Qu’arrive-t-il après la
chirurgie?
La radiothérapie est un traitement local qui
agit directement sur le sein et les tissus
environnants. Elle est généralement utilisée
après une tumorectomie, mais peut également
être recommandée après une mastectomie. La
radiothérapie est effectuée plusieurs semaines
après la chirurgie, cinq fois par semaine
pendant une période de trois à six semaines.
Elle est parfois associée à un traitement de
chimiothérapie et/ou d’hormonothérapie.
La chimiothérapie est un traitement
généralisé, ce qui signifie qu’il porte sur
l’ensemble du corps. S’il y a présence de
cancer dans les ganglions lymphatiques, cette
option sera probablement le traitement
recommandé. La chimiothérapie aide à éviter
la récurrence de la maladie en détruisant toutes
les cellules cancéreuses qui se sont propagées
à partir du sein ou de l’aisselle. Elle est
généralement proposée après la chirurgie,
pendant une période de quatre à six mois, mais
elle peut être utilisée avant la chirurgie pour
réduire la taille d’une tumeur. Elle peut être
administrée par voie orale, par injection ou par
intraveineuse.
L’hormonothérapie prévoit une approche
différente de celle de la chimiothérapie – elle
vise à réduire l’action de l’œstrogène sur les
cellules cancéreuses afin d’empêcher leur
croissance. Elle est souvent recommandée
après la chirurgie si la tumeur possède des
récepteurs hormonaux (œstrogène et/ou
progestérone) indiquant que des hormones
peuvent éventuellement alimenter la tumeur.
L’hormonothérapie suppose la prise de
médicaments sur une longue période.
GCQ303.1F (09/2002)
Que nous réserve l’avenir?
Les résultats d’une étude accélérée parus dans le numéro de juin 2002 de la publication médicale The Lancet
semblent indiquer que certains inhibiteurs de l’aromatase pourraient être des options de traitement efficaces pour
les femmes post-ménopausées dont le cancer est sensible aux hormones et est à un stade peu avancé. L’étude,
connue sous le nom de l’essai ATAC (Arimidex, Tamoxifen, Alone or in Combination), a été amorcée en 1996, et le
recrutement des patientes s’est terminé en 2000. Un total de 9 366 patientes ont participé à l’essai, ce qui en fait
le plus important essai de traitement du cancer du sein jamais réalisé. Vous pouvez prendre connaissance des
résultats de l’étude à l’adresse www.thelancet.com (Volume 359, Number 9324, 22 June 2002).
Les médecins reconnaissent de plus en plus l’importance, en recherche sur le cancer du sein, d’obtenir des
données de qualité au moyen d’essais réalisés auprès de nombreuses femmes sur une longue période. La
publication de résultats d’études dans des revues reconnues et approuvées par des collègues, comme The Lancet,
aidera les victimes canadiennes du cancer du sein et leurs médecins à discuter de l’hormonothérapie la plus
appropriée après la chirurgie pour les femmes post-ménopausées dont le cancer est à un stade peu avancé.
Pour plus
d’information
Plusieurs ressources et groupes de
soutien sont là pour aider les femmes aux
prises avec un cancer du sein, ainsi que
les membres de leur famille et leurs amis,
et pour répondre à leurs questions.
Voici quelques sites Web recommandés
par Parcours : Vaincre le cancer du sein –
pour la vie (Parkhurst Publishing), un
magazine destiné aux femmes atteintes
d’un cancer du sein. Pour un abonnement
gratuit à Parcours, qui fournit les
renseignements les plus récents sur le
cancer du sein et son traitement, veuillez
faire parvenir une demande par courriel à
poste à :
Parcours – Abonnements
a/s de Parkhurst Publishing
400, rue McGill, 3e étage
Montréal (Québec) H2Y 2G1
Réseau canadien du cancer du sein
Le Réseau possède une base de données
regroupant plus de 300 groupes de
soutien. Consultez-la pour en trouver un
près de chez-vous : www.cbcn.ca
The Breast Care Site
www.breastcaresite.com
Breast Cancer Support Services, Inc.
www.breastcancersupport.org
Willow Breast Cancer Support and
Resource Services
www.willow.org
Maison Gilda de Montréal
www.gildamtl.org
Source : Le présent bulletin a été rédigé par le
Courtney Group pour le compte de AstraZeneca
Canada.
Pour obtenir des exemplaires additionnels de cet article, visitez le site www.manuvie.ca/Canada/GB_v2.nsf/Public/ebnf.
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l'usage de La Compagnie d'Assurance-Vie Manufacturers et de ses sociétés affiliées, y compris la Société Financière Manuvie.
Bulletin d’information produit
par l’Assurance collective
Financière Manuvie, 380 Weber Street
North, Kitchener (Ontario) N2J 4V7.
Veuillez faire parvenir vos commentaires
et suggestions au rédacteur en chef
du bulletin par télécopieur au
(519) 883-0406 ou par courrier
électronique à partir de notre site Web.
Nota :
Le bulletin Mieux-être est publié
uniquement à titre documentaire.
Il n’a pas pour but de fournir des
conseils médicaux.
Le tamoxifène ralentit ou stoppe la croissance
de certaines cellules cancéreuses en bloquant
leur approvisionnement en œstrogène. Il est
habituellement pris quotidiennement pendant
cinq ans, mais des études se poursuivent pour
trouver la meilleure durée de traitement. Ce
médicament réduit les risques d’apparition
d’un deuxième cancer du sein et peut aider les
femmes présentant un risque élevé de
développer un cancer du sein. Les effets
secondaires, quoique courants, ne sont
habituellement pas graves, mais peuvent
inclure des bouffées de chaleur, des pertes
vaginales et une légère prise de poids. Le
tamoxifène augmente légèrement le risque de
développer un cancer de l’endomètre (utérus)
ou des caillots de sang, mais si la patiente
souffre d’un cancer du sein envahissant, ces
risques sont souvent minimes par rapport au
risque de récurrence du cancer.
Inhibiteurs de l’aromatase. De nombreuses
cellules du cancer du sein sont sensibles à
certaines hormones et se multiplient plus
rapidement en présence de l’œstrogène,
l’hormone femelle. Les inhibiteurs de
l’aromatase, comme l’anastrozole, sont un
nouveau type de médicaments hormonaux
utilisés pour empêcher la production
d’œstrogène par le corps. Un autre
médicament, l’exemestane, fait obstacle à la
production d’œstrogène par le corps. Par
conséquent, le volume d’œstrogène auquel la
tumeur est exposée est réduit, limitant ainsi
la croissance de la tumeur. L’anastrozole est
actuellement approuvé au Canada comme
traitement de première ligne pour le cancer
du sein avancé chez les femmes post-
ménopausées.