désireux d’en savoir plus que ce qu’il voit. Elle est une précieuse compagne pour l’errant.
Comment se morfondre lorsqu’on a en permanence – où que l’on se trouve et quoi que l’on
fasse – matière à lire ? »
Sylvain Tesson, Petit traité sur l’immensité du monde, éditions des Equateurs, 2005
Tags : Sylvain Tesson, traité, immensité, monde, géographie, voyageur, ennui, lire
Geste
« C’est toujours dans l’histoire d’un grand malheur que se manifeste la beauté de la geste. »
Dominique Venner, Histoire et tradition des Européens, éditions du Rocher, 2002
Tags : Venner, histoire, tradition, européens, geste, histoire, malheur, beauté
Globalisation
« Avec la globalisation, la Terre ne s’unifie pas n’importe comment. Elle s’unifie
tendanciellement sous la forme d’un marché, c’est-à-dire sous l’unique horizon de la logique
de la marchandise et la recherche d’une hausse permanente des profits. Cet avènement d’un
marché mondial s’accompagne d’une transformation des mentalités. L’intériorisation du
modèle du marché consacre, dans les esprits comme dans les comportements, le primat des
valeurs marchandes. La plupart des domaines qui, auparavant, échappaient encore dans une
certaine mesure à la logique du capital (culture, sport, éducation, etc.), y sont aujourd’hui
pleinement intégrés.
[…] Quels sont les effets de la globalisation ?
Le plus évident tient dans l’extension et la concrétisation de ce que j’appellerai l’idéologie du
Même : homogénéisation planétaire, uniformisation des comportements, disparition des modes
de vie différenciés, généralisation d’un modèle de « développement », etc. »
Alain de Benoist, conférence prononcée à Anvers le 11 novembre 2003, cité par Eric Branca, 3
000 d’idées politiques, Chronique éditions, 2014
Tags : Alain de Benoist, Eric Branca, idées politiques, globalisation, Terre, unification, uniformisation, marché, logique de la
marchandise, profits, marché mondial, mentalités, modèle du marché, logique du capital, valeurs marchandes, individus, idéologie du
même, comportements, modes de vie différenciés, développement, occident, économie
Gouvernement
« Ce qu’on appelle un gouvernement, c’est un concert de pouvoirs qui chacun, dans un office
distinct, travaillent ensemble à une œuvre finale et totale. Que le gouvernement fasse cette
œuvre, voilà tout son mérite ; une machine ne vaut que par son effet. Ce qui importe n’est pas
3 / 9