*23nov09 : l'azote en agriculture et jardinage naturel
* Le mécanisme d'Ingham : ce phénomène n'a apparemment été décrit que par un seul
chercheur, M. Ingham. L'azote sous une forme gazeuse ou fixée sur les poussières
atmosphériques se poseraient par adsorption sur les feuilles des végétaux vivants, sur les
résidus végétaux du sol ou sur les particules du sol comme l'argile et l'humus.
Cette adsorption est une attraction provisoire, du type "post-it". Les pluies
viendraient ensuite nettoyer les feuilles ou résidus et entraîner l'azote dans les profondeurs du
sol, au niveau des racines.
Plus il y aura de feuilles au dessus du sol dans le temps et dans l'espace, plus il y aura de
résidus au sol (BRF, pailles, feuilles mortes, ...) et plus grande sera la quantité d'azote
capturée.
* Les azotobacters : ce sont des bactéries libres aérobies dans le sol et fixatrices d'azote. Pour
être efficaces du point de vie azote, ces bactéries ont besoin d'oxygène, d'un sol proche de la
neutralité, et d'autres conditions comme un sol non carencé en phosphore. Il leur faut aussi des
résidus végétaux (pailles, BRF, feuilles mortes, etc.) : c'est leur spaghetti à elles.
* Clostridium : Comme les azotobacters, ce sont des bactéries libres dans le sol et fixatrices
d'azote. Mais contrairement à leurs collègues, elles sont anaérobies, c'est à dire qu'elles
préfèrent les ambiances pauvres en oxygène, elle est donc à l'oeuvre dans les profondeurs du
sol ou plus en surface dans les terres lourdes.
* Les pluies : l'apport est faible, mais réel : les pluies sont légèrement chargées en azote : un
cadeau tombé du ciel.
Des chiffres ! Des chiffres !
Voici quelques chiffres, toujours d'après Joseph POUSSET, en kg d'azote par ha.
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