5° - Le triomphe du christianisme et ses conséquences (doc. J 3)
Poursuivre la frise chronologique. Cette partie montre le triomphe du christianisme dans la
société médiévale. Néanmoins les conséquences des croisades ne peuvent être omises.
À chacun de prendre les éléments qui lui conviennent en utilisant le doc. J3 (la frise et / ou
l’exercice à trous).
Des éléments pour étoffer le cours :
En 312 l’empereur romain Constantin se rallie au christianisme. Ses successeurs adoptent
tous la religion chrétienne et en 392, l’empereur Théodose interdit tous les autres cultes. La
religion chrétienne est désormais la seule autorisée dans tout l’empire romain.
À la fin du IVème siècle l’Église est très riche des dons consentis par les empereurs ou par
de riches convertis qui lui donnent leurs biens. Elle possède donc des terres immenses et
des sommes d’argent considérables. Elle s’en sert pour construire des très nombreux
monuments, mais aussi pour aider les pauvres (constructions d’hôpitaux, d’asiles,
distribution de secours).
Les moines se regroupent en communautés. Ils obéissent à une règle (règle de saint Benoît
VIè siècle), partagent leur temps entre travail, étude et prière, et ils contribuent à de
nombreuses conversions dans les campagnes.
La civilisation du Moyen Age est profondément chrétienne. La religion marque la vie
quotidienne, les comportements, les rapports entre les hommes, la vie politique, les arts...
Du Xème au XIIIème siècle : la réforme de l’Église : l'Église se réforme pour mettre fin au
abus du clergé, souvent devenu très riche et qui s'éloigne de la vraie religion. Les réformes
de Grégoire le Grand (Grégoire VII) à la fin du XI° siècle interdisent la vente des objets de
culte ou des sacrements (simonie), interdit le mariage des prêtres, adopte le calendrier
actuel.
La réforme des monastères : Au X° siècle, le monastère de Cluny en Bourgogne, revient à
l'esprit de la règle de St Benoît (VI°s.) qui prône la prière, le travail et la pauvreté. De
nombreux monastères et abbayes clunisiens sont construits dans toute l'Europe. Mais Cluny
devient très riche et s'éloigne de la ferveur religieuse.
Au XII° siècle, Bernard de Clairvaux fonde l'ordre de Cîteaux (Cisterciens) qui accentue la
règle de pauvreté (pas de décorations dans les églises, vie très stricte, règle du silence) et la
solitude (monastère au milieu des champs).
Les ordres mendiants : Créés aux XII° et XIII° siècles, les membres de ces ordres (ensemble
des religieux qui obéissent à la même règle) consacrent leur vie à l'assistance et à
l'enseignement dans les villes, au milieu des populations, vivant de la charité.
- Ordre des Franciscains (St François d'Assise)
- Ordre des Dominicains (St Dominique).
L’art au service de la foi. À partir du XI° siècle, l'Europe connaît une période de prospérité.
La population augmente et on observe un regain d'enthousiasme religieux dans tout
l'Occident.