Correction.
Exercice 1.
Expliquez à partir de vos connaissances et du document :
- comment déterminer la sensibilité de souches bactériennes à des antibiotiques ;
- comment l’utilisation d’antibiotiques favorise l’apparition de souches bactériennes résistantes.
Un schéma illustrant la première partie de la question est demandé. D’autres peuvent être ajoutés.
- Pour tester la sensibilité de souches bactériennes à différents antibiotiques, il faut réaliser un
antibiogramme avec différents antibiotiques. En fonction de l’importance de la zone d’inhibition
autour, on peut déterminer si la souche est sensible ou résistante (et les degrés de sensibilité). (2)
- Schéma d’un antibiogramme. (1)
- Certaines bactéries subissent spontanément des mutations dans des gènes, ce qui leur procure une
résistance aux antibiotiques utilisés (par exemple un gène codant une protéine dégradant un
antibiotique). (2)
- Cela leur apporte un avantage : elles ne meurent pas alors que les bactéries sensibles oui. De ce fait,
la mutation apportant un avantage, elle va se répandre dans la population (sélection naturelle) et
l’antibiotique sera alors inefficace. (2)
Exercice 2.
Conventions à poser (par exemple M -> non malade et m -> malade).
Individu II3 (ou II7) malade. Il a donc hérité d’un m d’au moins un de ces deux parents, or aucun des
deux n’est malade. L’allèle m ne peut être dominant : il est donc récessif. (1)
Un individu malade est donc obligatoirement (m/m). Si ses parents ne sont pas malades ils sont alors
hétérozygotes.
Génotypes possibles pour II2 : ayant un frère malade, ses parents sont hétérozygotes. Il peut donc être
(M/m) ou (M/M).
II3 : malade donc (m/m).
II5 : il a un frère malade : ses parents sont donc hétérozygotes. Il peut être (M/M) ou (M/m). (2)
Risque pour l’enfant à naître. Il faut que ses parents soient hétérozygotes tous les deux. Leur risque est
de 2/3 (ils ne peuvent être homozygotes (m/m).
Il a ensuite une probabilité sur 4 d’être (m/m). (2)
Probabilité finale : 2/3 x 2/3 x ¼ = 4/36 soit 1/9.
Exercice 3.
1. Rappeler la notion d’incidence et la comparer à celle de prévalence. 2 points.
Incidence : nombre annuel de nouveaux cas (sur une période de temps, exemple une année).
Prévalence : nombre total de cas (anciens + nouveaux) dans une population à un moment donné.
2. Donner des pistes d’explication à la différence entre l’augmentation de nouveaux cas de cancer et la mortalité
entre 1975 et 1995. 1 point.
- Diagnostic plus précoce (campagnes de dépistage systématique) ;
- Amélioration des traitements (soins).
3. A partir de l’analyse des 2 documents, identifiez les facteurs favorisant l’apparition du cancer du sein. 3
points.
- Document 1 : analyse. Pour une même population, les japonais, le taux de cancer du sein pour 100
000 femmes augmente au cours des générations, et après migration aux Etats-Unis (quantifier). Elles
sont sur le point de rattraper l’autre population témoin, les Américains. Or, seul le régime alimentaire
(à spécifier) varie. L’alimentation est le premier facteur.
Document 2 : analyse. La proportion de femmes atteintes d’un cancer du sein augmente avec l’âge
(entre 40 et 70 ans). Celles porteuses d’une mutation de BRCA1 ou 2 subissent cette augmentation,
mais elle est bien plus élevée (4 fois plus de cancers à 70 ans). La génétique est le deuxième facteur.
4. Justifiez l’idée que les gènes BRCA soient des gènes de prédisposition.
Ce sont des gènes impliqués dans le contrôle de la division cellulaire et dans les mécanismes de
réparation de l’ADN. Leur mutation ne permet plus ces phénomènes, ce qui peut conduire à une
prolifération incontrôlée des cellules touchées (mutantes) et à une cancérisation.