LeProgrès.fr 18 avril 2016 Cancer du poumon : mieux dépister la

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18 avril 2016
Cancer du poumon : mieux dépister la maladie
Le service de pneumologie du CHU Saint-Etienne recherche des fumeurs ou anciens fumeurs
pour une étude sur le dépistage du cancer du poumon. En retour, les patients bénéficient d’un
suivi médical pointu pendant trois ans.
Aujourd’hui, la majorité des cancers du poumon sont diagnostiqués à un stade très évolué de la maladie.
Or, de nouvelles avancées scientifiques vont peut-être révolutionner la prise en charge.
En effet, il a été découvert qu’une simple prise de sang permet de mettre en évidence la présence de
cellules cancéreuses dans le sang. On les appelle des cellules tumorales circulantes. Toutefois, ce
diagnostic seul n’est pas suffisant car il n’est pas forcément synonyme de la présence d’une tumeur
maligne.
De la même manière, le scanner du poumon est un examen utile, mais il présente souvent des images
nécessitant des examens complémentaires, comme une ponction.
Deux examens pour un diagnostic
Dans ces deux cas, la question d’un cancer est posée mais la réponse est incertaine. En revanche, les
deux examens associés pourraient permettre d’affiner le diagnostic.
Le service du professeur Vergnon du CHU de Saint-Étienne participe à une étude nationale pour
laquelle il faut trouver 600 volontaires, plutôt considérés comme sujets à risque à cause du tabac (lire
notre encadré). Ces personnes acceptent de subir une prise de sang et un scanner chaque année
pendant trois ans. Les résultats pourront être communiqués à la fin de l’étude. Naturellement, si un
cancer est découvert au cours de ces trois années, le patient est immédiatement pris en charge.
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Cette méthode, si elle s’avère efficace, pourrait être dupliquée à d’autres organes : sein, prostate,
côlon…
QUI PEUT PARTICIPER ?
L’étude porte sur 600 personnes en France estimées à haut risque de cancer du poumon. C’est-à-dire
des hommes ou des femmes, âgés de 55 ans ou plus, fumeurs ou anciens fumeurs (un paquet par jour
pendant 30 ans ou 2 paquets pendant 15 ans). Ces personnes doivent aussi souffrir de bronchite
chronique obstructive ou d’emphysème, une mesure du souffle l’attestera.
Le bénéfice individuel est un suivi médical pointu. Le bénéfice collectif est l’espoir de proposer un jour
un dépistage efficace du cancer du poumon. On sait que le tabac tue un fumeur sur deux alors qu’il est
la première cause évitable de cancer.
Le CHU de Saint-Étienne fait partie des 15 hôpitaux menant cette étude en France.
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