Correction
- Activité 1A3: relation entre ADN et protéine
1 – La transgénèse montre que l’expression du gène de l’organisme donneur dans l’organisme receveur
donne une protéine que ne possédait pas le donneur. C’est donc bien que le gène a permis la synthèse de
la protéine, ici la GFP rendant l’organisme receveur fluorescent, sans qu’il y ait de barrière entre espèces
(universalité du codage de l’information génétique et des mécanismes de synthèse des protéines)
GFP et BFP ne diffèrent que par un seul acide aminé : Histidine à la place de la Tyrosine en position 66.
Un gène correspond à une séquence de nucléotides.
Une protéine correspond à une séquence d’acides aminés.
La différence entre ces deux séquences est imputable à une mutation : C s’est substitué à T en position
196.
La protéine est toujours fonctionnelle mais la fluorescence se fait dans le bleu.
La protéine comporte 238 aa et nécessite 717 nucléotides pour être codée.
Les 3 derniers nucléotides ne codent aucun aa. Comme (717-3)/3=238, on peut penser qu’il faut 3
nucléotides pour coder un acide aminé.
Cette étude montre que l’information réside dans la séquence des nucléotides et que toute modification
de cette séquence peut conduire à une modification de la propriété de la protéine et, éventuellement, du
caractère phénotypique (ici la fluorescence)
2 – La méthionine est intégrée au niveau du cytoplasme, dans la séquence des acides aminés de la
protéine.
La thymine est intégrée au niveau du noyau, dans la séquence des nucléotides du gène.
L’ADN, dans le noyau, ne peut donc pas directement commander l’assemblage des acides aminés qui
se fait dans le cytoplasme.
On peut inférer l’existence d’un intermédiaire mobile entre noyau et cytoplasme.
3 – L’observation microscopique monter que l’ADN est dans le noyau et l’ARN dans le cytoplasme (et
le nucléole du noyau)
Cette expérience prouve que l’ARN est fabriqué dans le noyau puis est exporté vers le cytoplasme ; la
radioactivité localisée d’abord dans le noyau puis (90’ après) dans le cytoplasme.
La molécule d’ARN n’a qu’un seul brin alors que l’ADN en a deux ; l’ARN comporte le nucléotide U
(uracile) à la place du nucléotide T (Thymine) pour l’ADN.
L’ARN étant constitué d’une séquence de nucléotides, elle peut détenir une information génétique.
Le précurseur utilisé est l’Uracile radioactif car il ne peut être incorporé que dans l’ARN (Utilisation de
la thymine pour l’ADN)
4 – L’expérience 1 montre que :
- l’ARN est synthétisé quand la situation l’exige, ici la présence de lactose,
- que la synthèse de l’ARN précède celle de la protéine,
- la synthèse d’ARN est assez rapidement arrêtée quand il n’y a plus de lactose,
- que la durée d’existence de l’ARN est courte et qu’il n’y a plus de production d’enzyme en l’absence
de ARN (courbe en plateau).
– L’expérience 2 montre que l’injection d’ARNmessager du gène de la B-galactosidase dans le
cytoplasme d’une cellule dépourvue de lactose, déclenche la production d’enzyme : cela prouve que
l’ARNm permet la synthèse de cette enzyme.
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