisme hypothétique :
altération de l’endothélium vasculaire et BHE
Prédisposition génétique ?
Mutations RANBP2
(Neilson et al, Am J Hum Genet 2009)
Diagnostic
• Certitude ?
In situ
LCR
absence de virus (rougeole, grippe)
pas de réponse interféron α ni génome viral précoce
pas de synthèse intra
intra-thécale
thécale d
d’IgG
IgG
tardive
• Probabilité ou possibilité
p
1. p
présence du virus (ou pathogène)
p
g
dans autre compartiment
p
• porte d ’entrée
• virémie
• site
i d ’excrétion
’
é i
i
interprétation
é i ???
2.. Séro-conversion
Diagnostic des encéphalites aiguës
LCR précoce
LCR tardif
Primitives
Pr
m t ves
Post-infectieuses
Post
nfect euses
synthèse d’IFN
d IFN-α
α+
isolement viral +
PCR +
-
synthèse d’IgG spécifiques +
-
Arguments
g
indirects
prélèvement périphérique
séro-conversion
+++
+++
Encéphalites
p
de cause inconnue
• La majorité
j
des encéphalites
p
n’ont pas
p d’étiologie
g reconnue !!!
• Nouvelles stratégies de diagnostic (hypothèse infectieuse)
– A partir des séquences connues de virus (ou de familles de virus)
Mass Tag PCR
PCR multiplex, amorces marquées (masses)
spectro de masse reconnaît les masses après PCR
Microarrays
puces contenant 22 000 oligonucléotides (1800 virus)
– Sans a priori : séquençage haut débit
extraction
t
ti d
des acides
id nucléiques
léi
d
des ti
tissus (LCR
(LCR, SNC
SNC, autres)
t
)
ARN : c ADN, pyroséquençage
analyse informatique comparaison bases de données
études en cours …
Encéphalites
p
auto-immunes
• 5% d
des encéphalites
é h li
seraient
i
d’
d’origine
i i auto-immune
i
• Anticorps anti-neurones (antigènes
è
de membrane)
canal K+ voltage dépendant (VGKC)
encéphalite subaiguë
20% associée à néoplasie
récepteur NMDA (NMDAR) (2007)
sd psychiatrique, tr. mémoire, langage
convulsions, p
pleïocytose
y
lymphocytaire
y p
y
LCR
catatonie, mouvements anormaux, dysautonomie
majorité des cas paranéoplasiques
Conclusion
Encéphalites aiguës font l’objet de nombreuses investigations
1 progrès dans la nosologie
1.
clinique, EEG, imagerie
2. hypothèse infectieuse
technologies « next generation sequencing »
3. reconnaissance d’étiologies auto-immunes
… résultats d’études internationales …prochainement
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