La Rochelle terre de talents sommaire 2 4 Carte d’identité de l’agglomération 6 Un territoire attractif 8 Les piliers de l’économie locale 14 un caractère bien trempé 16 un Terreau fertile pour les projets européens 20 Un engagement : l’Écologie urbaine 22 Une agglomération citoyenne 3 carte d’identité de l’agglomération Les compétences communautaires ›D éveloppement économique, Emploi et insertion professionnelle ›A ménagement de l’espace communautaire › Équilibre social de l’habitat › Politique de la ville › Voirie d’intérêt communautaire ›A ssainissement (collectif et individuel en eaux usées - eaux pluviales primaires) › Eau (production) › P rotection et mise en valeur de l’environnement et du cadre de vie › E quipements culturels d’intérêt communautaire › Enseignement supérieur › T echnologies de l’Information et de la Communication (TIC) S 18 communes aujourd’hui 28 communes en 2014 206 64 km2 km de linéaire côtier 146 000 habitants + de 160 000 en 2014 ituée sur le littoral atlantique français, entre Nantes et Bordeaux, La Rochelle est une agglomération de taille moyenne, rassemblant autour de sa ville-cœur et de son port millénaire 17 communes et 146 000 habitants. Ces localités coopèrent au sein d’un établissement intercommunal aux larges compétences* : la Communauté d’Agglomération (CdA) de La Rochelle, une entité à la fois politique et administrative. En 2014, la CdA de La Rochelle s’enrichira de 10 nouvelles communes. L’intercommunalité y gagnera 15 000 habitants et une superficie augmentée de 60 %. La démographie du territoire est dynamique : le gain annuel de population s’élève à 1,1%. Il est supérieur à la moyenne des aires urbaines comparables (0,8%) et touche toutes les tranches d’âges, en particulier celle des actifs, attirés par le tonus économique de cette agglomération : le nombre d’emplois y a progressé de 35% en quinze ans. › Relations internationales › Hygiène et sécurité incendie ›A utres services publics (médecine du travail, fonds de concours pour les équipements communaux structurants) Londres 1h30 Paris 3h Nantes 2h La Rochelle Bordeaux 2h 4 Bruxelles 1h30 Lyon 1h 5 Un territoire attractif La vitalité culturelle Aucun mois ne se passe à La Rochelle sans une manifestation d’envergure : depuis le salon nautique le Grand Pavois jusqu’au festival musical des Francofolies. Un climat privilégié Bordant la mer, l’agglomération profite de la douceur océanique et d’un ensoleillement de 2 400 heures par an, équivalent à celui de la Côte d’azur. 4 Une architecture remarquable millions de touristes / an 2 e Particulièrement préservée, une véritable balade à travers l’histoire : ruelles médiévales bordées d’arcades, riches hôtels particuliers XVIII e, villas balnéaires « Belle Epoque », immeubles contemporains. marathon national derrière Paris : 10 000 coureurs internationaux 15 festivals annuels 100 000 visiteurs chaque année au Grand Pavois 6 Les Francofolies, un rendez-vous musical incontournable qui a essaimé à Montréal et à Spa. Le musée du Nouveau Monde, à La Rochelle, installé dans un hôtel particulier du XVllle siècle. Sunny Side of the Doc réunit chaque année 300 décideurs et 2 000 réalisateurs internationaux. Une dizaine d’événements sont ici liés à l’image (festival international du film, festival de la fiction TV, marché du documentaire Sunny Side of the Doc...). Les équipements, parmi lesquels l’Espace Encan, constituent un atout majeur pour l’accueil de ces manifestations. Des « Studios de l’océan » (4 000m2 et 2 plateaux de tournage) viennent également d’être inaugurés. La Rochelle compte aussi de grands rendez-vous sportifs (marathon, régates internationales et escales de courses au large, un club de rugby en Pro D2...). Enfin, sa population profite d’une riche saison culturelle sur le plateau de son théâtre national de La Coursive ; ses diverses salles de spectacle et de cinéma ; son Centre Intermonde ouvert à la création artistique internationale. Citons également son espace de musiques actuelles, La Sirène, un lieu unique et surprenant (salle de concert, club, studios de répétition...) érigé dans une ancienne halle à grains du Grand Port Maritime de La Pallice. Des atouts reconnus Un plan d’eau idéal pour la pratique des sports nautiques et la plaisance; la proximité des pittoresques îles de Ré, d’Aix et d’Oléron ; la richesse patrimoniale ; un art de vivre porté sur l’écologie urbaine : tout ceci dote l’agglomération de La Rochelle d’un fort pouvoir de séduction. En 2012, ses 4 millions de visiteurs la classent une fois encore dans le top 5 des destinations touristiques les plus fréquentées de France. 7 3 000 Les piliers de l’économie locale sociétés de services, 700 entreprises industrielles 87 000 emplois salariés sur l’aire urbaine de La Rochelle et 97 131 emplois totaux (Insee 2009) +25% d’entreprises et 35% d’emplois créés sur le territoire ces 15 dernières années L ’économie rochelaise se structure autour de trois piliers : des filières d’excellence, soutenues par des établissements d’enseignement supérieur et de recherche et la présence, sur le territoire, d’infrastructures portuaires de premier plan. Le tissu économique est constitué de quelques grands établissements industriels (Alstom Transport, Rhodia, Delphi, Léa Nature...) et de nombreuses PME aux activités très variées, majoritairement dans les services. Léa Nature, un industriel de poids dans le monde des produits naturels, biologiques et équitables. 8 Port Atlantique La Rochelle : le 6 ème Grand Port Maritime français. 9 Les piliers de l’économie locale DEM Atlantique, une entreprise spécialisée dans la cuisson de crevettes et crustacés. Pose d’une éolienne pendant la construction d’une pépinière d’entreprises à énergie positive (BEPOS) dédiée aux éco-activités (à Chef-de-Baie). Energies renouvelables et éco-construction 1. Les filières Industrie nautique Agroalimentaire S’appuyant sur ses atouts locaux comme le port de plaisance et le salon du Grand Pavois, l’industrie nautique s’est fortement développée dans l’agglomération, à travers de grands chantiers renommés (Fountaine-Pajot, Dufour...) comme de multiples PME couvrant tous les besoins du secteur. Les entreprises locales de l’agroalimentaire développent une activité liée à la transformation des produits de la mer et à la nutrition-santé (Léa Nature, par exemple). Cette dynamique a été reconnue en 2007 par une labellisation nationale comme pôle d’excellence régional « Aliments et Santé ». C’est à La Rochelle que se tiennent chaque année les « Journées Aliments & Santé », rendez-vous incontournable de l’innovation en matière de nutrition et de promotion des savoir-faire scientifiques et techniques nationaux et européens. 10 320 entreprises au sein de la filière nautique 25 bureaux d’études et d’ingénierie dans le domaine des éco-activités La filière nautique de l’agglomération présente une remarquable concentration de savoir-faire. Ici, le chantier Rhéa Marine. Le secteur des Energies renouvelables et de l’ingénierie du développement durable bénéficie également à La Rochelle d’un terreau favorable. La plate-forme Atlantech, en lien avec des laboratoires universitaires (le LaSie, notamment), deviendra rapidement un outil de recherche appliquée et d’avancées technologiques sur l’efficacité énergétique dans le domaine de la rénovation de bâtiments. La plate-forme accueillera des entreprises innovantes dans ce secteur. La formation des personnels à ces nouvelles techniques sera un élément crucial du projet. Installée sur un terrain de 27 hectares à Lagord, elle sera au cœur d’un quartier « bas carbone », mariant l’habitat et les activités économiques. Transmedia et TIC Très féconds, les secteurs TIC et audiovisuel, constitués en clusters, se sont rapprochés pour une dynamique et une visibilité de leurs savoirfaire encore accrues. La filière est stimulée par les multiples événements liés à l’image organisés à La Rochelle. 11 Les piliers de l’économie locale 3. Les ports Entre 12 000 et 15 000 tonnes de produits de la mer transitent chaque année par le Port de pêche. 2. rayonnement et innovation Ils contribuent au rayonnement et à l’innovation de La Rochelle… Alstom C’est ici qu’Alstom a conçu le TGV, fleuron de l’industrie ferroviaire française ; le TGV a laissé place aux tramways Citadis et aujourd’hui l’AGV. Rhodia C’est ici que Rhodia a développé des produits de haute performance à partir de terres rares, destinés à des applications très diverses en électronique et catalyse. Aujourd’hui, l’entreprise développe des procédés très novateurs sur le recyclage de ces composants. L’enseignement supérieur et la recherche L’Université de La Rochelle fait partie de cette nouvelle génération d’établissement aux multiples 12 innovations pédagogiques, très attentive à son territoire et au transfert de savoirs et compétences au profit d’un développement régional durable. Elle accueille 13% d’étudiants étrangers et s’implique fortement dans la construction de l’Espace Européen d’Enseignement Supérieur. Sa recherche est en particulier orientée sur l’environnement et le développement durable de même que sur l’image et le numérique. L’IUT forme des techniciens supérieurs polyvalents en Génie Civil, pour l’industrie du Bâtiment, des Travaux Publics et des constructions durables. La Rochelle : un des 1ers ports de plaisance d’Europe avec 3 600 anneaux et bientôt 1 200 places supplémentaires. Le Grand Port Maritime Le port de plaisance Le port de pêche Il dispose des seules installations en eau profonde de la façade atlantique. Premier port français pour le trafic des produits forestiers. Un tonnage en constante progression (8,5 millions de tonnes de trafics en 2012). 45 ha de terre-pleins et de linéaires de quais y ont été crées en cinq ans. Il totalisera bientôt 4 800 anneaux avec la création d’un nouveau bassin de 1 200 places. Il figure déjà parmi les plus grands ports européens. Ses installations de qualité en font une plate-forme multiservices pour le Golfe de Gascogne, dotée de moyens logistiques adaptés à l’ensemble de la filière pêche et produits de la mer. Ces trois ports ont chacun initié des démarches « développement durable » et s’inscrivent pleinement dans les orientations de développement du territoire. 9 unités de recherche labellisées au sein de l’université 2 000 emplois directs et indirets dans la filière nautique L’Ecole d’Ingénieurs en Génie des Systèmes Industriels (Eigsi) et le Groupe Sup de Co La Rochelle participent aussi au développement économique du territoire à travers leurs partenariats avec les entreprises comme avec la Communauté d’Agglomération. Pour accompagner ces orientations, le dispositif PULPE®, créé en 2007 par la CdA, stimule à la fois l’intégration professionnelle des étudiants et l’innovation dans les entreprises. Il prime chaque année des projets en recherche – développement portés par des binômes étudiants-entreprises. 13 un caractère bien trempé Le siège de La Rochelle – Henri-Paul Motte (1881) Belle et rebelle Ouverte sur le monde Innovante On nomme ainsi La Rochelle qui a maintes fois dans l’Histoire manifesté son indépendance d’esprit. Ville portuaire, La Rochelle a grandi avec le commerce international, d’abord vers l’Europe du Nord – elle est la seule ville française à figurer dans la ligue hanséatique – puis vers ce Nouveau Monde de l’autre côté de l’Atlantique. Elle a perpétré cette tradition, cette propension à l’échange, à travers de nombreux jumelages ; le positionnement « international » de son université dès sa création ; l’accueil de délégations de tous pays pour partager son expérience dans divers domaines comme le transport propre, le tourisme durable, la prévention de la délinquance... Dès les années 70, avant la diffusion du concept de développement durable, l’agglomération s’engageait pour la protection de l’environnement et la qualité de vie : maintien d’espaces verts en ville, premières rues piétonnes de France en 1973, les premiers vélos jaunes en libre-service dès 1976 ou encore la mise en place du tri des déchets en 1995.... Née autour de l’an 1000 d’un simple village de pêcheurs, la cité prospère sur le commerce du sel et du vin et devient dès le XII e siècle l’une des premières villes affranchie des tutelles féodales, administrée par un maire et ses échevins. Au XVI e siècle, La Rochelle s’ouvre aux idées nouvelles de la Réforme quand le reste de la France est catholique. Lors de la révolution, elle choisit encore le camp des idées neuves puis aux siècles suivants celui de l’humanisme, avec une longueur d’avance dans la prise de conscience environnementale. 14 En 1997, La Rochelle créait la 1ère journée « En ville sans ma voiture », puis la livraison de marchandises en véhicule électrique, la voiture en temps partagé, le transport de passagers en bateau à propulsion électro-solaire... Attentive aux variations du monde, l’agglomération comme ses habitants se prête volontiers aux expériences préfigurant l’urbanité de demain. 15 Un terreau fertile pour les projets européens P ar tradition ouverte aux échanges et aux propositions novatrices concernant la mobilité, l’urbanisme, le vivre ensemble, l’agglomération de La Rochelle s’est lancée, dès les années 90, dans l’aventure des projets européens. Notre territoire a aujourd’hui une solide expérience dans la mise en place et le suivi de ces initiatives. Les projets européens permettent à la CdA : › de développer des projets locaux innovants. ›d e s’inspirer des expériences et bonnes pratiques d’autres territoires européens ; ›d ’accroître sa notoriété au niveau national et international ; Le projet européen CityMobil : expérimentation de transport de voyageurs par des véhicules électriques sans chauffeur en milieu urbain. 16 A ce jour, les projets européens se sont structurés autour de 3 axes : ›R echerche et Innovation : les programmes PCRD et Interreg ont permis à la CdA de développer un service de livraison de marchandises en véhicules électriques (Elcidis), le concept et la carte à puce Yélo, un service de libre-service vélo (Civitas-Success), l’information voyageur en temps réel (Start), et d’expérimenter les véhicules électriques sans chauffeur circulant sur l’espace public (CityMobil 2). ›S ensibilisation et généralisation de pratiques ou d’une technologie : à travers le projet Biosire, développé dans le cadre d’Energie Intelligente Europe, la CdA a mené une campagne de sensibilisation de sa population aux véhicules propres (bus de mer électro-solaires, nouvelle flotte de véhicules électriques en temps partagé Yélomobile). ›G ouvernance : le projet M-Spice, initié dans le cadre d’URBACT, vise à définir avec d’autres villes européennes un outil de suivi des documents stratégiques de planification, partagé avec la société civile. 17 Les bus de mer de La Rochelle : 1ers navires de transport de passagers à propulsion électro-solaire de grande capacité. 300 vélos en libre-service et un bus à haut niveau de service baptisé Illico. Yélomobile : la voiture électrique qui se partage (13 stations et 50 véhicules). La plate-forme Elcidis : pour des livraisons propres en centre-ville. L’intermodalité Plusieurs projets européens (Civitas-Success, Interreg-Start) ont permis à l’agglomération de pousser plus avant le concept d’intermodalité. Des projets européens catalyseurs de nouvelles formes de mobilité D ans les années 70, le lancement des vélos jaunes de La Rochelle – une initiative alors unique en France et fortement médiatisée - signait un engagement en faveur des déplacements doux et propres qui n’a fait que s’accentuer. La participation de la collectivité rochelaise aux programmes européens de mobilité durable a facilité diverses expérimentations dont beaucoup sont depuis entrées dans le quotidien des habitants. 18 La mobilité électrique Les premiers bateaux à propulsion électrique fonctionnant en partie grâce à l’énergie solaire captée par des panneaux photovoltaïques, sont en service depuis 1998 pour le transport de passagers. Les « passeurs » (petites embarcations conçues pour traverser la rade) ont été complétés par les « bus de mer », les premiers bateaux électriques fonctionnant dans des conditions de navigation maritime courante. Depuis 2009, ces bus de mer sont les premiers navires de transport de passagers à propulsion électro solaire de grande capacité (jusqu’à 75 personnes), capables de naviguer en mer dans des conditions de vagues, de courant et de vent. Dès 1999, La Rochelle s’est dotée d’un système de voitures électriques en temps partagé. « Yélomobile » est composé d’une flotte de 50 véhicules accessibles en libre-service et répartis sur treize stations . Depuis 2001, la livraison en ville par utilitaires électriques à partir d’une plate-forme logistique à proximité du centre-ville permet d’atténuer les nuisances liées à la circulation de poids lourds dans les rues du centre historique (la plate-forme se nomme Elcidis, comme le programme européen dont les dotations ont contribué au financement de sa phase de test). Avec la carte à puce unique Yélo, c’est un large panel de modes de transport public qui s’offre aux habitants de l’agglomération : bateaux et voitures électriques, bus, vélos en libre-service.... Combinés entre eux, ils peuvent répondre aux besoins de chacun. Le train express régional vers l’agglomération voisine de Rochefort fait aussi partie de cet ensemble. Ses cadences de desserte ont été considérablement renforcées et de nouvelles gares créées sur le trajet. Circuler autrement Beaucoup d’actions développées dans le cadre de projets européens visent à faciliter l’usage des transports publics et des modes déplacements doux avec le souci permanent de sensibiliser la population à ces nouvelles formes de mobilité. On notera dans ce domaine l’extension du libre-service vélos, la création de parkings-relais, la mise en place de plans de déplacements entreprises... L’Information – le numérique Ce volet concerne la mise en place de systèmes d’information en temps réel des voyageurs dans les bus, aux arrêts et par sms, le rechargement des abonnements transport par internet et, sur ce littoral très touristique, l’information des visiteurs sur les solutions de déplacements durables dans l’agglomération, notamment à travers le projet Interreg-Start. 19 un engagement : L’écologie urbaine Si l’agglomération de La Rochelle est reconnue en Europe en matière de mobilité, ce n’est pas son seul champ d’action pour promouvoir la ville durable. La charte de l’environnement dont la première version date de 1996, engage la collectivité dans la protection des espaces naturels et notamment ses zones humides (deux réserves naturelles sur le territoire) ; la reconquête de la qualité des eaux et des paysages par les plantations de haies, la gestion différenciée des espaces verts vers le zéro pesticide, l’aménagement de liaisons douces (170 km de pistes cyclables) et de sentiers pédestres. La Communauté d’Agglomération assure une mission de sensibilisation des publics aux enjeux de la protection de la biodiversité, aux économies d’énergie ou encore à l’écocitoyenneté sous ses nombreuses formes. Les énergies renouvelables et l’écoconstruction Altriane, le centre de tri des déchets de l’agglomération : un équipement qui s’inscrit dans une démarche de Haute Qualité Environnementale et doté d’un parcours pédagogique intégré. L’écoconstruction : une priorité pour l’agglomération. Ici la zone d’activités Technocéan, à Chef-de-Baie (La Rochelle). 20 Les premiers capteurs solaires pour l’eau chaude sanitaire en habitat collectif sont apparus dès 1977. L’agglomération de La Rochelle s’est dotée en 1988 d’un réseau de chauffage urbain associé à l’usine d’incinération des déchets ménagers. Cette Unité de Valorisation Énergétique produit de la chaleur qui alimente en vapeur un industriel (Rhodia) et des bâtiments d’habitation (3 500 logements aujourd’hui et bientôt 5 000). Aujourd’hui, de nombreuses réalisations(programmes de logements sociaux, bâtiments communaux telles les serres municipales) adoptent les technologies de l’écoconstruction. Une charte d’aménagement et construction durable engage dans ce sens toute nouvelle construction. La collecte sélective et la valorisation des déchets ménagers Elles sont organisées depuis 1995. Le centre de valorisation de l’agglomération (Altriane), bâtiment qui s’inscrit dans une démarche de Haute Qualité Environnementale dans sa conception et son fonctionnement, est ouvert aux visites et animations pédagogiques sur le tri et à la réduction des déchets. L’agglomération compte aussi une importante unité de compostage des déchets verts. Un développement durable A travers son SCOT (Schéma de Cohérence Territoriale), l’agglomération a fixé les grands axes de l’aménagement de son territoire pour les 15 ans à venir : limiter l’étalement urbain, protéger les espaces naturels, développer les énergies renouvelables et les transports propres, favoriser l’économie durable, garantir la mixité sociale... 21 Une agglomération citoyenne Historique : plus performants à plusieurs Transport, gestion des déchets, production d’eau potable... en 1964, La Rochelle et huit communes limitrophes réunissaient leurs moyens pour assurer un meilleur service à la population. Deux décennies plus tard, cette communauté enrichie de nouvelles localités jouait les pionnières en France en acceptant la mise en commun des taxes professionnelles perçues sur les entreprises. Cela ne s’était jamais fait, chaque commune veillant autrefois jalousement sur ces recettes. Le Forum 21 : un temps fort dans le processus de construction de l’Agenda 21 local en concertation avec les habitants, professionnels, associations… Organisation de « RandosSCOT » ouvertes à tous (ici sur le thème du littoral) dans le cadre de l’élaboration du Schéma de Cohérence Territoriale de l’agglomération. 22 Plutôt que de se faire concurrence, les communes ont ici choisi de se donner mutuellement de la force à travers la gestion partagée et solidaire de leurs deniers. Cet esprit prévaut toujours dans l’actuelle communauté à dix-huit, bientôt élargie à vingt-huit. Une nouvelle charte participative Travaillant sur l’Agenda 21 de l’agglomération de La Rochelle, citoyens et agents de la collectivité ont créé ensemble un outil, une charte participative fixant les règles d’un dialogue réel et constructif entre l’institution - les élus et responsables de la CdA - et la population en vue de l’élaboration puis du suivi de ce programme d’actions de développement durable. La charte est applicable à d’autres projets, tels le futur Plan Climat Energie ou la création d’éco-quartiers. La culture de la concertation La concertation est une pratique ancrée depuis plus de 30 ans à La Rochelle. Les habitants sont invités à échanger avec les élus, les techniciens et d’autres parties prenantes, de manière à apporter leur pierre au développement de l’agglomération. Ce principe a ainsi régi la mise en place du premier (2000-2010) puis du deuxième Plan de Déplacements Urbains (2012-2021) de l’agglomération. Les autres programmes et documents engageant l’avenir du territoire sont élaborés de même, comme le Schéma de Cohérence Territoriale, document de planification urbaine courant jusqu’en 2020. Urbact M-SPICE La Rochelle a fait partie du panel de villes européennes ayant testé l’outil RFSC d’indicateurs de développement durable. A travers le projet européen M SPICE, l’agglomération cherche à aller plus loin et s’emploie à affiner les outils de suivi de projets par une participation citoyenne à l’évaluation des actions définies dans l’Agenda 21. 23 6 rue Saint-Michel › CS 41287 17086 La Rochelle Cedex 02 (France) Tel. +33 (0)5 46 30 34 00 – Fax +33 (0)5 46 30 34 09 [email protected] www.agglo-larochelle.fr larochelleagglo Décembre 2012 – Maquette et mise en page : antichambre / Photos : Fred Le Lan – Thierry Rambault (page 9) – Xavier Léoty pour l’IUT (page 12)