MB7 Bactériologie Mme MICHON
Jade de SELLE Jennifer CANONGE
Groupe 14
5/04 10h-11h
La prof a lu ses diapos tout le long de l'heure elle n'a rajouté que très peu d'informations qui ne
servent qu'à expliquer certains détails du cours. Ce ronéo ne comporte donc que les commentaires
oraux. Pour le reste, se référer aux diapos.
LES IAS ET LES BMR
1 - Définition : (diapo 3)
Avant on parlait d'infections nosocomiales pour dire qu'on les acquérissait 48H après l'admission à
l'Hôpital. Cela pose problème car cette définition manque de précision. En effet, on peut attraper
une infection même dans le cas d'une hospitalisation à domicile. De plus, cette définition ne tenait
pas compte de la durée d'incubation de certaines infections (contractées avant l'admission) qui peut
être longue.
La définition fût donc élargie en 2007 (pour éviter les procès) : on a donc changé le terme
d'infection nosocomiale en infection associée aux soins (IAS).
2 - Mécanismes et origines des germes : (diapo 6)
Il y existe deux mécanismes:
-Les infections liées directement aux soins par exemple pose de sondes urinaires, ISO (infections
sur sites opératoires), intubation trachéale...
-Les infections liées à l'environnement hospitalier qui peut être animé (la contamination peut se
faire entre les patients par l'intermédiaire du personnel), ou inanimé (air, eau, alimentation des
patients).
Il existe deux types de germes :
Les germes endogènes (le patient s'infecte avec ses propres bactéries)
Les germes exogènes (provenant de l'environnement, ou d'autres patients).
3 - Facteurs de risques : (diapo 7)
- Les patients qui sont le plus à même de contracter ce type d'infection sont en particulier les
personnes âgées et/ou dénutries et/ou immunodéprimées.
- Les soins qui transmettent le plus les IAS sont les procédures invasives, comme par exemple la
pose de sondes urinaires, de KT...
- L'augmentation du nombre de personnel soignant favorise également ces transmissions.
→ La 1ère règle d'hygiène est le lavage des mains.
4 - Les types d'IAS : (diapo 9)
- Entérobactéries: Elles sont très présentes dans les invasions urinaires. Ce sont des bactéries à gram
négatif.
- Pseudomonas aeruginosa: C'est une bactérie présente dans l'eau, sur les surfaces... Il faut les
rechercher dans l'eau. Elle porte le nom de BACILLE PYOCYANIQUE.
→ Les IAS peuvent être causées par des bactéries, mais aussi par des virus ou des champignons.
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5 - Lien entre IAS et BMR (bactéries multi-résistantes) : (diapo 10)
A l'hôpital il y a de nombreux patients avec leurs propres bactéries qui vont subir beaucoup de
traitements. Ces traitements sont composés de beaucoup d'antibiotiques, ce qui va provoquer une
pression de sélection. Les bactéries qui étaient la cible des antibiotiques prescrits vont mourir,
mais d'autres bactéries vont devenir résistantes au traitement antibiotiques et se multiplient. Le
patient n'est alors pas infecté mais il porte une bactérie BMR : il constitue un réservoir de
résistance. Cela se voit particulièrement en service de réanimation, où les séjours peuvent être
prolongés et les patients soumis à de nombreux traitements antibiotiques.
6 - Support génétique des mécanismes de résistance : (diapo 11)
- Chromosomique 20%: Il y a mutation de gènes cibles par les antibiotiques. Elles sont rares au
départ mais se multiplient.
- Exogène 80%: Il y a acquisition d'information génétique sur des éléments transposables, par
exemple par transduction, transformation bactérienne ou conjugaison plasmidique (c'est à dire qu'un
plasmide se transfère entre bactéries).
7 - Espèces bactériennes impliquées dans les IAS : (diapo 12)
- Entérobactéries :
Les entérobactéries à BMR ont des BLSE. Les BLSE sont des Bêta-Lactamase à Spectre Etendu.
Ce sont des enzymes qui dégradent les Bêta-lactamines (qui sont des antibiotiques). Parler de
spectre étendu signifie que ce sont les plus actives.
Les C3G sont les Bêta lactamines les plus actives. Les BMR sont donc des bactéries qui résistent
aux C3G.
Les bactéries peuvent transmettre leur plasmide à d'autres bactéries. Par exemple, dans le cas
d'E.Coli à BLSE, la bactérie peut rendre résistantes d'autres bactéries en leur transférant son BLSE.
Cela crée de nouvelles BMR à BLSE. Ainsi, si on se retrouve en présence d'un patient à BLSE, il
faut l'isoler.
A RETENIR +++ : BLSE / BMR / C3G
NB : Il existe d'autres mécanismes, comme les HCASE. Cela se traduit par la production de
céphalosporinase qui détruit la céphalosporine.
- Staphylocoques :
SARM = Staphylocoque Aureus (= Staphylocoque doré) Résistant à la Méticilline (métiR).
Dans le cas de ce staphylocoque, on ne peut plus utiliser aucune Bêta-lactamine. On va donc utiliser
la vancomycine.
- Pseudomonas aeruginosa :
La ceftazidine est une C3G.
- Entérocoques :
Ce sont des bactéries très surveillées car il y a quelques années il y a eu en France une épidémie à
entérocoque.
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8 - Maitrise de la diffusion des BMR : (diapo 13)
Le laboratoire va identifier la bactérie et tester sa résistance aux antibiotiques.
Il y a deux méthodes :
La première possibilité est de prélever dans le cadre d'un dépistage. La personne n'est alors
pas malade, mais seulement PORTEUSE. Durant le dépistage on cherche les BMR. Dans le
cas d'un dépistage d'un staphylocoque doré BMR, on va réaliser un prélèvement nasal. Par
contre si on veut rechercher une entérobactérie résistante aux C3G, on va réaliser un
prélèvement rectal.
On met les prélèvements sur un milieu avec antibiotiques (ATB). Si la bactérie se multiplie alors
elle est résistante.
La deuxième possibilité est de prélever dans le cas d'une infection acquise. Le patient est
alors malade. On réalise alors par exemple un prélèvement sur crachat, pour identifier la
bactérie responsable.
(diapo 14)
NB : 3) En service de réanimation, les prélèvements sont réalisés chaque semaine.
9 - IAS et BMR. Epidémies nosocomiales : (diapo 15)
Elles sont souvent dûes aux BMR, il faut les surveiller +++, sinon elles peuvent causer la fermeture
d'un service !
Pour prouver l'épidémie il faut faire un lien entre les différentes infections, il faut que ce soit
exactement la même bactérie qui infecte les différents patients. On réalise pour cela des études de
microbiologie pour vérifier si les bactéries ont la même information génétique.
Dans les hôpitaux il y a des unité d'hygiène mobile. Le CLIN est une structure qui lutte contre le
IAS.
NB : CAT = Conduite à tenir.
10 - Prévention : (diapo 19)
Il faut bien prescrire les antibiotiques. On doit prescrire en priorité les antibiotiques qui agissent de
manière la plus ciblée possible, pour ne pas détruire la flore environnante et limiter la formation de
BMR.
La maitrise de la formation de BMR se fait donc par le dépistage et par le bon usage des
antibiotiques.
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MB7 Parasitologie M. STERKERS
Jade DE SELLE Jennifer CANONGE
Groupe 14
5/04 11h-12h
BASES ET PRINCIPES DU DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE DES
PROTOZOOSES
Il y a sur le Lipcom de nombreux liens qui ne marchent pas ou qui renvoient à de mauvaises pages.
Pour l'examen, ne pas donner d'exemple en rapport avec les Helminthes car le cours est en rapport
avec les Protozooses.
Les diapos et les commentaires oraux sont dans ce ronéo mais le poly sert de référence au prof,
(d'après lui) il n'a donc pas voulu nous donner ses diapos. Nous avons tout de même relevé ses
diapos telles quelles, et les commentaires faits à l'oral sont ajoutés en italique.
1 - Le raisonnement du clinicien :
Le délai de rendu des analyses pose problème dans les cas d'urgence, car par exemple dans le cas
d'une sérologie on peut attendre longtemps avant d'avoir une série.
Prescription intelligente d'examens complémentaires adaptés
Connaissance des cycles des parasites
Distribution géographique → très importante
Mode de transmission à l'homme → eau bue, nourriture, moustique
Durée d'incubation
Organes cibles (Symptomatologie) → Hépatomégalie par exemple...
Moyens de diagnostic
Stratégie thérapeutique La connaissance des cycles permet de la déduire
L'interrogatoire est donc particulièrement important.
2 - Les examens biologiques non spécifiques :
Valeur d'orientation plus ou moins importante selon la maladie.
Pour les protozooses : Anémie (paludisme)
Pancytopénie (leishmaniose viscérale)
Ces examens sont : Hémogramme, plaquettes, bilan hépatique...
NB : Pour les partiels, ne pas oublier de parler des examens biologiques non spécifiques. Il faut
toujours le mettre sur la copie même si ce n'est pas demandé spécifiquement.
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3 - Les examens biologiques spécifiques :
a) Clinique : Interrogatoire Ne pas hésiter à remonter dans le temps
Cycle des parasites
Examen clinique du patient → Hépatomégalie, fièvre, diarrhée...
Suspicion d'une parasitose
Diagnostic biologique (direct, indirect) visant à confirmer ou infirmer cette suspicion
La 1ère base est de savoir si on fait un examen direct ou indirect :
DIRECT : INDIRECT :
Parasitologie Immunologie, Sérologie, Anticorps
Mise en évidence du parasite Recherche d'anticorps spécifiques → On
recherche la trace de la présence du
parasite (et pas le parasite lui même).
b) Prélèvement :
Quoi ? → Sang, liquide amniotique, LCR...
Combien ? → En fonction des techniques : 50 microL de sang (microscope)
(par exemple) 80 microL de sérum (Ac, ELISA)
300 microL de couche blanche (toxoplasmose...)
4 milliL de liquide amniotique
? Vaisseaux, cavité amniotique...
- Recherche directe du parasite : prélèvements +++
Paludisme → recherche dans le sang (GR)
Toxoplasmose → recherche dans le sang (GB) et dans les tissus
Leishmaniose → recherche dans la peau, le sang, le SRE
Amibose → recherche dans les selles et le foie
Le prélèvement et les techniques doivent être adaptés. C'est un examen qui n'est ni unique ni
standardisé.
- Recherche indirecte du parasite :
Sérum, LCR, humeur aqueuse...
L'analyse d'un prélèvement n'est ni unique ni standardisée. Le clinicien doit envoyer le prélèvement
adéquat, et le biologiste doit adapter la ou les techniques de recherche du parasite au cas du patient.
Information et indication du clinicien pour le biologiste +++
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