Votre médecin vous dira combien de temps vous devrez utiliser LEUKERAN. N'arrêtez pas
prématurément votre traitement.
La dose sera adaptée en fonction de la réponse du patient et des résultats des prises de sang.
Il est conseillé de prendre des mesures de protection adéquates lors de la manipulation de produits tels
que Leukeran. Tant que l'extérieur du comprimé est intact, il n'y a pas de risque. Les comprimés de
Leukeran ne seront pas divisés.
Si vous avez pris plus de LEUKERAN que vous n’auriez dû :
En cas de prise accidentelle d’une dose largement supérieure à celle recommandée, veuillez avertir
votre médecin, votre pharmacien ou appeler le centre Antipoison (tél. : 070/245.245).
Si vous oubliez de prendre LEUKERAN :
Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oubliée de prendre.
Effets pouvant apparaître lorsque le traitement par LEUKERAN est arrêté :
Consultez toujours votre médecin si vous envisagez d'arrêter le traitement.
4. QUELS SONT LES EFFETS INDÉSIRABLES ÉVENTUELS ?
La convention suivante a été utilisée pour la classification de la fréquence: très fréquent (≥1/10),
fréquent (≥1/100 et <1/10), peu fréquent (≥1/1000 et <1/100), rare (≥1/10 000 et <1/1000) et très rare
(<1/10 000).
Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incluant kystes et polypes)
Fréquent : des affections hématologiques malignes aiguës secondaires (leucémies et syndrome
myélodysplasique surtout), particulièrement après un traitement prolongé.
Affections hématologiques et du système lymphatique
Très fréquent : la suppression médullaire.
Très rare : une dépression médullaire irréversible.
Malgré sa fréquence, la suppression médullaire est généralement réversible si le traitement au
chlorambucil est arrêté à temps.
Affections du système immunitaire
Peu fréquent : des rashes.
Rare : des réactions allergiques telles que urticaire et œdème angioneurotique après
administration de la dose initiale ou des doses suivantes. Le syndrome de Stevens-
Johnson et une nécrolyse épidermique toxique (éruption grave dans laquelle la partie
superficielle de la peau se décolle) (voir affections de la peau).
A de rares occasions, les rashes cutanés peuvent évoluer vers des éruptions cutanées sévères telles que
le syndrome de Stevens-Johnson et une nécrolyse épidermique toxique.
Affections du système nerveux
Fréquent : des convulsions chez des enfants souffrant de syndrome néphrotique.
Rare : des crises convulsives*, focales et/ou généralisées chez des enfants et des adultes
ayant reçu des doses thérapeutiques journalières ou des schémas courts à haute dose
de chlorambucil.
Très rare : Des troubles du mouvement tels que tremor, mouvements convulsifs et myoclonie en
l’absence de convulsions. Une neuropathie périphérique.
*Les patients ayant des antécédents d’épilepsie peuvent être particulièrement exposés.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Très rare : une fibrose interstitielle pulmonaire, une pneumonie interstitielle.