annexe iv: médicaments d`exception / critères d`utilisation

Renseignements généraux
Annexe IV-1
ANNEXE IV: MÉDICAMENTS D’EXCEPTION / CRITÈRES D’UTILISATION
RECONNUS PAR L’INSTITUT NATIONAL D’EXCELLENCE EN SANTÉ ET EN
SERVICES SOCIAUX
Indications
Voici quels sont les critères d’utilisation reconnus par l’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux pour cer-
tains médicaments qui devraient être considérés de façon spéciale dans un établissement.
ABATACEPT, Pd. Perf. I.V. :
pour le traitement de la polyarthrite rhumatde modérée ou grave.
Lors de l'instauration du traitement ou chez la personne recevant le médicament depuis moins de 5 mois :
la personne doit avoir, avant le but du traitement, 8 articulations ou plus avec synovite active, et l'un des 5 éléments sui-
vants :
- un facteur rhumatoïde positif;
- des érosions au plan radiologique;
- un score supérieur à 1 au questionnaire dvaluation de l'état de san (HAQ);
- une élévation de la valeur de la protéine C-active;
- une augmentation de la vitesse de sédimentation;
et
la maladie doit être toujours active malg un traitement avec 2 agents de rémission de la maladie, utilis en concomitance
ou non, pendant au moins 3 mois chacun. À moins d'intolérance ou de contre-indication sérieuses, l'un des 2 agents doit
être le thotrexate à la dose de 20 mg ou plus par semaine.
La demande initiale est autorisée pour une période maximale de 5 mois.
Lors d'une demande pour la poursuite du traitement, le médecin doit fournir les données qui permettent de démontrer les effets
fiques du traitement, soit :
une diminution d'au moins 20 % du nombre d'articulations avec synovite active et l'un des 4 éments suivants :
- une diminution de 20 % ou plus de la valeur de la protéine C-réactive;
- une diminution de 20 % ou plus de la vitesse de dimentation;
- une diminution de 0,20 du score au HAQ;
- un retour au travail.
Les demandes de poursuite de traitement sont autorisées pour une période de 12 mois.
Les autorisations pour l'abatacept sont dones à raison de 10mg/kg aux 2 semaines pour 3 doses, puis à 10 mg/kg toutes les
4 semaines.
pour le traitement de l'arthrite idiopathique juvénile (arthrite rhumatoïde junile et arthrite chronique juvénile) moe ou
grave, de forme polyarticulaire ou sysmique.
Lors de l'instauration du traitement ou chez la personne recevant le médicament depuis moins de 5 mois :
la personne doit avoir, avant le début du traitement, 5 articulations ou plus avec synovite active et l'un des 2 éléments sui-
vants :
- une élévation de la valeur de la protéine C-active;
- une augmentation de la vitesse de sédimentation;
et
la maladie doit être toujours active malgré un traitement avec le méthotrexate à la dose de 15 mg/m2 ou plus (dose maxi-
male de 20 mg) par semaine pendant au moins 3 mois, à moins d'intolérance ou de contre-indication.
La demande initiale est autorisée pour une période maximale de 5 mois.
Lors d'une demande pour la poursuite du traitement, le médecin doit fournir les données qui permettent de démontrer les effets
fiques du traitement, soit :
Renseignements généraux
Annexe IV-2
une diminution d'au moins 20 % du nombre d'articulations avec synovite active et l'un des 6 éments suivants :
- une diminution de 20 % ou plus de la valeur de la protéine C-réactive;
- une diminution de 20 % ou plus de la vitesse de sédimentation;
- une diminution de 0,13 du score au questionnaire diatrique d'évaluation de l'état de santé (CHAQ) ou un retour à
l'école;
- une amélioration d'au moins 20 % de lvaluation globale du decin (échelle visuelle analogue);
- une amélioration d'au moins 20 % de lvaluation globale de la personne ou du parent chelle visuelle analogue);
- une diminution de 20 % ou plus du nombre d'articulations avec limitation de mouvement touchées.
Les demandes de poursuite de traitement sont autorisées pour une période maximale de 12 mois.
Les autorisations pour l'abatacept sont dones à raison de 10 mg/kg aux 2 semaines pour 3 doses, puis à 10 mg/kg toutes les
4 semaines.
ABATACEPT, Sol. Inj. S.C. (ser) :
pour le traitement de la polyarthrite rhumatde modérée ou grave.
Lors de l'instauration du traitement ou chez la personne recevant le médicament depuis moins de 5 mois :
la personne doit avoir, avant le but du traitement, 8 articulations ou plus avec synovite active, et l'un des 5 éléments sui-
vants :
- un facteur rhumatde positif;
- des érosions au plan radiologique;
- un score supérieur à 1 au questionnaire dvaluation de l'état de san (HAQ);
- une élévation de la valeur de la protéine C-active;
- une augmentation de la vitesse de sédimentation;
et
la maladie doit être toujours active malg un traitement avec 2 agents de rémission de la maladie, utilis en concomitance
ou non, pendant au moins 3 mois chacun. À moins d'intorance ou de contre-indication rieuses, l'un des 2 agents doit
être le thotrexate à la dose de 20 mg ou plus par semaine.
La demande initiale est autorisée pour une période maximale de 5 mois.
Lors d'une demande pour la poursuite du traitement, le médecin doit fournir les données qui permettent demontrer les effets
fiques du traitement, soit :
une diminution d'au moins 20 % du nombre d'articulations avec synovite active et l'un des 4 éments suivants :
- une diminution de 20 % ou plus de la valeur de la protéine C-réactive;
- une diminution de 20 % ou plus de la vitesse de sédimentation;
- une diminution de 0,20 du score au HAQ;
- un retour au travail.
Les demandes de poursuite de traitement sont autorisées pour une période de 12 mois.
Les autorisations pour l'abatacept, Sol. Inj. S.C. (ser) sont dones à raison de 125 mg par semaine.
ABCIXIMAB :
comme traitement d’appoint lors d’une angioplastie coronaire transluminale percutae ou athérectomie (ACTP) pour la pré-
vention des complications cardiaques iscmiques aigs chez les personnes à risque élevé d’occlusion soudaine du vaisseau
coronarien trai.
ABIRATÉRONE :
pour le traitement du cancer de la prostate métastatique résistant à la castration, chez les hommes :
dont la maladie a progressé pendant ou à la suite d’une chimiothérapie à base de docetaxel à moins d’une contre-indication
ou d’une intolérance rieuse;
psentant un statut de performance selon l’ECOG de 0 à 2.
La durée maximale de chaque autorisation est de 4 mois.
Lors des demandes subséquentes, le médecin devra fournir la preuve d’un effet clinique fique par l’absence de progres-
sion de la maladie. Le statut de performance selon l’ECOG doit demeurer de 0 à 2.
Renseignements généraux
Annexe IV-3
Il est à noter que l’abiratérone n’est pas autorie à la suite d’un échec avec l’enzalutamide si ce dernier a été administ pour
le traitement du cancer de la prostate.
en association avec la prednisone pour le traitement du cancer de la prostate métastatique résistant à la castration, chez les
hommes :
asymptomatiques ou légèrement symptomatiques aps l’échec d’un traitement anti-andronique;
n’ayant jamais ru de chimiothérapie à base de docetaxel;
dont le statut de performance selon l’ECOG est de 0 ou 1.
La durée maximale de chaque autorisation est de 4 mois.
Lors des demandes subséquentes, le médecin devra fournir la preuve d’un effet clinique fique par l’absence de progres-
sion de la maladie. Le statut de performance selon l’ECOG doit demeurer à 0 ou 1.
L’autorisation est donnée pour une dose maximale quotidienne d’abirarone de 1 000 mg.
ACAMPROSATE :
pour le maintien de l’abstinence chez les personnes souffrant de dépendance alcoolique qui sont abstinentes à l’alcool depuis
au moins 5 jours et qui font partie d’un programme de prise en charge complet a sur l’abstinence à l’alcool.
La durée maximale de chaque autorisation est de 3 mois. Lors des demandes de poursuite de traitement, le decin devra
fournir l’évidence d’un effet clinique fique défini par le maintien de l’abstinence alcoolique. La durée maximale totale du
traitement est de 12 mois.
ACYCLOVIR, Cr. Top., Pom. Top. :
pour le traitement local des infections à virus herpétiques chez les personnes immunoficientes.
ADALIMUMAB :
pour le traitement de la polyarthrite rhumatoïde modérée ou grave et de l’arthrite psoriasique modérée ou grave de forme rhu-
matoïde.
Lors de l'instauration du traitement ou chez la personne recevant le médicament depuis moins de 5 mois :
la personne doit avoir, avant le but du traitement, 8 articulations ou plus avec synovite active, et l'un des 5 éléments sui-
vants :
- un facteur rhumatde positif pour la polyarthrite rhumatoïde seulement;
- des érosions au plan radiologique;
- un score supérieur à 1 au questionnaire dvaluation de l'état de san (HAQ);
- une élévation de la valeur de la proine C-active;
- une augmentation de la vitesse de sédimentation;
et
la maladie doit être toujours active malg un traitement avec 2 agents de rémission de la maladie, utilis en concomitance
ou non, pendant au moins 3 mois chacun. À moins d'intolérance ou de contre-indication sérieuses, l'un des 2 agents doit
être :
pour la polyarthrite rhumatde :
- le méthotrexate à la dose de 20 mg ou plus par semaine;
pour l’arthrite psoriasique de forme rhumatoïde :
- le méthotrexate à la dose de 20 mg ou plus par semaine;
ou
- la sulfasalazine à la dose de 2 000 mg par jour.
La demande initiale est autorisée pour une période maximale de 5 mois.
Lors d'une demande pour la poursuite du traitement, le médecin doit fournir les données qui permettent de démontrer les effets
fiques du traitement, soit :
une diminution d'au moins 20 % du nombre d'articulations avec synovite active et l'un des 4 éments suivants :
- une diminution de 20 % ou plus de la valeur de la protéine C-réactive;
- une diminution de 20 % ou plus de la vitesse de sédimentation;
Renseignements généraux
Annexe IV-4
- une diminution de 0,20 du score au HAQ;
- un retour au travail.
Les demandes de poursuite de traitement sont autorisées pour une période maximale de 12 mois.
Pour la polyarthrite rhumatoïde, les autorisations pour l'adalimumab sont dones à raison de 40 mg aux 2 semaines. Cepen-
dant, après 12 semaines de traitement avec l’adalimumab en monothérapie, une autorisation pourra être donnée à raison de
40 mg par semaine.
Pour l’arthrite psoriasique de forme rhumatde, les autorisations pour l'adalimumab sont dones à raison de 40 mg aux 2
semaines.
pour le traitement de l’arthrite psoriasique moe ou grave, de forme autre que rhumatoïde.
Lors de l'instauration du traitement ou chez la personne recevant le médicament depuis moins de 5 mois :
la personne doit avoir, avant le début du traitement, au moins 3 articulations avec synovite active et un score supérieur à 1
au questionnaire d'évaluation de ltat de san (HAQ);
et
la maladie doit être toujours active malg un traitement avec 2 agents demission de la maladie, utilisés en concomitance
ou non, pendant au moins 3 mois chacun. À moins d'intorance ou de contre-indication rieuses, l'un des 2 agents doit
être :
- le méthotrexate à la dose de 20 mg ou plus par semaine;
ou
- la sulfasalazine à la dose de 2 000 mg par jour.
La demande initiale est autorisée pour une période maximale de 5 mois.
Lors d'une demande pour la poursuite du traitement, ledecin doit fournir les dones permettant demontrer les effets bé-
fiques du traitement soit :
une diminution d'au moins 20 % du nombre d'articulations avec synovite active et l'un des 4 éments suivants :
- une diminution de 20 % ou plus de la valeur de la protéine C-réactive;
- une diminution de 20 % ou plus de la vitesse de sédimentation;
- une diminution de 0,20 du score de HAQ;
- un retour au travail.
Les demandes de poursuite de traitement sont autorisées pour une période maximale de 12 mois.
Les autorisations pour l'adalimumab sont données à raison de 40 mg aux 2 semaines.
pour le traitement des personnes souffrant de spondylite ankylosante modérée ou grave, dont le score au BASDAI est 4 sur
une échelle de 0 à 10, chez qui l’usage séquentiel de 2 anti-inflammatoires non stéroïdiens à dose optimale pour une période
de 3 mois chacun n’a pas permis un bon contrôle de la maladie, à moins de contre-indication :
Lors de la demande initiale, le médecin doit fournir les éments suivants :
- le score au BASDAI;
- le deg d’atteinte fonctionnelle selon le BASFI (échelle de 0 à 10).
La demande initiale sera autorie pour une période maximale de 5 mois.
Lors d’une demande pour la poursuite du traitement, le médecin doit fournir les données qui permettent de démontrer les ef-
fets bénéfiques du traitement soit :
- une diminution de 2,2 points ou de 50 % sur l’échelle BASDAI à partir du score prétraitement;
ou
- une diminution de 1,5 point ou de 43 % sur l’échelle BASFI;
ou
- un retour au travail.
Les demandes de poursuite de traitement seront autorisées pour des périodes maximales de 12 mois.
Les autorisations pour l’adalimumab sont dones pour un maximum de 40 mg aux 2 semaines.
Renseignements généraux
Annexe IV-5
pour le traitement de la maladie de Crohn intestinale modérée ou grave, toujours active malgré un traitement par les corticosté-
roïdes et les immunosuppresseurs, à moins d’intorance importante ou de contre-indication aux corticosroïdes. L’essai d’un
immunosuppresseur doit avoir été d’au moins 8 semaines.
Lors de la demande initiale, le médecin devra mentionner l’immunosuppresseur utili ainsi que la durée du traitement. La de-
mande initiale sera autorisée pour uneriode maximale de 3 mois qui comprend un traitement d’induction à raison de 160 mg
initialement et de 80 mg à la deuxième semaine, suivi d’un traitement d’entretien à la dose de 40 mg aux deux semaines.
Lors des demandes subquentes, le decin devra fournir l’évidence d’un effet clinique bénéfique.
Les demandes de poursuite de traitement sont autorisées pour une période maximale de 12 mois.
Toutefois, si la condition médicale justifie d’augmenter la dose à 40 mg par semaine à partir de la 12e semaine de traitement,
l’autorisation sera done pour une période maximale de 3 mois. Après quoi, le médecin devra démontrer les bénéfices cli-
niques obtenus à cette dose, pour le renouvellement des autorisations subséquentes, d’une durée maximale de 12 mois.
pour le traitement de la maladie de Crohn intestinale modérée ou grave, toujours active malgré un traitement par les corticosté-
roïdes, à moins d’intorance importante ou de contre-indication aux corticostéroïdes, lorsque les immunosuppresseurs sont
contre-indiqs, non tolérés ou qu’ils ont été inefficaces dans le passé lors d’un épisode similaire après un traitement combiné
avec des corticosroïdes.
Lors de la demande initiale, le médecin devra préciser la nature de la contre-indication ou de l’intorance ainsi que
l’immunosuppresseur utilisé. La demande initiale sera autorie pour une période maximale de 3 mois qui comprend un traite-
ment d’induction à raison de 160 mg initialement et de 80 mg à la deuxième semaine, suivi d’un traitement d’entretien de 40 mg
aux deux semaines.
Lors des demandes subquentes, le decin devra fournir l’évidence d’un effet clinique bénéfique.
Les demandes de poursuite de traitement sont autorisées pour une période maximale de 12 mois.
Toutefois, si la condition médicale justifie d’augmenter la dose à 40 mg par semaine à partir de la 12e semaine de traitement,
l’autorisation sera done pour une période maximale de 3 mois. Après quoi, le médecin devra démontrer les bénéfices cli-
niques obtenus à cette dose, pour le renouvellement des autorisations subséquentes, d’une durée maximale de 12 mois.
pour le traitement des personnes atteintes d’une forme grave de psoriasis en plaques chronique :
en présence d’un score égal ou surieur à 15 sur l’échelle deri du psoriasis (PASI) ou de plaques importantes au ni-
veau du visage, de la paume des mains, de la plante des pieds ou de la gion génitale;
et
en présence d’un score égal ou surieur à 15 au questionnaire d’évaluation de la qualité de vie (DLQI);
et
lorsqu’un traitement de photothérapie de 30ances ou plus pendant 3 mois n’a pas permis un contrôle optimal de la mala-
die, à moins que ce traitement soit contre-indiq, ne soit pas to, ne soit pas accessible ou qu’un traitement de
12 séances ou plus pendant 1 mois n’ait pas procuré d’amélioration significative des sions;
et
lorsqu’un traitement avec 2 agents de rémission, utilisés en concomitance ou non, pendant au moins 3 mois chacun n’a pas
permis un contle optimal de la maladie. À moins d'intorance ou de contre-indication sérieuses, ces 2 agents doivent
être :
- le méthotrexate à la dose de 15 mg ou plus par semaine;
ou
- la cyclosporine à la dose de 3 mg/kg ou plus par jour;
ou
- l’acittine à la dose de 25 mg ou plus par jour.
La demande initiale est autorisée pour une période maximale de 4 mois.
Lors d’une demande pour la poursuite du traitement, ledecin doit fournir les dones qui permettent demontrer les effets
fiques du traitement, soit :
une alioration d’au moins 75 % du score PASI;
ou
une alioration d’au moins 50 % du score PASI et une diminution d’au moins 5 points au questionnaire DLQI;
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