chirurgie du cancer du poumon

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1 er Centre Marie-Lannelongue
Le Plessis-Robinson (Hauts-de-Seine)
334
86 %
12,2
2 e Hôpital Hôtel-Dieu
Paris
285
88 %
9,2
3 e Institut mutualiste Montsouris
Paris
253
76 %
7,6
4 e CHU
Strasbourg (Bas-Rhin)
289
56 %
12,1
5 e Hôpital européen Georges-Pompidou
Paris
199
66 %
10,7
6 e Hôpitaux Sud
Marseille (Bouches-du-Rhône)
248
50 %
12,2
7 e CHU
Montpellier (Hérault)
176
59 %
9,3
8 e Hôpital Foch
Suresnes (Hauts-de-Seine)
163
62 %
13
9 e CHU
Toulouse (Haute-Garonne)
147
73 %
9,8
10 e CHU
Nice (Alpes-Maritimes)
226
22 %
10,7
11 e CHU
Lille (Nord)
188
44 %
11,8
12 e CHU
Bordeaux (Gironde)
143
60 %
9,8
13 e CHU
Caen (Calvados)
148
45 %
10,8
14 e Hôpital Tenon
Paris
140
64 %
11,7
15 e CH Lyon-Sud
Lyon (Rhône)
132
55 %
11,1
53 %
14,6
e
Nancy (Meurthe-et-Moselle)
123
17 e Hôpital Saint-Joseph
Marseille (Bouches-du-Rhône)
122
39 %
14,7
18 e CHU
Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme)
117
41 %
11,9
18 e CHU
Nantes (Loire-Atlantique)
103
66 %
12,1
82
66 %
13,5
102
56 %
8
81
57 %
9,4
107
7%
13,9
16
CHU
20 e Hôpital cardio-vasculaire et pneumologique Lyon (Rhône)
21 e CHU
Tours (Indre-et-Loire)
22 e CHU
Grenoble (Isère)
22 e Hôpital Belle-Isle
Metz (Moselle)
24 e CHU
Limoges (Haute-Vienne)
61
69 %
12,5
25 e H. d’instruction des armées Percy
Clamart (Hauts-de-Seine)
40
83 %
9,8
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NO
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VILLE/DÉPARTEMENT
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CHIRURGIE DU CANCER DU POUMON
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19,62
19,56
19,34
19,28
18,92
18,82
18,54
18,46
18,42
18,36
18,34
18,08
18,04
18,02
17,66
17,52
17,2
17,1
17,1
16,84
16,74
16,56
16,56
16,22
16,2
U
n tueur effroyable. Tout comme les cancers de l’œsophage et de l’estomac, du
foie et du pancréas, les tumeurs du poumon
occasionnent une mortalité très élevée. « En
quinze ans, les guérisons ont été multipliées
par deux », assure néanmoins le Dr Alain Livartowski, de l’unité de pneumologie de l’Institut Curie. Mais le taux de survie après cinq
années ne dépasse pas 15 % en moyenne.
25 000 personnes décèdent chaque année
d’un cancer du poumon en France. A lui seul,
le tabagisme, actif et passif, est responsable
de la très grande majorité des cas. D’autres
cancérigènes sont parfois en cause :
l’amiante, mais aussi le radon, le nickel, les
métaux lourds, le fer. La pollution de l’air,
combinée au tabagisme, serait impliquée
dans 5 à 10 % des décès par cancer du poumon. En France, depuis vingt ans, le nombre
de victimes est en progression, et cette tendance va se poursuivre pendant encore plusieurs années. Ce qui s’est passé en GrandeBretagne est édifiant. Les épidémiologistes
britanniques, qui furent les premiers à prouver le lien entre tabac et cancer du poumon,
ont été à l’origine d’une prise de conscience
de la population. Le nombre de fumeurs a
ainsi diminué à partir de 1970 et la mortalité
par cancer du poumon a commencé à reculer
chez les hommes depuis 1980. Une étude de
l’assurance-maladie publiée il y a un an décrit
le scénario français. Une baisse nette de la
consommation de tabac est enregistrée depuis 1999. Et pour la première fois cette enquête constate une diminution du nombre de
nouveaux cas de cancers du poumon chez
l’homme de plus de 60 ans en 2001 et 2002,
tandis qu’une hausse est notée chez les 4059 ans. Chez les femmes, de plus en plus fumeuses pour celles nées après la Seconde
Guerre mondiale, le nombre de nouveaux cas
« explose » et cette évolution va se poursuivre
« durant les deux prochaines décennies », affirme cette étude. Les traitements intègrent
souvent la chirurgie, qui ne doit être pratiquée que dans un parc restreint de centres
expérimentés. Après l’opération, ou quand
celle-ci est impossible, une radiothérapie et/
ou une chimiothérapie peuvent être proposées, dans le même hôpital ou dans un établissement voisin 
Classement sur 210 établissements pratiquant
la chirurgie du cancer du poumon.
Médiastinoscopie : établissements pratiquant
les endoscopies opératoires du médiastin (•).
Présence d’un psychologue dans l’équipe (•),
sinon (•).
Le Point 1719 | 25 août 2005 | 59
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