l`urps intervient pour éviter l`ouverture d`un troisième

MÉTIER #1 JANVIER 2013
L’URPS INTERVIENT
POUR ÉVITER
L’OUVERTURE
D’UN TROISIÈME HAD
L’URPS infirmier a pesé de tout son poids pour
faire comprendre à l’ARS OI que deux structures
d’HAD sur le territoire étaient suffisantes.
Dans le cadre du Schéma Régional d’Organisation des Soins (SROS) défini
par lAgence Régionale de Santé Océan Indien (ARS OI), l’ouverture d’une troisième
structure d’Hospitalisation à Domicile (HAD) sur le territoire était envisagée. Aux yeux de
notre URPS, cette ouverture apparaissait comme superflue. L’URPS a donc pesé de tout
son poids pour faire comprendre à lARS OI son point de vue. Cette mobilisation nous a
permis de faire ajourner le projet. Les missions des HAD ne devraient pas – en principe –
constituer une offre de soins similaire à notre exercice. Nous restons vigilants et mobilisés
pour que le cadre de leur intervention soit respecté. Au travers de notre URPS, nous avons
présenté un dossier rappelant les caractéristiques de chacun, nous avons argumenté et
démontré l’inutilité d’accorder de nouvelles places en HAD.
Nous restons vigilants et mobilisés pour que le cadre de leur intervention soit respecté.
Proche de vous
Vous tenez entre les mains le premier numéro
de votre journal des infirmiers libéraux.
Ce nouveau support d’information qui vous
est adressé directement se veut proche de vous,
de votre activité de soignant. Un outil pour
mieux comprendre les institutions qui vous
entourent, et pour identifier plus facilement
celle à laquelle vous adresser en cas de nécessité.
Un support ayant également pour vocation de
vous tenir informés de l’actualité de l’URPS
Infirmiers à la Réunion. Des combats qu’elle
mène, des relations qu’elle entretient avec
l’ARS, pour vous défendre et faire valoir votre
métier et ses particularismes au sein du paysage
médical local.
Un support qui se veut également miroir
des IDEL exerçant leur métier avec brio, et
ayant développé des qualités pouvant servir
à d’autres. Pour ce premier numéro, c’est
Geneviève Robert qui ouvre le bal, une experte
en stomie.
Vous, indépendants, qui avez parfois l’impres-
sion d’être bien seuls pendant votre tournée ou
au cabinet, sachez que l’URPS est là pour vous
accompagner. Ce journal en est le témoin.
UN NOUVEAU SUPPORT D’INFORMATION
LE JOURNAL DES INFIRMIERS LIBÉRAUX
À LA RÉUNION
Numéro 1 | Janvier 2013
32 rue Roland Garros | 97400 Saint-Denis
Directeur de la publication Emmanuel Adain
Rédatrice en chef Lisbeth Viard
Mise en page Azote
Impression Graphica
Editeur Réunion Editions
47 rue de Paris | 97400 Saint-Denis
#1 JANVIER 2013
Président
Emmanuel ADAIN
Vice-présidente
Josette METRO
Secrétaire
Odile LHUILLIER
Trésorier
Franck SOULIER
Comment
INTERVIENT LARS ?
Je vous souhaite tout d’abord à toutes et à
tous une excellente année 2013. Qu’elle vous
apporte pleine satisfaction dans vos projets
personnels et professionnels.
La loi « hôpital, patients, santé et territoire »
du 21 juillet 2009 a crée les Unions
Régionales des Professions de Santé (URPS),
qui sont désormais les interlocutrices
privilégiées de l’Agence Régionale de Santé
sur toutes les questions impliquant dix
professions de santé libérales dans leur région
respective (médecins, infirmiers, masseurs
kinésithérapeutes, pharmaciens, chirurgiens-
dentistes, orthophonistes, orthoptistes, pédicures
podologues, sages-femmes, biologistes).
La représentation des infirmiers libéraux
au niveau régional dans une structure
démocratiquement élue et financée par elle-
même est garant de notre indépendance et de
notre légitimité
C’est donc l’ensemble des infirmières et
infirmiers libéraux de La Réunion qui ont été
appelés à voter en décembre 2010 pour élire les
9 membres de leur URPS (+ 1 représentant de
Mayotte, désigné). Après une mise en charge
progressive due aux contraintes financières et
organisationnelles, nous sommes désormais
une des URPS avancées de l’île (exception faite
de celle des médecins, qui bénéficiait déjà de
l’organisation des ex URML)
Par une volonté d’écoute, de travail et d’action,
notre URPS a vocation à être un véritable
outil au service des infirmiers libéraux de
La Réunion. Les missions de notre URPS,
définies par décret contribuent notamment à
l’organisation de l’offre de soins au niveau
régional.
C’est avec enthousiasme et rigueur que nous
souhaitons être les intermédiaires entre les
projets portés par les infirmières, qu’ils soient
d’envergure locale ou régional et l’organisation
de l’offre de soins. Notre ambition est d’apporter
notre expertise professionnelle au service des
usagers du système de santé.
Responsables et motivés, les élus mettront tout
en œuvre pour porter la voix des infirmières
libérales au sein des instances régionales.
De notre expertise, de notre capacité à proposer
des solutions innovantes et de notre implication
dépendra la place qui nous est accordée dans la
chaine de décision.
Emmanuel Adain
Président
ARH DRASS DDASS URCAM
AGENCE RÉGIONALE DE SANTÉ
Tutelle des ministres chare de la santé,
de la sécurisociale, des personnes agées, des handicapés
PROFESSIONNELS DE LA SANTÉ LIRAUX
Préparer et mettre en œuvre le projet gional de santé
Organiser l’exercice professionnel (permanence des soins...)
Participer à des actions dans le domaine de la prévention, dépistage, éducation
Analyser les besoins de santé et l’offre de soins au vue du SROS
Développer des sysmes de communication et d’information partagés
DECINSPHARMACIENS INFIRMIERS MASSEURS- KIS
EDITO
INSTITUTION
#1 JANVIER 2013
Président
Emmanuel ADAIN
Vice-présidente
Josette METRO
Secrétaire
Odile LHUILLIER
Trésorier
Franck SOULIER
Qui compose
VOTRE URPS ?
Les membres de votre URPS Infirmiers ont été élus pour cinq ans.
Voici la composition du collège.
Difficile parfois de comprendre les domaines de compétences de chacun.
Pourtant chaque instance a ses particularités. Explication.
URPS, ORDRE, SYNDICAT
Qui fait quoi ?
Comment
INTERVIENT LARS ?
URPS : C’est l’instance de consultation
des infirmiers libéraux auprès des pouvoirs
publics. Son fonctionnement est essen-
tiellement vertical, c’est à dire que l’URPS
est compétente pour adresser des pro-
positions règlementaires émanant des pro-
fessionnels de santé aux pouvoirs publics,
et vice-versa, elle est compétente pour
transmettre les messages des instances
dirigeantes aux professionnels de santé.
Conseil d’administration
Emmanuel ADAIN (président)
Josette METRO (vice-présidente)
Odile LHUILLIER (secrétaire)
Franck SOULIER (trésorier)
Margareth SAVIGNAN
Hélène KRUTASEWSKI
Christophe DUPLECH
Évelyne PLU
Alain DUVAL
Désigné ARS pour Mayotte
Ismael EL HABBIB
Exemple : Je les contacte si,avec d’autres
IDEL ou professionnels de santé, nous vou-
lons monter un réseau, valider une démarche
de santé publique, établir un protocole de
coopération.
Syndicat : C’est l’instance qui défend
ses adhérents et les revendications de la
profession.
Exemple : Je les contacte si j’ai un problème
avec la Caisse Primaire d’assurance Maladie,
Commission des comptes URPS Infirmiers
Mme Margareth SAVIGNAN (Présidente)
Mme Hélène KRUTASEWSKI
Mr Christophe DUPLECH
Assistante
Ludivine GAILLARD
Son fonctionnement
Les membres de votre URPS se réunissent
une à deux fois par an en assemblée
générale. En parallèle, plusieurs réunions
de travail sont organisées tout au long de
ou si je veux des renseignements sur ma
convention, m’aider dans mes démarches
professionnelles, telles que les contrats,
l’installation.
Ordre : C’est l’instance garante de la
déontologie infirmière.
Exemple : Je les consulte si je constate un
manquement grave de la part d’un confrère
ou d’une consœur inhérent à sa profession.
l’année. En dehors de ces périodes,
nous restons à votre disposition
pour répondre à toutes vos questions.
N’hésitez pas à nous contacter.
Ses coordonnées
URPS OI Infirmiers
32 rue Roland Garros | 97400 Saint-Denis
Tél. 0693 333 554
Site : www.infirmiers-urps.org
INSTITUTION
Credit photo imazpress.com
DépistonsLE DIABÈTE !
Les infirmières ONT DU TALENT
Véritable maladie silencieuse, le diabète est encore sous-dépisté à l’échelle
de notre territoire. L’URPS a donc proposé à l’ARS OI une expérimentation
par l’intermédiaire des infirmiers libéraux.
Formée voilà dix ans à Lyon, Geneviève Robert est une experte de la stomie.
Elle nous explique les particularités de cette spécialité et la prise en charge
de ses patients.
« Infirmière depuis de nombreuses années,
c’est en travaillant dans le service d’urolo-
gie au CHD de Bellepierre à l’époque, que
j’ai pensé pour la première fois passer mon
diplôme de stomathérapeute. Aider le patient
à accepter sa pathologie, sa stomie, et tout le
relationnel d’aide qui en découle m’intéres-
sait beaucoup. J’ai préparé mon certificat de
stomathérapeute en 2002 à Lyon. J’ai eu la
possibilité d’être formée par les infirmières
Dans le cadre du comité de pilotage
« Parcours diabète » initié par lARS en
février 2012, l’URPS a souhaité proposer
une expérimentation sur le dépistage ciblé
du diabète. Son objectif ? Sur le territoire
Nord Est, identifier des patients «à risque»,
atteints de diabète de type 2 encore
asymptomatique, nécéssitant une prise
en charge adéquate. L’expérimentation
portera sur un dépistage des sujets agés
de plus de 45 ans ayant au moins un
marqueur de risque de diabète, associé à
un dépistage communautaire des sujets
de plus de 45 ans en situation de précarité.
Les marqueurs de risque de diabète
retenus sont les suivants :
marqueurs du syndrôme métabolique
pionnières dans cette discipline en France,
elles-même parties se former à l’époque
au Canada, premier pays au monde à lavoir
mis en place. Une fois formée, je me suis
installée à mon compte et j’ai pu prendre en
charge des patients avec une stomie. Il sagit
véritablement de réaliser une éducation
thérapeutique auprès de patients souffrant
de mastectomie, d’uretérostomie, de colos-
tomie, ou encore de gastrostomie. Parfois, je
dis qu’on est un peu les plombiers du corps
humain, on aide à faire l’étanchéité, pour
éviter les fuites...
Mon objectif, lorsque je les prends en charge,
est d’appareiller la personne afin qu’elle
devienne autonome en six mois, tout en
laidant à accepter sa pathologie.
J’interviens donc en aval de la chirurgie,
(excès pondéral, hypertension artérielle,
dyslipidémie)
Antécédent de diabète familial
du premier degré
Chez les femmes, antécédent de diabète
gestationnel et/ou de naissance d’enfant
de plus de 4kg
mais parfois aussi en amont, lorsqu’un
chirurgien me demande d’effectuer un
repérage sur le corps d’un patient, afin de
déterminer l’endroit le plus adéquat pour
réaliser la stomie. On rencontre de plus en
plus de patients avec ces problématiques.
J’ai entendu dire qu’auparavant, la consom-
mation de piment vert avait un effet protec-
teur sur les voies digestives. Mais comme
lalimentation a beaucoup changé ces
dernières années à la Réunion, cela a des
conséquences sur les cancers de l’estomac
et du colon notamment. Je prends en charge
trois à quatre patients par an, en moyenne,
atteints de stomie. C’est finalement assez
peu, mais par contre, je reste toujours dispo-
nible pour aider et conseiller mes confrères
et consoeurs qui en auraient besoin.»
Antécédent de diabète temporairement
induit
Chez les sujets positifs, un contact avec un
médecin devra ensuite être réalisé, devant
ensuite conduire à la prescription de deux
tests à distance de glycémie veineuse à
jeun. Le dépistage simultané du diabète et
des facteurs de risque cardio-vasculaire
devra être recommandé.
L’expérimentation prévoit de concerner
entre 50 et 60 professionnels. Les
dépistages seront réalisés au détour des
visites habituelles chez les patients, sur
propostion, au voisinage de ces patients,
et au cabinet infirmier sur d’éventuelles
permanences dédiées.
La stomathérapie c’est un peu
la plomberie du corps humain
MÉTIER
1 / 4 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !