Le point sur la légionellose au CHUS COMMUNIQUÉ DE PRESSE

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 COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Le point sur la légionellose au CHUS Sherbrooke, le 26 août 2014 – La direction du Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke (CHUS) et la Direction de santé publique de l’Estrie (DSPE) ont fait le point aujourd’hui sur le dossier de légionellose d’acquisition nosocomiale. Le CHUS indique que l’état de la personne qui avait contracté cette bactérie au CHUS – Hôpital Fleurimont est maintenant stable et contrôlé. Tel qu’annoncé le 14 août dernier, la bactérie présente dans les prélèvements effectués sur la personne affectée est la même que celle retrouvée dans les échantillons d’eau recueillis dans sa salle de bain. Les résultats des analyses de l’eau prélevées les 14 et 15 août, confirment aussi la présence de la bactérie dans la tuyauterie de l’aile 5. Dès le 14 août, avant même d’avoir reçu les résultats des tests, le CHUS avait rapidement suivi le protocole prescrit par les plus hauts standards internationaux, notamment par le Center of Disease Control and Prevention (CDCP). Il s’agissait d’effectuer un choc thermique dans toute la canalisation de l’aile 5. Cette manoeuvre consiste à augmenter la température de l’eau à plus de 70 degrés Celcius et de la faire circuler dans la tuyauterie pendant une heure en plus de rincer chacun des appareils de plomberie cinq minutes. Ensuite, il a fallu aussi rehausser la chaleur de l’eau à 60 degrés Celcius à la source et maintenir une température minimale à 55 degrés dans les réseaux de distribution d’eau chaude. Le CHUS a procédé au choc thermique et au rinçage pendant une période plus longue que celle recommandée par le CDC, augmentant ainsi la confiance dans les résultats de la décontamisation. « La vigilance des médecins a permis de déceler un deuxième cas de légionellose. Toutefois, même si le CHUS a agi avec promptitude dès que le premier cas a été confirmé en ses murs, nous avons le regret de vous apprendre que la pneumonie à Legionella pneumophila a contribué au décès d’une personne. La personne, atteinte de multiple pathologies et très vulnérable, a contracté cette maladie nosocomiale avant que les mesures de décontamination de l’aile 5 aient été effectuées. Les résultats des tests nous ont révélé la présence de la bactérie chez la personne décédée. La famille en a été informée », a annoncé le Dr Stéphane Tremblay, directeur général du CHUS. « Le CHUS recevra les résultats de la qualité de l’eau, pris à la suite des travaux de décontamination, au cours de cette semaine. Jusqu’ici, aucun autre cas n’a été confirmé. Les médecins poursuivent une vigie accrue pour les cas de pneumonie », a‐t‐il poursuivi. À ce stade‐ci, il n’est pas possible de conclure qu’il en est de même pour d’autres ailes du CHUS ‐ Hôpital Fleurimont. Les résultats des tests sont à venir. Par contre, il faut savoir que chaque aile est alimentée par un couloir d’eau unique, réduisant ainsi le risque de contamination d’une aile de l’établissement à l’autre. …/2 « La direction du CHUS et la Direction de santé publique de l’Estrie (DSPE) sont confiantes que les mesures qui ont été mises en place sont suffisantes pour protéger les patients et régler la situation », a ajouté la Dre Mélissa Généreux, directrice de la santé publique à l’Agence de la santé et des services sociaux de l’Estrie. « Le CHUS et la DSPE continueront d’assurer la transparence des travaux et des résultats dans ce dossier préoccupant » a assuré le Dr Trempblay. « La surveillance rétrospective de tous les cas de pneumonies possiblement acquises au CHUS au cours des six derniers mois se poursuit et représente un véritable travail de moine. Une équipe de la DSPE travaille à analyser les divers cas, en collaboration avec un expert de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ). Nous vous reviendrons avec les conclusions à ce sujet, dès que possible », a terminé la Dre Généreux. Toute personne qui a des questions peut laisser un message à la boîte vocale suivante du CHUS : 819 346‐
1110, poste 21500. Le retour des messages se fera dans les 24 heures suivantes. – 30 – À propos de la légionellose La légionellose n’est pas une maladie courante et le risque de la contracter est plutôt faible pour la population en bonne santé, car elle ne se transmet pas de personne à personne. C’est une maladie causée par la bactérie Legionella pneumophila. Ces bactéries sont très répandues dans l’environnement. Elles se trouvent dans plusieurs sources d’eau en milieux artificiels, surtout l’eau chaude (entre 25 et 42 oC) : eau du robinet, chauffe‐eau, pomme de douche (partie interne), eau des tours de climatiseurs, etc. Elle se transmet seulement par l’inhalation (respiration) d’un aérosol contaminé (fines gouttelettes d’eau suspendues dans l’air) contenant la bactérie. Elle ne se transmet pas en buvant l’eau. Ce sont surtout les personnes dont le système immunitaire est très affaibli qui présentent un risque élevé de développer la maladie. Pour renseignements CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE SHERBROOKE Direction des communications et des affaires publiques du CHUS et de sa Fondation Jacinthe Ouellette 819 346‐1110, poste 22560 ou 819 679‐3113 (portable) AGENCE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX DE L’ESTRIE Service de la performance, de la qualité et des communications 819 819 829‐3400, poste 42548 
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