COMMUNIQUE DE PRESSE Un pacemaker ‘nouvelle génération’ implanté en primauté à Mons Un bel exemple de collaboration hospitalière Mons, le 29 juin 2007 - Le premier examen d’imagerie par résonance magnétique (IRM) sur un patient porteur d’un stimulateur cardiaque (pacemaker) spécifiquement crée pour être compatible avec cette technique, s’est déroulée avec succès la semaine dernière à CHAMBORD ( Confédération Hospitalière de l'Arrondissement de Mons Borinage), l'unité de résonance magnétique montoise. Il s’agit d’une première sur le plan de la cardiologie en Belgique. Depuis son développement il y a près de 50 ans, le pacemaker a permis de prolonger les existences de milliers de patients atteints de troubles du rythme cardiaque, et chaque année, environ un million de pacemakers sont implantés dans le monde et 12.000 en Belgique. Le principal bémol à ce dispositif résidait, jusqu’à aujourd’hui, dans son incompatibilité avec la technique d’IRM qui représente un outil de diagnostic incontournable dans de nombreux cas (pathologies du cerveau, de la colonne, du genou, cancer, etc). Jusqu’alors proscrit pour des raisons de sécurité, le recours à l’IRM chez des sujets porteurs de stimulateurs cardiaques est désormais rendu possible grâce au développement ∗ d’un système de pacemaker novateur compatible avec ce type d’examen médical. « Vu l’augmentation du nombre de pacemakers implantés au fil des ans, cette technique est une chance unique, car elle permettra aux nombreuses personnes porteuses d’un pacemaker de bénéficier des avantages de l’IRM pour le diagnostic d’un problème clinique» indique le docteur Baldassarre, chef du service cardiologie au CHU Ambroise Paré. C’est dans le cadre d’une étude clinique internationale visant à confirmer la performance de cette nouvelle technologie que le service de cardiologie du CHU Ambroise Paré a implanté les cinq premiers pacemakers ‘nouvelle génération’ et procédé au premier examen sur un patient implanté il y a quelques semaines. L’Hôpital Ambroise paré a développé la première activité d’IRM ∗ Développé par la société Medtronic, leader du marché en technologie médicale. cardiaque en Région wallonne dès l’an 2000 par une collaboration originale entre radiologues et cardiologues, ce qui a valu au CHU montois d’être sélectionné pour cette étude originale. Il est toutefois à préciser que ce premier examen n’aurait pu avoir lieu sans la collaboration des deux hôpitaux montois, le CHU Ambroise Paré et le Centre Hospitalier Régional Clinique Saint Joseph - Hôpital de Warquignies, qui ont fait preuve d’un professionnalisme exemplaire. « Le patient étant hospitalisé au CHR Clinique Saint Joseph, mon confrère au CHR, le Docteur Henry, et moi-même nous sommes concertés et avons mis nos expertises en commun afin d’agir dans l’intérêt du patient et faire en sorte que l’examen se déroule dans des conditions optimales » indique le Docteur Baldassarre. Résultat concluant : toutes les précautions nécessaires avant et après l’examen IRM ont été respectées scrupuleusement de façon à ce que le patient ne soit exposé à aucun risque. Ce dernier a bénéficié de l’examen sans aucun problème particulier et se réjouit d’avoir été le premier belge à bénéficier de cette avancée technologique. C’est dans de tels cas de figure que le rapprochement entre les deux institutions hospitalières prend tout son sens…ce qui n’est pas pour en déplaire aux patients. #### A propos des deux institutions hospitalières le C.H.U. Ambroise Paré et le C.H.R Clinique St Joseph- Hôpital de Warquignies occupent la première place en terme d'offre de soins dans la région de Mons - Borinage avec quelque 847 lits et plus de 400 médecins. Les deux institutions hospitalières proposent une gamme complète de soins médicaux et chirurgicaux de l'adulte et de l'enfant. Contact presse : Caroline Kadziola CHU Ambroise Paré Responsable Communication 065-39.28.07 0479-44.09.65