Lycée Jean Perrin - Classe de TSI 1 E. VAN BRACKEL TD de Physique-Chimie
TD
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SP3 - Bases de l’optique géométrique
Les lois de la réfraction
I Un petit entrainement
On considère un dioptre séparant deux milieux matériels homogènes d’indices respectifs n1
et n2. Déterminer la tangente de l’angle d’incidence tel que le rayon réfracté soit perpen-
diculaire au rayon réfléchi.
II Un poisson dans un aquarium
La paroi d’un aquarium est constituée d’une lame à faces parallèles, d’épaisseur e = 5 mm,
d’indice n2= 1,50. L’indice de l’air est n1= 1,00 et celui de l’eau n3= 1,33.
1. Considérons un rayon arrivant sur la paroi extérieure avec un angle incident i1= 46°.
Calculer l’angle du rayon en sortie de la lame.
2. Existe-t-il un phénomène de réflexion totale pour les rayons pénétrant dans l’aqua-
rium ?
3. Existe-t-il un phénomène de réflexion totale pour les rayons sortant de l’aquarium ?
4. La face d’entrée est recouverte d’un écran opaque percé d’un trou de diamètre D.
Préciser les zones de visibilité du poisson.
III *Fibre optique
Pour guider la lumière dans une direction donnée, on réalise des fibres optiques, longs fils
cylindriques dont l’indice diminue quand on s’éloigne de l’axe. La lumière suit la direc-
tion moyenne de l’axe grâce au phénomène de réflexion totale, à condition que le faisceau
incident ait une ouverture angulaire convenable.
Dans le modèle qui suit, on considère que la fibre est constituée d’un coeur cylindrique de
rayon a, d’indice n1= 1,510 et d’une gaine de rayon extérieur b, d’indice n2= 1,495.
IJ
K
i0
i1
r0
Gaine, n2
Cœur, n1
a
b
z
1. Un rayon incident se propage dans l’air dans un plan axial de la fibre et arrive en I, à
une distance OI <ade l’axe, sur une extrémité de la fibre, sous un angle d’incidence
i0. On note i1l’angle que fait le rayon avec la normale séparant la gaine du cœur.
Déterminer la condition sur i1tel qu’il y a guidage dans la fibre.
2. Exprimer la relation entre i0et i1.
3. En déduire la condition sur i0, de la forme i0<im, permettant le confinement du
rayon dans la fibre.
4. On appelle ouverture numérique O.N. la quantité sin(im). Exprimer O.N. en fonction
de n1et n2.
5. Supposons que l’on envoie dans la fibre une impulsion lumineuse sous la forme d’un
faisceau conique convergent, de demi-angle au sommet is<im. Calculer le temps
t0mis pour parcourir une distance L pour un rayon d’angle i0= 0, puis le temps t1
pour un rayon d’angle is. Que constate-t’on ?
6. Evaluer ∆t = t1−t0pour L = 10 m,is= 8°et c = 3 ×108m.s−1.
IV *Le chemin le plus court
Considérons le cas d’un sauveteur S à l’affût sur une plage, qui repère en mer un nageur N
en proie à quelques difficultés. Ils se trouvent respectivement à une distance dSet dNdu
bord de mer, et les projetés orthogonaux de S et N au niveau de la frontière sable / mer
sont distants de L. Le sauveteur peut se déplacer à une vitesse vpsur la plage, et nage à
une vitesse ve<vp.
1. Le chemin le plus court en distance est-il a priori
le plus rapide ? Quel chemin vaut-il mieux que
le sauveteur prenne ?
2. Exprimer la durée t du trajet en fonction de
l’abscisse x de son point d’entrée dans l’eau.
3. Donner une condition sur x pour que la durée
du parcours soit minimale.
4. Exprimer la condition qui minimise la durée de
parcours en fonction des angles αset αe(entre la normale et les trajectoires sur le sable
et dans l’eau).
5. Quelle loi reconnaît-on ? Que peut-on dire du trajet de la lumière, à la lueur de ces
résultats ?
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