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COMPTE RENDU DU PETIT DÉJEUNER DU CSO
Les évolutions des religions en France
Favorisent-elles ou font-elles obstacle au lien social ?
30 mai 2013
Ce petit déjeuner était organisé par le CSO, dans ses locaux, autour de l’ouvrage de Catherine
Grémion, Les religions dans la ville d’aujourd’hui (Paris, L’Harmattan, septembre 2012).
Les intervenants étaient au nombre de quatre : Betoule Fekkar-Lambiotte, Inspectrice de
l'Education nationale, fonctionnaire internationale, ancien membre du CFCM (Conseil français du
culte musulman) ; Catherine Grémion, sociologue au CSO, directeur de recherche émérite au
CNRS, auteur du livre ; Claude Langlois, historien du catholicisme contemporain, directeur
d'étude sur la première Chaire d'histoire et de sociologie du catholicisme contemporain à la Section
des Sciences religieuses de l'EPHE (Ecole pratique des Hautes études), co-fondateur de l'Institut
européen en sciences des religions ; Dominique Schnapper, sociologue, directrice d’études
EHESS (Ecole des hautes études en sciences sociales) au CESPRA (Centre d'études sociologiques et
politiques Raymond Aron), membre honoraire du Conseil Constitutionnel (2001-2010), présidente
du Musée d'art et d'histoire du judaïsme (MAHJ). Sophie Gherardi, journaliste, cofondatrice du
CEFRELCO (Centre d’étude du fait religieux contemporain), fondatrice et directrice du site
d'information Fait-religieux.com, était modératrice.
Le public, constitué d’une cinquantaine de personnes, regroupait d’une part, des chercheurs et
universitaires rattachés à différentes disciplines (sociologie, science politique, histoire,
anthropologie, théologie…), d’autre part, des pratiquants de divers horizons, des institutionnels
(dont des cadres de ministères), des membres d’associations.
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Sophie Gherardi introduit la séance. Elle rappelle qu’elle est déjà venue au CSO, dans les
années 80, pour interviewer Michel Crozier, décédé le 23 mai dernier. Elle présente d’abord
l’ouvrage de Catherine Grémion, puis les différents intervenants et précise le thème et le mode
déroulement du débat.
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Catherine Grémion rappelle que l’étude dans trois villes nouvelles, support de cet ouvrage,
s’est attachée à retracer une histoire que les témoins ont spontanément évoquée, histoire qui
comprend des étapes, et qui s’avère parallèle pour les trois grandes confessions que sont le
christianisme, le judaïsme et l’islam :
1. Un enfouissement des religions (années 70-80)
-Le christianisme des catacombes marque l’idée d’un retour à la pauvreté, un choix de
lieux de culte discrets, le refus de construire, la volonté d’être le levain dans la pâte.
-L’islam des caves correspond à une phase où les migrants, généralement des hommes
seuls venus temporairement, se réunissaient en amicales d’origine nationale, algériennes,
tunisiennes, dans des locaux au pied d’immeubles, mis à leur disposition comme salles de
prière par la Sonacotra ou les HLM.
-Le judaïsme domestique prend place après les traumatismes de la guerre, où le culte est
vécu discrètement, sans affichage, étant largement célébré par le père de famille …
Ces situations sont choisies ou obligées, tous se retrouvant pratiquer une religion discrète, alors
que les fondateurs de villes nouvelles, Paul Delouvrier en tête, avaient prévu de faire une place au
« sacré » au coeur des villes, et d’y implanter des lieux de culte
Delouvrier était allé à Rome pour obtenir que des évêchés soient créés dans les nouveaux
départements et imaginait des cathédrales nouvelles. Mais il s’est heurté à des refus de toute
part : les catholiques à Cergy et ailleurs se réunissent dans des LCR, locaux collectifs résidentiels,
des stades, des gymnases, ce qui sera plus tard le sort des Evangélistes.
2. L’inscription dans la ville et le choix du grand jour
Mais dans un second temps, à partir des années 1980-90, la situation change.
Les prêtes raréfiés du fait d’une crise profonde du catholicisme, dont on ne discutera pas les
facteurs ici, se trouvent confrontés à une affluence de nouveaux publics venus de l’extérieur,
Africains, Tamouls, ou habitants des campagnes environnantes, pour qui l’enfouissement n’a guère
de sens. Les pratiques sacramentelles classiques, le souci de se retrouver nombreux aux offices, la
recherche de chaleur et le goût des dévotions populaires amènent un changement d’optique.
Aussi, des constructions et des offices plus classiques s’avèrent-ils nécessaires. À Evry, la
cathédrale voit le jour, financée par une très large souscription populaire et grâce à l’aide de Jack
Lang, largement à l’initiative des aménagements :
- A Cergy, c’est la grande église Ozanam qui est entreprise, qui peut réunir des milliers de
fidèles.
- A Saint-Quentin-en-Yvelines, qui s’enorgueillissait d’avoir comme nouvelle église une
baraque de chantier, appelée « Notre-Dame de la Tôle » par dérision, se décide à
construire de vraies églises flanquées souvent de logements d’urgence, pour ne pas
séparer le caritatif du cultuel.
Les musulmans vivent à ce moment des changements profonds :
Tout d’abord le regroupement familial et la fin de l’immigration des pères seuls changent le
peuplement, les familles avec enfants sont logées dans des HLM ou des grands ensembles désertés
par la nouvelle mode des logements individuels.
Les jeunes à la recherche d’emplois ne peuvent plus recourir aux voies habituelles de recrutement,
du fait de lautomatisation et de la fin du fordisme. LAPL, puis le RMI, donnent des moyens de
survivre, mais non d’occuper son temps.
Des prédicateurs arrivent, du Tabligh d’abord, piétiste, puis des salafistes, plus extrémistes, qui
encouragent un islam plus strict, copié sur les gestes du Prophète, et veulent des lieux de culte
collectifs. Ces lieux seront édifiés parfois dans plusieurs des villes, mais les circonstances diffèrent :
-Evry fait construire une très grande mosquée, édifiée sur un terrain octroyé par les
aménageurs, mais dont le financement sera l’objet de conflits sévères ; le Maroc, l’Arabie
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Saoudite, la Ligue arabe sont tour à tour impliqués, avec des occupations de la mosquée, des
procès …`
-A Saint-Quentin-en-Yvelines, de petites mosquées sont élevées dans des villes, comme
Guyancourt, mais la grande mosquée de Trappes est l’objet de refus de la municipalité
communiste, et finit pas avoir son permis de construire après une élection qui donne la victoire
à un socialiste, Guy Malandain.
-A Corbeil Essonne, c’est Dassault qui obtient la mairie en partie avec l’aide de l’islam local.
L’islam devient une force politique, se stabilisant ; la population qui ne songe plus à repartir au
pays, demande des cimetières, des abattoirs, des facilités pour le culte. L’Etat se soucie, devant la
montée d’une population nouvelle, d’avoir des interlocuteurs, et leur donne des facilités. C’est la
création, par Nicolas Sarkozy, du CFCM (Conseil français du culte musulman), après les essais de
Chevènement et de Pierre Joxe. Les élections seront faites sur la base de la surface des mosquées,
d’où une compétition pour des édifices de plus en plus grands. De quelques dizaines de mosquées
et lieux de prière, on en compte aujourd’hui plus de 2000…
Un second acte important est en 1981 la possibilité pour les étrangers d’avoir des associations loi
1901. Leur nombre s’accroîtra de façon exponentielle. Elles permettent, en effet au nom de la
culture, d’obtenir des crédits pour financer des activités, jouant en permanence sur le culturel et le
cultuel (cours d’arabe …).
Pour les Juifs, d’autres événements vont jouer dans le même sens, la parution du film Shoah, de
Claude Lanzmann, qui rappelle les horreurs de l’Holocauste, la Guerre du Kippour, qui ravive chez
beaucoup, avec la crainte de la disparition d’Israël, le sentiment de judéité, les attentats
antisémites, comme celui de la rue Copernic….L’arrivée des Sépharades venus d’Afrique du Nord
avait aussi changé la donne. Plus pratiquants, plus expansifs, ils ont des traditions différentes et
édifient des synagogues.
Des bouddhistes vietnamiens construisent, grâce aux terrains disponibles, une pagode immense à
Evry.
Ces édifices seront-ils la source d’une unification de la pratique et des groupes ? Rien n’est moins
clair.
3. Diversification des tensions
On voit apparaitre vers les années 2000 des changements de vocabulaire ; le chef de l’Etat parle
de "communautés juive, musulmane ; l’idée que les confessions forment des communautés
unifiées est une nouveauté, mais pas une réalité.
Les grandes mosquées n’ont pas supprimé les multiples salles de prière, qui coexistent et
pratiquent un islam souvent différent. A Evry, le recteur Merroun dit qu’il ne sait pas et ne veut pas
savoir ce qui s’y passe.
Les tensions liées aux appartenances nationales se poursuivent, les Africains reprochent aux
Marocains leur trop faible représentation. Mais le clivage le plus net est celui des générations : les
jeunes, sans tradition de vie coutumière, reconstruisent un islam artificiel, sans connaître l’arabe,
et durcissent leurs exigences, les pères s’en plaignent : « Attends, disent-ils à leur fils qui veut
supprimer la musique, la télévision, moi je vais mourir ».
Le « plus » de foi du mari se verra au fait que sa femme est plus voilée ; les prescriptions formelles
deviennent gage des convictions. Chez les Juifs, une grande diversité demeure ; une minorité de
synagogues est rattachée au Consistoire, considéré comme trop rigide ou trop laxiste. Entre
libéraux, consistoriaux, et loubavitch, les frontières sont étanches. Les écoles confessionnelles
deviennent des lieux de formation des plus rigoristes.
Chez eux aussi, le clivage intergénérationnel existe, les plus jeunes reprochent aux pères, souvent
après un séjour en Israël, leur pratique approximative (cacherout, fêtes, etc).
On retrouve des attitudes analogues chez les catholiques, voire chez les protestants Chez les
catholiques, une nouvelle génération, encouragée par le Vatican, recherche la visibilité, peut-être
pour contrer celle de Juifs et des musulmans. Célébrations festives, soutane, encens, dévotions et
pèlerinage dans les rues vont de pair avec une plus grande rigueur sacramentelle : il faut s’être
confessé depuis peu pour communier, et avec une sévérité quant aux comportements notamment
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sexuels. L’encyclique Humanae Vitae, interdisant la contraception, dont l’impact a été très négatif
dans les années 68, reprend de l’importance auprès des jeunes générations. On voit ainsi
s’affronter, dans une grande incompréhension, les "conciliaires" et les autres, même si tous se
réclament du concile.
Les protestants se trouvent dans une autre situation. Les grandes formations traditionnelles,
réformés et luthériens, sont confrontées à la montée des groupes dits évangéliques, jeunes églises
plus ou moins autoproclamées, originaires d’Afrique et des USA, et reçues avec suspicion par les
autorités publiques. Autant les précédents peuvent construire, s’implanter, et avoir une visibilité
formelle, autant les évangéliques, foisonnants et volatiles, se réclamant d’une lecture quasi littérale
de la Bible, sont reçus avec la crainte de phénomènes sectaires, et se voient refuser le plus
souvent des locaux stables auxquels ils aspirent.
Tous ces nouveaux mouvements sont caractérisés par leur faible propension à l’œcuménisme ;
ainsi, un imam, à Guyancourt, ayant participé à un voyage œcuménique à New York avec des
rabbins s’est vu chasser de sa mosquée par des jeunes salafistes. Et pourtant, il n’est pas
spécialement laxiste, il prêche sur Beur TV ; Catherine Grémion l’a entendu, en réponse à une
question concernant le respect du Halal pour les jeunes enfants, dire qu’il n’y a pas d’âge pour
cela, que les petits de maternelle doivent le respecter et que les mères du quartier n’ont qu’à
s’organiser pour leur éviter les cantines.
Les Evangélistes, à la différence des autres protestants, ne reconnaissent pas le baptême et
rebaptisent systématiquement leurs convertis. Ils sont devenus majoritaires dans le protestantisme
français, et malgré leur accueil large dans la fédération protestante de France, ils ont créé leur
propre fédération.
Ces tendances ont des répercussions sur l’école dont Catherine Grémion peut parler plus que de
l’entreprise, le rapport Obin étant une très bonne analyse des problèmes suscités par la religion qui
se limitent en effet à l’islam. La contestation vécue par les professeurs porte sur de multiples
enseignements, histoire (Egypte pharaonique, shoah), littérature, sciences naturelles,
mathématiques (ne pas tracer de croix chrétienne !) les visites des établissements (pas d’églises,
même en ruine) sont fortement déconseillés aux élèves juifs.
Des professeurs interrogés récemment, à Trappes, disent que ces comportements ne touchent
qu’une petite minorité, deux ou trois élèves par classe, mais qu’au moindre incident, c’est toute la
classe qui s’enflamme.
Et les femmes dans tout cela ? A Trappes encore, on nous a dit : « Dans le temps il n’y avait pas
ces problèmes de voile, de piscine, on se faisait la bise … ». Les femmes sont maintenues dans
une situation dont elles cherchent, pour certaines, à sortir, par les moyens les plus divers, d’autres
s’y plient (voile plus ou moins intégral, mariages forcés, situation de soumission aux frères, au
mari…).
Dans le protestantisme on ne trouve pas cette distinction forte. Chez les catholiques en revanche
après les années post-conciliaires qui avaient vu des responsabilités importantes confiées aux
femmes (aumôniers, professeurs de faculté, doyens, service de l’autel), on assiste à une sorte de
repli, les aumôniers deviennent des "assistantes pastorales", les filles sont exclues de la proximité
de l’autel et chargées de distribuer des papiers à la sortie de la messe, avec un titre ronflant… ce
n‘est pas partout, mais cela va de pair avec le durcissement signalé.
4. De la croyance sans appartenance à l’appartenance sans le croire
Les clivages internes à chaque confession viennent donc doubler ceux qui les séparent entre elles.
Les jeunes sont en particulier représentatifs de cette tendance. Il semble que celle-ci soit liée à une
sorte d’inculture et à un ritualisme, qui confond observance formelle et attitudes religieuses, liées à
une transcendance. Des savants musulmans s’en plaignent et regrettent l’attachement des jeunes
à des signes extérieures, forme de la barbe, tunique, nourriture …
Catherine Grémion rapporte qu’un imam d’une grande mosquée, très instruit, entendant cette
analyse, et dont elle craignait la réaction, lui a dit : « Vous avez tout à fait raison, les jeunes de ma
mosquée me traitent de mécréant parce que je n’ai pas la barbe comme ceci, ou la tunique comme
cela. »
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Il y a donc une tendance à confondre les signes extérieurs de la religion et à se trouver en
compétition avec les autres groupes de jeunes (kippa contre hallal et femme voilée, etc.). Et la
dimension politique de ces marques d’appartenance est parfois très nette.
Dans ses voyages au Proche Orient, où C. Grémion a enseigné longtemps, en Tunisie, la première
toute jeune fille voilée qui l’a frappée était à Jérusalem Est ! Il y a des dizaines d’années…
Tout ce retour de la religion dans la cité correspond-il à un regain de foi ? On peut en douter, car
l’incroyance progresse aussi, comme la "mal croyance". On peut également en douter, si l’on
regarde cette fois les sondages. Les musulmans sont, comme les autres Français, 40% disent
avoir la foi, mais plus de 70% font le Ramadan. Les catholiques pratiquants, selon les modes de
calcul, avoisinent 7%, mais 40% d’entre eux ne croient pas en la résurrection. Ces chiffres laissent
rêveurs et font douter de l’analyse classique selon laquelle on verrait des croyances sans
appartenance.
Catherine Grémion voit bien davantage des appartenances sans le croire et des comportements où
la religion sert de marquage identitaire dans une société où le travail, trop volatile et dévalorisé,
voire inaccessible, ne fournit plus d’objet de fierté et de fidélité.
Peut-être est-ce ici l’occasion non seulement de réfléchir à un « religieux » qui n’a plus de spirituel
que le nom, et de s’interroger sur les moyens de rendre au travail une noblesse qui évite les
dérives sectaires ou extrémistes.
(Compte rendu par Catherine Grémion)
Betoule Fekkar-Lambiotte, à laquelle un passage est consacré dans l’ouvrage, remercie
Catherine Grémion et les organisateurs du petit déjeuner.
L’ouvrage lui apporte des pistes de recherche et de réflexion. Elle évoque son parcours, qu’elle a
transcrit dans son ouvrage, La double présence : histoire d’un engagement (Seuil, 2007).
Algérienne et française, musulmane et soufi, elle évoque son itinéraire, hors du commun, depuis
son combat pour l'indépendance de l'Algérie jusqu'à sa nomination au Conseil français du culte
musulman, dont elle démissionnera. Enseignante puis inspectrice de l'Education nationale en
Seine-Saint-Denis, elle témoigne de sa double expérience et de son double regard sur la société
française et sa construction interculturelle.
Betoule Fekkar-Lambiotte appartient à une génération de croyants qui souhaite un
approfondissement des pratiques. Elle explique sa position concernant la religion musulmane. Elle a
démissionné du CFCM en 2003, après trois ans et demi de présence. Elle était la seule femme
censée représenter l’islam féminin alors qu’il y a, en France, deux millions et demi de femmes
musulmanes responsables de la transmission, au sens noble du terme.
Betoule Fekkar-Lambiotte a quitté le CFCM car elle estimait que ce n’était pas un organisme
représentatif de l’islam de France : la question de l’islam de la liberté n’était jamais abordée. Elle
reproche non seulement le manque de débats, mais aussi la pauvreté de la représentation des
différents courants de l'islam (ni chiites, ni kharidjites, ni Druzes, etc.) ainsi que l’absence de
jeunes et d’intellectuels .Elle a démissionné également en raison de la politisation de cette instance
soumise à l’influence excessive de l’Arabie saoudite, des pays du Moyen Orient et du Maghreb. Il
s’agissait d’une « vision rétrograde, tronquée, parfaitement ‘légale’ mais imparfaite de l’islam et de
la charia. L’islam est un ensemble de préceptes religieux, philosophiques, poétiques et politiques,
un ensemble à ne pas transiger.
Dans l’ouvrage qu’elle a publié, cité précédemment, elle explique de quel islam elle est la modeste
représentante. Pour les musulmans, les cinq piliers de l’islam sont la profession de foi (Chaada), la
prière, l'aumône, le jeûne (ramadan) et le pèlerinage (à La Mecque).
Claude Langlois, historien du catholicisme contemporain, rappelle d’abord que la création des
villes nouvelles en 1965-1969 est la conséquence du nouveau découpage départemental de la
région parisienne (1964-1968) et de la création des diocèses qui a suivi immédiatement (1966).
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