Impact plus marqué pour les pauvres
L'augmentation du niveau de la mer entraîne plus de sécheresse qui touchera 75 à 250 millions
d'africains et 1 milliard d'asiatique d'ici 2020. La mousson asiatique devenue instable entraînera des
inondations. L'impact des changements climatiques plus marqués au Sud entraînera une augmentation
gigantesque des réfugiés écologiques. De 30 millions depuis 2004, on estime à 150 millions le nombre
de réfugiés victimes des changements climatiques en 2050.
Il est temps pour nous de vivre une « conversion écologique », un évangile de la simplicité et du
contentement, pour plus de justice pour la nature qui nous entoure. Ceci résultera aussi en plus de
justice pour envers les autres, notamment les pauvres et les générations à venir. L'impact négatif du
changement climatique aura des répercussions qui vont pénaliser plus durement les plus
pauvres, les plus démunis, les moins équipés. Changer notre comportement est un signe d'amour
et de justice pour nos voisins plus pauvres qui subissent les conséquences de notre mode de vie.
Que faire ?
Réduire nos émissions de gaz carbonique implique un changement de mode de vie et une remise en
question de notre société basée sur la croissance et le consumérisme : Limiter les trajets, améliorer
l’isolation des bâtiments, acheter local, etc. Autant de pistes pour commencer à limiter nos émissions
de CO2.
En tant que chrétiens comment réagir face à cette polémique ? Souvenons-nous d’abord que Dieu nous
a établis comme gérants de la création. Comme le dit Genèse 2.15 « L'Éternel Dieu prit l'homme, et le
plaça dans le jardin d'Éden pour le cultiver et pour le garder ». Le Seigneur nous a donné la terre en
héritage et nous en sommes responsables ! Libres à nous de la faire fructifier mais aussi de la
détruire : nous avons carte blanche… Force est de constater que, de par notre nature de pécheurs, à
travers notre égoïsme et notre cupidité, nous mettons en péril ce cadeau. Comme l’affirme l’apôtre
Paul dans Romains 8.20-22 : « Car la création a été soumise à la vanité, -non de son gré, mais à cause
de celui qui l'y a soumise, - avec l'espérance qu'elle aussi sera affranchie de la servitude de la
corruption, pour avoir part à la liberté de la gloire des enfants de Dieu. Or, nous savons que, jusqu'à ce
jour, la création tout entière soupire et souffre les douleurs de l'enfantement ». La nature elle-même est
en attente de rédemption et souffre de notre péché ! Tout au long de l’Evangile nous sommes exhortés
à nous convertir et changer de comportement. Si nous parlons souvent de conversion de notre
comportement face à notre prochain, on se rend compte ici que nous sommes aussi appelés à
mener une vie qui n’opprime pas la création. Cela implique de consommer moins, de rechercher
quels sont nos besoins essentiels pour laisser tomber le superflu. Plus de relation à Dieu et à l’autre,
moins d’achats ou de trajets inutiles. Suivons l’exhortation de Jésus et amassons des trésors dans les
cieux ! En tant que chrétiens nous avons un message différent à amener au monde, préoccupé par les
changements climatiques : un appel à une vie plus simple, plus proche de Dieu, loin du superflu
imposé par la société, mais aussi une espérance que Dieu n’a pas oublié notre terre et qu’Il ne nous
laissera pas la détruire.
La terre et ses richesses appartiennent à l'Eternel. L'univers est à lui avec ceux qui l'habitent.
(Psaume 24:1)
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Pour consulter le rapport du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat),
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