Il existe dans la cellule un 2ème type d’acide nucléique : l’ARN. Cet ARN se trouve dans le
noyau et dans le cytoplasme.
Hypothèse : l’ARN assure le transfert de l’IG du noyau vers le cytoplasme
On peut faire fabriquer par une cellule une protéine qui n’existe normalement pas dans cette
cellule en lui injectant de l’ARN provenant d’une autre cellule : l’ARN porte donc une
information génétique (voir annexe 1)
2- la transcription
C’est la synthèse d’un ARNm à partir d’un gène de l’ADN
L’ARN est une molécule formée d’un seul brin de nucléotides. Dans ces nucléotides, le sucre
est le ribose et la thymine est remplacée par l’uracile.
La transcription est la synthèse d’un ARN à partir du brin transcrit de l’ADN. Les deux brins
de l’ADN se séparent et des ribonucléotides libres viennent se fixer en respectant la
complémentarité des bases. Il y a intervention d’ARN polymérase et d’énergie.
On peut remarquer que la séquence de l’ARN est identique à celle du brin non transcrit de
l’ADN dans lequel on a remplacé T par U.
Chez les Eucaryotes, la transcription est la fabrication dans le noyau d’une
molécule d’ARNm complémentaire du brin codant de l’ADN
L’ARN quitte le noyau par les pores nucléaires et gagne ainsi le cytoplasme.
Remarque : un gène correspond à une séquence de nucléotides contrôlant la synthèse d’une
protéine. Cette relation est parfois plus complexe : voir le TP « maturation des ARN »
Les portions codantes de l’ADN comportent l’information nécessaire à la
synthèse de chaînes protéiques issues de l’assemblage d’acides aminés. L’ARN
peut subir une maturation avant d’être traduit en protéines : un même ARN peut
subir, suivant le contexte, des maturations différentes et donc être à l’origine de
plusieurs protéines différentes.