Chapitre B3 : Mémoire immunitaire et vaccination. I) Contre quelles maladies ? Le vaccin contient des morceaux du micro-organisme pathogène, ou le mirco-organisme atténué de façon à ce qu’il ne provoque pas la maladie ! Coller ici votre recherche sur les maladies contre lesquelles vous êtes vaccinés (pages 90 à 94 du carnet de santé). 5 lignes maxi par maladie ; bien préciser pour chacune le micro-organisme responsable (nom latin et type : bactérie ? Virus ?) ainsi que les conséquences de la maladie (grave ? Mortelle ?). II) Comment fonctionne la vaccination ? Analyser les 2 graphiques ci-dessous. Ce graphique représente y en fonction de x, je vois que, j’en déduis que. Ce graphique représente le taux d’anticorps anti-X en fonction du temps après contact avec l’antigène X. Je vois qu’après le 2ème contact, le taux d’anticorps augmente plus vite (en 2-3 jours contre 6-7 jours) et plus fort (environ 3 fois plus) qu’au premier contact avec l’antigène. J’en déduis que le système immunitaire réagit plus vite et plus fort la 2ème fois qu’il rencontre un antigène. En effét, lors du premier contact, l’étape de sélection des lymphocytes B qui reconnaissent l’antigène X prend du temps. Cette étape n’est plus nécessaire la 2ème fois pouiqu’il reste dans le sang des lymphocytes B mémoire spécifiques de l’antigène X, prêts à être mulitpliés et différenciés en plasmocytes sécréteurs d’anticorps. Ce graphique représente le taux d’anticorps antirougeole en fonction du temps et du contact, naturel ou provoqué. Je vois que les courbes de la contamination naturelle (on attrappe la rougeole) et provoquée (vaccination) sont quasiment confondues. J’en déduis que la vaccination entraı̂ne une réponse immunitaire similaire à la maladie réelle. Je vois aussi que ce taux augmente fortement le mois suivant le contact, puis diminue lentement pendant les 10 ans suivants. J’en déduis que le corps est protégé tant qu’il contient assez d’anticorps, mais qu’il faut renouveler le vaccin au bout de 10 - 15 ans (rappels) car le taux d’anticorps devient trop bas. La vaccination repose sur l’existence de lymphocytes B et T mémoire, qui survivent dans le sang plusieurs années après le contact avec l’antigène. Ces cellules mémoires permettent une réponse immunitaire bien plus rapide et plus efficace qu’au premier contact avec l’antigène.