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~ Les signes de validité de l'Islâm
d'une personne ~
Sache - Allah te fasse miséricorde - une personne ne peut être considérée musulmane,
qu’avec ce qui la différencie des idolâtres, et avec ce qui l’oppose à leur religion [et
leurs fausses croyances]. Par conséquent, les pratiques des musulmans et des idolâtres,
ne sont pas considérés comme des signes qui attestent la validité de l'Islam d'une
personne. Cela est prouvé clairement dans la biographie du Prophète 
aussi longtemps que le témoignage - Il n'y a pas de divinité [digne d'adoration] sauf
Allah, avec son sens (qui est d'adorer Allah seul, et le désaveu de l'idolâtrie)- soit un
signe distinctif entre les musulmans et les idolâtres. Les Arabes à cette l'époque
connaissaient ce qu’impliquait ce témoignage, parce que lorsque le Prophète 
leur a dit: "Il n'y a pas de divinité [digne d'adoration] sauf Allah ", ils dirent :
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
« Réduira-t-il les divinités à un Seul Dieu? Voilà une chose vraiment étonnante›.
Surat 38 âyat 5 traduction approximative.
Il y avait encore parmi les Arabes les vestiges de la religion d'Ibrâhim il y avait
encore le pèlerinage (al-Hajj), l'aumône (as-Sadaqa) et autres que cela. Cependant, le
Prophète n’a pas considéré ces pratiques comme des signes de validité
de l'Islam d'une personne à La Mecque, qui à cette époque était une demeure de
mécréance (dar al- kufr), puisque les musulmans ne se distinguaient pas et ne se
différenciaient pas des Qorayshites mécréants, et ils étaient tous unis [dans leurs
pratiques].
Ainsi, le signe qui distingua le musulman [de l'idolâtre] fut la déclaration suivante: "Il n'y
a pas de divinité [digne d'adoration] sauf Allah", au point où les mécréants nommèrent
celui qui la prononçait "Sabi'' (c'est-à-dire : celui qui a déserté la religion de son peuple).
Concernant les gens du Livre, les textes montrent que ce n'était pas suffisant pour eux
d’attester: « qu’il n'y a pas de divinité [digne d'adoration] sauf Allah » pour faire d’eux
des musulmans, comme il est advenu pour les païens Qorayshites. Il est rapporté dans
les deux principaux recueils des traditions authentiques (Al-sahihayn) d’après `Ubada
Ibn al-Samit, lequel dit: le Prophète a dit: « Quiconque témoigne qu'il
n'y d'autre divinité qu'Allah, l'Unique qui n'a point d'associés; que Muhammad est
son adorateur et son Envoyé; que Jésus ('Isa) est l'adorateur d'Allah, fils de son
adoratrice (marie), sa parole qu'Il envoya à Marie et son esprit; et que le paradis
est vrai et que l'enfer est vrai, Allah le fera entrer au paradis, quelle que soit les
actes qu'il ait commis. »
Le motif de cela est que les gens du Livre attestèrent qu’il n'y a pas de divinité en
dehors Allah, mais ils n’admirent pas que: « ‘Isa est son serviteur et son Messager »
donc ce n’était pas suffisant pour eux d'admettre qu’il n'y a pas de divinité sauf Allah»
jusqu'à ce qu'ils reconnaissent que : « ’Isa est son serviteur et son Messager » et que «
Muhammed est un messager envoyé à toute l'humanité. » Cela est ce qui les distingua et
les différencia des gens du Livre.
Dans ces deux preuves, il y a des indications utiles:
I - Que les signes de validité de l'Islam d’une personne peuvent varier et différer d'un
peuple à l'autre, comme varient et diffèrent leurs croyances et idéologies.
II - Que l’infidèle ne peut pas être considéré comme musulman jusqu'à ce qu'il se
désavoue de ses croyances antérieures et les désavoue. Par conséquent, celui qui nie
le message de l'Islam, ne peut pas être considéré comme un musulman jusqu'à ce qu'il
l'accepte ; et il ne suffit pas de dire: «Il n'y a pas de divinité [digne d'adoration] sauf
Allah », ou qu’il manifeste ou affiche des symboles de l'Islam etc.
Ceci est un principe juridique très important, dont la preuve se trouve dans le noble
Qur'an, dans la tradition Prophétique purifiée, et dans la biographie des compagnons.
Al-Kashmira a dit dans son livre « al-Ikfâr Mul idîn»: « Celui qui a mécru pour avoir
rejeté une injonction connue par nécessité comme par exemple : la prohibition de
l'alcool, il est obligé de désavouer et de se dissocier de sa croyance précédente,
puisqu'il a accepté les deux témoignages. Cela est évident, comme c’est affirmé par des
Chafi ‘ites (Radd al-Muhtar) et (al-Jami` Fu ûlîn) ... »
III – La prononciation qu’il n'y a pas de divinité [digne d'adoration] sauf Allah» dans la
façon penser et de raisonner des mécréants Quraychites signifiait le désaveu de
l'association, et l’unification d’Allah dans le culte ; et c'est pour cette raison que le
Prophète jugeait quiconque [d’entre eux] attestaient ce [témoignage] de
l'islam.
Quant à aujourd'hui, les gens disent: «Il n'y a pas de divinité [digne d'adoration] sauf
Allah », mais dans leur façon de penser et de raisonner, cela ne signifie pas: « le
désaveu de l'idolâtrie, et unifié d'Allah dans l'adoration », puisqu'ils ont pour croyance
qu’on peut juger par autre que ce qu'Allah a révélé, ils s’allient aux mécréants, ils ont
recourt à l'arbitrage des lois humaines, et autres. Ensuite, ils disent qu’Il n'y a pas de
divinité [digne d'adoration] sauf Allah» par [simple] coutume.
La réalité de ces gens n’est pas du tout comme la réalité des mécréants
Quraychites ; il faut prendre cela en considération, et jetez un regard sur la réalité
des textes juridiques, sans jamais faire abstraction du contexte. "
Le statut des gens à notre époque
Maintenant, nous allons passer à la réalité des gens de notre époque. Nous disons : la
base concernant les gens est l’idolâtrie jusqu’à preuve du contraire. Donc, les gens sont
des associateurs et cela pour plusieurs raisons, parmi elles :
- Leur soumission et leur obéissance au jugement du tâghoût.
- Le détournement de l’apprentissage du monothéisme
- Leur ignorance de la base de l’Islam
- La propagation de la mécréance au sein des gens et surtout le chirk du tahâkoum
ila tâghoût (recourir au jugement du tâghoût)
Abdel-Haqq Ibn Hassan al Mahmoûd «Rissalat hukm fi al-Yawm wal-NAS-Qara'in al-Mu`
Tabarat fi al-Islam al-`ala Dalalat Mar'e» de `Abd al-Haqq Al Hasan Mahmud Sha` 1430
E. Ban (P. 6-10).
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