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avec attention.
Heureusement, la médecine
actuelle, grâce aux découver-
tes, en 1921, de deux chercheurs
canadiens, Banting et Best, qui
sont parvenus à purier l’insuline
à partir d’extraits de pancréas ont
permis d’éviter que les malades at-
teints de certains types de diabète
ne décèdent de cette maladie.
Au sens médical, le mot « dia-
bète » désigne une grande fa-
mille de maladies diérentes :
on distingue ainsi le diabète su-
cré (le plus courant) dans lequel
la glycémie n’est plus régulée, le
diabète insipide qui se traduit
par une émission d’urine très im-
portante, le diabète rénal qui se
traduit par une élimination de
glucose dans les urines alors que
la glycémie est correctement ré-
gulée, le diabète gestationnel qui
atteint les femmes enceintes…
Nous nous limiterons ici à ce
que l’on appelle vulgairement le
diabète sucré qui touche la plu-
part des gens qui avancent en
âge (il s’agit d’un état pré-dia-
bétique qui peut évoluer vers un
diabète non insulinodépendant,
qui peut lui-même évoluer en
diabète insulinodépendant).
Le pancréas, un organe
du système nerveux ?
Le diabète est provoqué par
une insusance de sécré-
tion d’insuline par le pancréas
et donc par une mauvaise régu-
lation du sucre dans le corps. Or
le glucose doit impérativement
être régulé et contrôlé car il est
l’élément nutritionnel indispen-
sable au fonctionnement du sys-
tème nerveux, l’organe noble et
premier du corps.
A ce titre, on pourrait dire que le
pancréas, en tant qu’instrument
essentiel de la gestion des sucres
par l’organisme est un organe du
système nerveux puisqu’il joue
un rôle complémentaire essen-
tiel à son activité. Et par exten-
sion encore, on pourrait dire que
le diabète et, plus généralement,
les troubles de la glycémie sont
des maladies du système ner-
veux.
Les sucres, ou hydrates de car-
bone, sont d’origine alimentaire.
On en distingue deux sortes : les
sucres rapides et les sucres lents.
Ces derniers sont des chaînes
carbonées longues qui deman-
dent un travail d’assimilation
important de la part du système
digestif. La digestion se traduit
par une activité enzymatique qui
consiste à casser ces chaînes lon-
gues pour obtenir des molécules
de très petite taille, qu’on appelle
sucres rapides, car rapidement
assimilés. Le mécanisme d’assi-
milation suit le travail digestif.
Ce dernier demande du temps
devant des sucres lents comme
l’amidon, un temps très court
face aux sucres dits « rapides ».
Notre mémoire
alimentaire s’est construite
à la Préhistoire
Lors d’une prise alimentaire
sucrée, notre organisme se re-
trouve donc d’abord en présence de
sucres rapides. La quantité détectée
au début d’une prise alimentaire lui
permet d’anticiper la quantité glo-
bale de sucres absorbés.
Mais comment notre organisme
peut-il savoir que nos aliments
sont riches en sucres lents ou en
sucres rapides ? Comment peut-
il deviner de cette façon s’il a af-
faire à une pâtisserie 100% sucre
rané ou au contraire à un pain
d’épeautre fait sur farine com-
plète ?
Simplement parce que l’alimen-
tation de nos aïeux, répétée de
génération en génération a laissé
des mémoires dans notre corps.
Et ces mémoires, ce sont celles
de racines et de fruits, de tuber-
cules et de graines dont se sont
nourries des générations d’hom-
mes et de femmes pendant toute
cette période qu’on appelle le
Préhistorique. Et c’est une pé-
riode qui a duré des centaines de
milliers d’années. C’est dire si
nos mémoires sont bien réelles !
Or ces aliments « préhistori-
2
Stress et diabète : un lien certain
Les états de stress favorisent le dé-
clenchement du diabète. Sur le
plan psychologique, le pancréas
est le siège de l’agressivité. Si elle
est trop régulièrement sollicitée ou
s’il n’y en a pas assez (laxisme),
c’est le fonctionnement du pan-
créas qui peut être altéré. Une
ambiance épouvantable au tra-
vail peut ainsi par exemple être la
cause du déclenchement du dia-
bète. Les spécialistes du décoda-
ge biologique voient l’origine de
certains diabètes dans un conit
de résistance ou de répugnance.
Le sucre apporte la douceur, syno-
nyme d’affection, pour faire face
à l’autorité, à une situation à la-
quelle on voudrait résister.
Et puisque l’on souhaite résister,
il faut alors se préparer à agir et
donc, stocker du sucre dans le
sang an de le rendre disponi-
ble pour les muscles lorsqu’il sera
temps de passer à l’acte : c’est
l’hyperglycémie.