pression croissante aux foyers de soins de longue durée, dont les patients exigent à
présent des soins polyvalents.
1. Processus de consultation
Le CCRPS a procédé à des consultations et des recherches étendues pour les deux phases
du projet. Nous avons organisé des entretiens avec des PSSP individuels et des groupes
représentant les PSSP; des établissements d’éducation et de formation; des ordres de
professions de la santé; des organisations et associations représentant les fournisseurs de
soins, les consommateurs et les établissements; des organismes de soutien aux personnes
atteintes de certaines maladies et des associations militantes. Les renseignements obtenus
illustraient l’expérience de chaque organisation et contenaient des données
démographiques, ainsi que des précisions sur le rôle et les responsabilités des préposés
aux services de soutien à la personne, leur milieu de travail, les études requises, les lignes
directrices gouvernant leur travail, le profil des clients, ainsi que les problèmes auxquels
sont confrontés les membres de cette profession.
Le CCRPS a organisé plusieurs ateliers et réunions publiques afin d’examiner le rôle des
PSSP, les tâches qu’ils accomplissent, leurs milieux de travail, la variabilité de leurs
tâches, les conditions dans lesquelles ils sont employés, les défis au plan des ressources
humaines, leur éducation et leur formation, les préoccupations des clients et le risque de
préjudice aux patients et aux clients.
Les conclusions de ces activités ont fait l’objet d’une synthèse sous forme de guide de
discussion, lequel contenait également des questions auxquelles les parties prenantes
étaient invitées à répondre. Quarante-trois mémoires ont été reçus d’employeurs, de
PSSP, de professions de la santé réglementées, de consommateurs, d’éducateurs et de
représentants de groupes d’intérêts et d’associations militantes. Nous avons également
interrogé 32 experts en diverses matières.
Un examen de la situation ailleurs qu’en Ontario et de la littérature actuelle a également
été entrepris. Des données concernant la Nouvelle-Écosse, les États-Unis, le
Royaume-Uni et l’Australie ont été examinées et analysées afin de déterminer comment
on avait procédé, dans ces régions, pour réglementer des travailleurs du même type que
les préposés aux services de soutien à la personne.
Ces activités ont permis de recueillir une rétroaction valable sur les questions qui, de
l’avis des principaux intervenants, soulevaient certaines inquiétudes. Les observateurs ont
fait des remarques sur :
• le rôle des préposés aux services de soutien à la personne et le travail qu’ils font;
• le risque de préjudice pour les patients ou les clients;
• l’éducation et la formation des PSSP, de leurs superviseurs et de leurs
employeurs;
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