Yellowstone : Les USA
demandent l’aide d’autres
pays pour reloger leur
population en cas d’éruption
du Supervolcan
Cette nouvelle paraît étrangement dans un contexte
particulier, bisons et élans du parc ayant été filmés en
pleine évacuation des lieux. Que faut-il donc en penser ?
volcano.jpgSelon un article publié par le journal Sud-
Africain « The Afrikaaner », le parlement (ANC) d’Afrique du
Sud a reçu une offre des États-Unis keur proposant de faire
partie d’un plan de gestion des catastrophes l’Afrique du
Sud serait payé $ 10 milliards de dollars par an pendant dix
ans. Le plan prévoirait le logement temporaire de millions
d’Américains en Afrique du Sud en cas d’éruption du super-
volcan de Yellowstone.
Les autres pays qui participeront à ce plan sont le Brésil,
l’Argentine et l’Australie. Un porte-parole du ministère sud-
africain des Affaires étrangères, M. Sipho Matwetwe, a
déclaré que l’Afrique du Sud « n’en fera pas partie, car il
existe un risque que des millions d’Américains blancs
puissent être envoyés dans notre pays dans une situation
d’urgence et nous considérons que ce serait une menace à la
culture nationale noire et à notre l’identité « .
Un super-volcan est cent fois plus puissant qu’un volcan
normal et en plus de causer la mort de millions de personnes,
il pourrait éliminer toute une civilisation. Si le
supervolcan de Yellowstone explose, l’ensemble du continent
nord-américain serait dévasté et la Terre pourrait être
plongée plusieurs années dans un hiver volcanique.
La dernière éruption connue d’un super-volcan s’est
probablement produite il y a environ 70000 années le long du
lac Toba, à Sumatra, en Indonésie. Il a provoqué un hiver
volcanique qui a duré de six à huit ans ainsi qu’une période
d’effets globaux de mille ans.
Une analyse scientifique récente de la roche en fusion sous
le parc national de Yellowstone aux États-Unis a révélé
qu’une éruption était possible sans aucune influence
extérieure.
Auparavant, les scientifiques pensaient que la plupart des
éruptions de super-volcans étaient d’abord précédées par un
tremblement de terre brisant la croûte terrestre et laissant
s’échapper le magma. Mais une nouvelle étude démontre
qu’elles peuvent se produire spontanément à la suite d’une
augmentation de pression.
Les super-volcans représentent la deuxième plus grande menace
pour la vie sur Terre, après une collision de la Terre avec
des astéroïdes. Par le passé, ils furent responsables
d’extinctions massives d’espèces, de changements climatiques
à long terme et d’ hivers volcaniques qui sont causés par la
cendre volcanique cachant la lumière du soleil.
Des scientifiques américains ont identifié l’Afrique du Sud
comme une région les gens pourraient survivre à l’hiver
volcanique que le super-volcan Yellowstone pourrait
entraîner. Bien que le gouvernement américain cherche à
éviter toute panique parmi ses citoyens, il désire un plan
d’urgence » au cas où le pire surviendrait.
Le volcan est surveillé en permanence par des sismographes
disposés en 45 points et il est probable que le gouvernement
des États-Unis auraient un préavis de plusieurs semaines
jours pour envoyer un grand nombre de ses citoyens à
l’étranger, en particulier vers l’hémisphère sud.
Le super-volcan de Yellowstone a explosé il y a 600.000 ans
et a vomit plus de 1.000 kilomètres cubes de cendres et de
lave dans l’atmosphère soit environ 100 fois plus que
l’éruption du Mont Pinatubo aux Philippines en 1982 qui avait
provoqué une importante période de refroidissement global.
Bien que le ministère des Affaires étrangères et celui de la
science et de la technologie d’Afrique du Sud aient étés
pleinement informés du plan des États-Unis ainsi que des
grandes sommes d’argent qui seraient payées pour lelogement
temporaire des américains dans le Karoo et le Kalahari, le
cabinet a décidé de rejeter la demande des États-Unis.
Le Dr Sipho Mathetwe a déclaré : « le gouvernement sud-
africain a de la sympathie pour le défi américain que
représente Yellowstone, mais nous avons nos propres défis en
Afrique du Sud. Il y a 200 millions de blancs en Amérique et
si un trop grand nombre d’entre eux fuient vers l’Afrique du
Sud, cela serait un gros problème, même s’il y a suffisamment
de logements et d’infrastructures disponibles. Cela
déstabiliserait le pays et pourrait même ramener l’apartheid.
L’Afrique du Sud n’est pas à vendre ».
L’ambassadeur des États-Unis à Pretoria s’est refusé à faire
tout commentaire.
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