Pour compléter cette série sur la Chine, entreprise en début d’année 2012, voici deux entretiens avec des jésuites qui ont su faire leur place en Chine, même si la Compagnie de Jésus comme telle n’y a pas de reconnaissance légale. Les PP. Maynard et Curry, respectivement originaires de France et des États-Unis, témoignent du sens du service qui les anime et qui a caractérisé l’ensemble de leur cheminement vocationnel, l’ensemble de leur vie jésuite. Le P. Thierry Maynard en Chine Professeur et bien plus Pierre Bélanger : Père Thierry, parleznous un peu de vous et de ce qui vous a conduit à la vie religieuse dans la Compagnie de Jésus. Thierry Maynard : Je suis né dans le sud de la France, à Bordeaux, dans une famille de trois enfants. Mes parents étaient commerçants : ils avaient une pâtisserie. Déjà, tout petit, j’ai appris à apprécier les bonnes choses… les chocolats par exemple! Pour moi, c’était important ce milieu familial : nous étions tous très liés les uns aux autres, même si nos parents étaient très occupés au commerce. Plus personnellement, j’avais un fort goût pour les études. Je m’intéressais à beaucoup de choses, en particulier peut-être à la géographie car, tout jeune encore, je regardais les atlas du monde. J’ai eu la chance que mes parents m’envoient dans un collège jésuite. De sorte que quand, en 1991, je suis entré au noviciat, j’avais l’impression d’avoir connu la Compagnie de Jésus depuis longtemps, car j’avais fait toutes mes études, depuis le primaire, chez les jésuites. Après mon bac, j’ai choisi d’aller à l’école d’ingénieurs de Lille parce qu’elle avait un lien avec la Compagnie de Jésus. C’était une bonne école parce qu’en plus des sciences, on y acquérait une formation humaine liée à la tradition jésuite, une formation qui incluait de la philosophie. PB : Vous n’aviez pas en tête de devenir jésuite quand vous êtes parti pour cette école d’ingénieurs ? TM : Non, mais durant mes études d’ingénierie, la question s’est posée rapidement. Ma foi et ma pratique de 7 la religion étaient enracinées dans mon expérience familiale, mais la question de la foi personnelle est venue à ce moment-là. Je suis passé par une crise assez sérieuse du point de vue religieux, et j’ai fait une retraite de cinq jours. J’ai alors senti l’appel de Dieu pour devenir prêtre. Jésuite ? Mes parents se sont opposés, et j’ai vu plus tard que ça avait été préférable de continuer mes études pour obtenir mon diplôme d’ingénieur. Je suis alors allé à Hong Kong dans le cadre de ce qu’on appelait un « volontaire au service national en entreprise ». C’était une manière de remplacer le service militaire par un service dans une entreprise française à l’étranger. PB : Ça n’avait rien de spécifiquement missionnaire, ce voyage à Hong Kong. Était-ce un hasard que vous vous êtes retrouvé en milieu chinois ? TM : Oui, mais il est vrai que je m’intéressais à l’Asie. J’étais déjà allé au Japon et j’avais donc pensé à aller là-bas, mais l’entreprise qui m’a accepté avait besoin de quelqu’un à Hong Kong. Je ne l’ai pas du tout regretté car ça m’a ouvert à la Chine et je me suis trouvé très heureux dans la culture chinoise. Elle correspond plus à mon caractère sans doute que la culture japonaise, une culture plus stricte, plus formelle. présence au mystère de Dieu et j’ai été touché par le formidable accueil qu’ils me faisaient chaque fois. C’était au moment où les églises ouvraient à nouveau. Lors d’un voyage touristique, j’ai rencontré un séminariste qui m’a invité dans son village et c’est comme ça que j’ai connu ces communautés. J’ai alors entendu parler de la présence des jésuites en Chine à une autre époque. Pour moi, les jésuites et la Chine étaient liés. J’ai senti que ma propre vocation pourrait être une vocation spécifique, celle de « jésuite en Chine ». PB : Quand vous êtes entré chez les jésuites, avez-vous dit : « Je veux être jésuite, mais à condition qu’on m’envoie en Chine ? » La cathédrale catholique de Canton (Guangzhou). PB : Durant ces deux ans de service en entreprise, avez-vous continué à cultiver un intérêt pour la vocation religieuse ? TM : J’étais à Hong Kong dans un milieu très dynamique du point de vue économique; j’aimais la fébrilité du milieu des affaires. La Chine, tout à côté, s’éveillait. Je m’intéressais aussi à l’histoire, à la culture. Je me suis aperçu que le travail ne me satisfaisait pas pleinement et qu’au niveau humain, je devais chercher plus loin. J’ai donc choisi d’aller sur le continent chinois et de rencontrer l’Église chinoise, à Canton. J’ai visité des communautés catholiques chinoises dans les villages. Ça m’a frappé, touché, de voir la simplicité de la vie des gens, leur vie communautaire, chrétienne, d’une grande richesse. J’ai senti chez ces Chinois une TM : Non, je n’en faisais pas un absolu. On m’a encouragé à quitter Hong Kong pour faire mon noviciat en France et c’est alors seulement que j’ai compris la répartition de la Compagnie en « Provinces ». Il n’est pas si facile d’être envoyé dans une autre Province que la sienne... Mais j’ai été heureux de ce que j’ai fait comme formation en France. Au Centre Sèvres, par exemple, les études étaient très nourrissantes intellectuellement. Régulièrement cependant, je me demandais : « Alors, la Chine, est-ce que ça va venir ? » Je devais être patient… Après six ans donc, on m’a envoyé à Taïwan pour faire du chinois. vivaient en exil. J’ai développé des contacts dans le monde académique et, en 1998, j’ai eu la chance de participer au programme de connaissance de la Chine pour des étudiants jésuites. PB : Rencontrer les missionnaires qui avaient été expulsés, qui avaient été blessés d’une certaine façon, quelle influence cela pouvait-il avoir sur vous ? TM : J’ai rencontré, de fait, ces jésuites pour qui l’expulsion avait été très dure ; certains ne s’en sont jamais remis et cela a affecté leur zèle ou leur créativité. Moi, je me trouvais dans une autre perspective : j’avais pu connaître un peu une autre Chine et j’ai repéré des jésuites qui avaient connu les misères mais qui avaient réussi à se dynamiser à nouveau. Le père Jean Lefeuvre, sinologue, a été d’un apport important pour moi. Il m’a donné de nombreux conseils et m’a fait entrer dans l’intelligence de la Chine. Il m’a aidé à comprendre comment être missionnaire en Chine en étant présent, ami avec des Chinois pour travailler avec eux, d’égal à égal. J’ai beaucoup appris de lui. Il y avait d’ailleurs une tradition chez les jésuites de France : plusieurs, au cours des siècles, étaient allés en Chine, envoyés même par le roi Louis XIV à une époque ! De plus, la mission des jésuites français à Shanghai était très vivante dans la mémoire des jésuites avec lesquels je vivais. PB : Quel chemin vous a conduit en Chine continentale ? J’ai donc fait un an de chinois à temps plein. J’ai pu connaître la Province chinoise et les jésuites qui TM : J’ai fait une deuxième année de langue à Pékin et ce qui m’intéressait, c’était de rentrer plus en profondeur 8 Promenade sur le campus de l’université, avec le Provincial Louis Gendron. dans la culture chinoise. J’en profitais pour aller à l’Université de Pékin et j’ai suivi des cours de philosophie; j’ai même passé un concours, avec l’aide d’amis et pas mal d’ascèse, car il fallait mémoriser l’histoire de la philosophie chinoise, bien des citations… et écrire l’examen en chinois! Cela m’a ouvert les portes du milieu académique chinois où j’œuvre depuis une dizaine d’années. Mon enseignement se fait en chinois. J’écris en chinois et j’ai des amis qui m’aident à corriger pour le style. Le chinois que je parle et écris n’est pas parfait ou littéraire, mais c’est suffisant pour communiquer et m’engager dans des échanges. seurs avait fondé son propre institut de paléontologie, dans un cadre assez colonial, le P. Teilhard de Chardin a voulu se joindre à des équipes de recherche chinoises et internationales. Il a travaillé à des projets menés par le gouvernement chinois. Il a choisi de travailler en collaboration avec les Chinois. Il y avait ces liens « géographiques » entre lui et moi, mais plus encore le fait que j’appréciais ses idées, son grand optimisme en l’être humain et sa vision très large de l’humanité, de la terre, une vision globale des choses et du monde. Ce qui m’a attiré aussi, c’est sa manière de se situer dans son travail avec les Chinois. Alors qu’un de ses prédéces- TM : Dès que je suis arrivé ici, on m’a donné un poste à temps complet ; je suis reconnu par les autorités chinoises car tous les postes universitaires sont gérés par le gouvernement. C’est rare qu’un étranger peut si rapidement obtenir un poste permanent. On me donne aussi la responsabilité de diriger des étudiants de maîtrise et de doctorat : c’est quelque chose qui a été possible à Canton mais qui, dans le reste de la Chine, aurait été problématique. Soyons clairs : je suis venu ici comme professeur ; mon travail n’est pas de faire du prosélytisme. Comme jésuite, nous croyons qu’une mission d’éducation est aussi, en soi, missionnaire. En faisant mon travail d’enseignant, j’ai le sentiment de vivre complètement ma vie de prêtre et de missionnaire. PB : Outre le P. Lefeuvre, y a-t-il d’autres jésuites qui vous aient marqué ? Le P. Teilhard de Chardin, par exemple ? TM : Je connaissais son histoire grâce au père Lefeuvre qui m’en parlait souvent. Teilhard était venu en Chine et avait fait des recherches en paléontologie. Je sentais que la mission de Teilhard et la mienne étaient liées puisque, comme lui, j’étais jésuite, Français, vivant en Chine, à Pékin. Ensuite, après mon doctorat à l’Université de Pékin, j’ai été envoyé à l’Université Fordham, à New York. C’est là que Teilhard a travaillé et est mort en 1955. J’étais à Fordham en 2004-2005, alors qu’on commémorait le 50e anniversaire de sa mort. Pour cet évènement, on avait même organisé une journée aux Nations Unies et une célébration là où il est inhumé. PB : Comment cela se vérifie-t-il ? Nous, à l’étranger, on n’a pas conscience de ces différences. PB : C’est très intéressant de vous entendre : vous vous mettez au service du gouvernement chinois sans oublier l’essentiel de votre vocation. Thierry Maynard en dialogue : avec le représentant du Parti communiste au département de philo et avec un de ses étudiants PB : Vous travaillez donc en milieu chinois, dans une université d’État de la Chine. Le fait de ne pas être reconnu comme prêtre ou comme jésuite, cela vous contrarie-t-il ? TM : C’est vrai, je travaille dans une université d’État, mais ici tous les professeurs savent que je suis prêtre, jésuite, et ça ne leur cause pas de problèmes. Il faut dire que j’ai la chance d’être à Canton, dans le sud de la Chine, un milieu ouvert. On jouit ici d’une plus grande liberté que dans d’autres parties de la Chine. 9 TM : Non, je ne l’oublie pas du tout; ce qui est important à l’université, c’est d’avoir une liberté académique, une liberté de penser; dans ma recherche, je veux maintenir cela. Bien sûr, en Chine, il y a parfois des limitations dont je dois tenir compte, mais, dans ma manière d’enseigner, je fais place à une pensée critique, je pose des questions, j’encourage à ne pas tomber dans l’idéologie. PB : En quoi votre manière de faire se rapproche-t-elle de celle qu’a utilisée Matteo Ricci ? TM : Je suis en train de traduire son livre majeur, La vraie doctrine du Seigneur du ciel. Matteo Ricci avait été formé en Europe et il avait pu repérer où étaient les points de tension dans la culture chinoise qui permettent l’entrée en dialogue. Je me sens bien petit devant ce géant de la mission, mais aussi dans la même lignée que lui, cherchant le dialogue avec la culture chinoise. C’est quelque chose qui est toujours à reprendre, à approfondir. dans mon livre, souligner que le dialogue entre la Chine et l’Occident devait se considérer dans une perspective historique : il y a eu pas mal de brisures, d’échecs, mais l’objectif est toujours présent. Et on attend encore les fruits de cette rencontre. C’est quelque chose qui est vivant, qui nous invite à nous engager. Au département de philosophie, j’enseigne des matières qui n’ont rien à voir comme tel avec la foi catholique. Ce matin, je donnais un séminaire sur le contrat social, sur la philosophie politique, sur la nature du pouvoir, du droit. Je donne également des cours de latin, de philosophie classique grecque. Mais je puis aussi introduire des enseignements sur le catholicisme puisque je présente Matteo Ricci. Beaucoup de gens s’intéressent à ce dialogue entre l’Occident et la Chine. Le rôle des jésuites depuis Ricci s’est joué dans les deux sens, de l’ouest vers l’est, comme de l’est vers l’ouest. D’une part, ils ont traduit bien des écrits occidentaux en chinois; d’autre part, ils ont analysé les textes fondamentaux de la culture chinoise, comme les Analectes de Confucius, la doctrine du milieu et d’autres pour les rendre accessibles en Europe. J’ai retravaillé sur des traductions faites par Matteo Ricci et publiées à Paris en 1687 ; cet ouvrage présentait pour la première fois la philosophie chinoise, taoïste, et confucianiste de manière synthétique. Pendant la Révolution culturelle, tout a été arrêté. Il y a une ou deux générations qui ont pratiquement été gaspillées du point de vue universitaire. Les gens n’ont pas pu s’épanouir au niveau personnel parce que les conditions politiques étaient ce qu’elles étaient. Dans les années 90, il y a eu une sorte de frénésie pour la possession de biens matériels. Aujourd’hui, ce qui est d’abord recherché, c’est de posséder un logement ; ce qui peut être légitime. Mais vient ensuite la voiture, pour le prestige social. Le goût de la consommation de ce qui est nouveau est très fort. PB : Une de vos publications s’intitule Dans l’attente de la résurrection. De quoi s’agit-il ? TM : Je parle de Ricci qui, quand il est mort, avait l’espoir que puisse se continuer une œuvre d’évangélisation en Chine. Je rappelle que là où il est enterré, à Pékin, sa tombe a subi l’outrage plus d’une fois; le cimetière a par exemple été saccagé par les gardes rouges durant la révolution culturelle. Ceux-ci avaient renversé la stèle de Ricci parce qu’elle avait été offerte par l’empereur. J’ai voulu, probablement pas représentatifs de l’ensemble des étudiants. Ils veulent se démarquer d’un courant de société qui va vers le matérialisme, le consumérisme. Les étudiants en philosophie vivent une certaine recherche spirituelle ou tout au moins intellectuelle. Au premier cycle, de fait, ça n’est pas toujours clair car ils sont pris en tenaille par pas mal de choses ; ils sont souvent obnubilés par leur propre réussite personnelle, sociale, familiale. Mais la plupart de ceux que je rencontre ici sont hyper motivés. Pour avoir enseigné aux États-Unis et ailleurs, je vois ici une ardeur aux études qui est très différente. Les Américains ont en général une plus grande capacité de réflexion personnelle, une indépendance de pensée. Ici, en Chine, la motivation pour apprendre est forte. PB : Reste-t-il de la place pour la réflexion spirituelle dans ce cadre ? Une partie du travail du P. Maynard : la publication. PB : Je reviens à votre rôle d’enseignant. Vous connaissez un certain nombre de Chinois, en particulier des étudiants, qui sont dans la vingtaine. Parlez-nous de ces jeunes Chinois. TM : Ceux qui étudient dans les départements de philosophie ne sont 10 TM : Ce n’est pas facile et c’est certain qu’il n’y a pas beaucoup de signes religieux dans le paysage. Ces signes ont disparu. Beaucoup de gens sont désemparés aujourd’hui et se tournent vers de nouvelles formes de religiosité où ils vont pouvoir pratiquer ensemble, par exemple, des arts martiaux, des exercices respiratoires, ou des formes protestantes de christianisme dans des formules collec- demanderait une présence au niveau pastoral et pour le moment cela n’est pas possible. PB : En terminant, père Thierry, qu’est-ce que vous aimeriez que les lecteurs du Brigand retiennent surtout de votre « témoignage » de missionnaire en Chine au 21e siècle ? Enseignement dans le cadre d’un séminaire de philosophie. tives assez intenses de solidarité, de foi. Le fait que beaucoup de gens, en ville – et c’est le cas de nombreux étudiants – vivent loin de leur famille est assez déshumanisant. Ces divers groupes offrent une forme de cohésion, un équilibre. messes le dimanche, en mandarin et en anglais. Mais l’Église n’a pas encore beaucoup à offrir en dehors des liturgies; il y a peu de groupes ou de mouvements dont les fidèles peuvent être membres. Ce serait certainement à développer. PB : Est-ce qu’il y a une place pour le catholicisme ? PB : Est-ce que la Compagnie de Jésus peut faire quelque chose? TM : C’est certain que l’Église catholique a moins de dynamisme que les groupes protestants qui sont plus légers et beaucoup plus nombreux. L’Église catholique a la chance d’être bien structurée, mais cette structure peut paraître assez lourde et pas bien adaptée aux Chinois. Ici, à la cathédrale de Canton, il y a plusieurs TM : Les jésuites de la Province de Chine sont impliqués depuis pas mal de temps à former des gens aux Exercices spirituels ; c’est une piste, mais qui rejoint surtout des religieux et religieuses. Si un jour on pouvait mettre sur pied des groupes chinois de type CVX (Communauté de vie chrétienne), ce serait attirant mais ça TM : J’aimerais qu’ils aient saisi qu’être en Chine, à ce moment-ci de l’histoire, c’est formidable. Le pays vit une crise de croissance. Le corps grandit vite et la Chine va prendre de plus en plus de place dans le monde aux niveaux économique, politique, militaire. Comment donc contribuer à préparer cet avenir avec la Chine. J’ai choisi une attitude et je la propose aux autres : il faut avoir une position décrispée, laisser de côté les fantasmes de peur, les craintes que la Chine domine toute la terre. Il faut essayer d’entrer avec la Chine dans un dialogue sérieux. Il ne s’agit pas de tout céder devant les demandes du gouvernement chinois; par exemple, il faut tenir bon sur la question des droits humains. Mais je pense, à partir de mon expérience de professeur, de jésuite, de chrétien, qu’on peut s’engager dans un dialogue constructif, une avenue de collaboration, et que le monde entier y gagnera quelque chose. ■ Quelque temps après nous avoir donné cette entrevue, le P. Thierry Maynard a été nommé directeur d’un centre d’études chinoises, The Beijing Center. «J’ai vu TBC devenir au long des années un lieu unique d’enseignement et de recherche sur la Chine », dit le Père Maynard. « TBC a offert une connaissance en profondeur de la langue, de la culture et de la société chinoises à des centaines d’étudiants étrangers, et ses anciens élèves sont maintenant actifs en Chine de multiples façons. Nous allons continuer notre mission de former nos stagiaires de façon rigoureuse à la compréhension de la Chine et de favoriser les échanges universitaires entre la Chine et le monde ». Le Beijing Center fut fondé en 1988 par le Père Ron Anton, S.J.. Il met ses ressources à la disposition d’étudiants venant à Pékin, d’universitaires désireux d’explorer l’histoire et la culture de la Chine dans leurs relations avec d’autres cultures. 11