BULLETIN DE LA FÉDÉRATION CANADIENNE DU MOUTON flock From the FÉVRIER 2012 • VOLUME 9 • NUMÉRO 2 Dans ce numéro: Situation actuelle de la filière ovine 1 Au cours de l'année écoulée, le cheptel ovin canadien a affiché des indices de reconstitution des troupeaux notamment une hausse du nombre de brebis et d'agneaux de remplacement dans les exploitations. Les estimations de Statistique Canada en janvier 2012 montrent que le cheptel canadien de brebis a augmenté de 0,6 % pour passer à 524 500 têtes, par rapport à 521 600 têtes en janvier 2011. La plupart des provinces canadiennes ont connu une augmentation de leur cheptel de brebis, à l'exception de Terre-Neuve-et-Labrador (17 % de moins), du Québec (0,3 % de moins) et de l'Ontario (0,6 % de moins). L'augmentation du nombre de brebis a été accompagnée d'une hausse du nombre d'agneaux de remplacement. En janvier 2012, on dénombrait 82 900 agneaux de remplacement dans les fermes canadiennes, soit 4,1 % de plus que les 79 600 têtes recensées en janvier 2011. Le nombre d'agneaux de remplacement a augmenté dans toutes les provinces, sauf au Québec, où on a enregistré un recul de 2,6 %. Situation actuelle de la filière ovine 2-3 Maladie nouvelle et émergente en Europe 3-5 Tremblante Canada PARTENAIRE Le financement pour les projets portant sur la tremblante, la salubrité des aliments et le programme RFID de la Fédération canadienne du mouton provient du programme Agri-flexibilité d’Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC). Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) s’engage à travailler avec les partenaires de l’industrie. Les opinions exprimées dans ce document sont celles de la FCM et ne reflètent pas forcément la position d'AAC. SUIVEZ-NOUS SUR Le nombre d'animaux abattus au Canada a diminué de nouveau en 2011 pour s'établir à 699 000 têtes, comparativement à 714 000 en 2010, ce qui correspond à une baisse de 2,12 %. Bien que le nombre d'abattages ait diminué dans tout le pays, c'est dans l'Ouest canadien qu'est survenue la plus forte baisse (2,6 %), comparativement à 1,9 % seulement dans l'Est canadien. La diminution du nombre d'abattages dans l'Est canadien a été amortie par une hausse de 1,1 pour cent dans le nombre d'animaux abattus en Nouvelle-Écosse, la seule province ayant affiché une hausse dans l'abattage. Malgré une diminution de 1,8 % du nombre d'agneaux abattus, l'Ontario demeure l'épicentre de l'abattage d'ovins au Canada, avec 45 % du total d'animaux abattus (Source : Statistique Canada). Il n'est pas surprenant de voir le nombre d'animaux abattus décroître, car les producteurs semblent vouloir garder des agneaux afin de grossir leurs troupeaux. En 2011, 18,3 millions de kilogrammes d'agneau ont été importés dans le marché canadien, soit une baisse de 3,3 pour cent par rapport à 2010 où 18,9 millions de kg ont été importés. Malgré la diminution de la quantité importée, la valeur de l'agneau a augmenté de 36 pour cent, soit de 114 millions à 155 millions de dollars. (Source : Statistique Canada). Compte tenu de la réduction du nombre d'agneaux abattus au Canada en 2011, il n'est pas surprenant de constater que la quantité de viande d'agneau et de mouton exportée par le Canada ait également diminué. La quantité de viande exportée a diminué de 42 %, à seulement 279 966 kg ou 816 262 $. Commerce d'animaux vivants La grande majorité des animaux vivants importés en 2011 étaient expédiés directement à l'abattoir ou dans un parc d'engraissement. La totalité des 19 536 Importaanimaux importés au Canada provenait des États-Unis, dont 177 de ces animaux tion étaient de race pure. Il s'agit d'une diminution de 42 % par rapport au nombre d'animaux importés des États-Unis en 2010. Les États-Unis demeurent la plus importante destination d'animaux vivants en 2011. Au total, 9 045 animaux d'une valeur de 1,1 million de dollars ont été exExportaportés en 2011, dont 9 008 aux États-Unis. Cela représente une augmentation de tion 515 pour cent par rapport à 2010, alors que seulement 1469 animaux avaient été exportés pour une valeur de 254 748 $. FÉDÉRATION CANADIENNE DU MOUTON 130FROM rue Malcolm Guelph ON N1K 1B1 • www.cansheep.ca • Tél: (519) 824-6018 OR (888) 684-7739 • Fax: (866) 909-5360 THE FLOCK • FÉDÉRATION CANADIENNE DU MOUTON -1FÉVRIER 2012 • VOLUME 9 • NUMÉRO 2 Maladie nouvelle et émergente en Europe Des chercheurs européens ont signalé la découverte d'un nouveau virus, appelé de manière informelle le « virus de Schmallenberg », avec des cas confirmés en Allemagne, aux Pays-Bas, en Belgique, en GrandeBretagne, en France et plus récemment en Italie. D'abord détecté chez les bovins laitiers en août 2011, cet orthobunyavirus a depuis été décelé chez plus de 590 bovins, moutons et chèvres en Europe du Nord (en date du 9 février 2012). L'orthobunyavirus est une variante d’un virus répandu dans le monde entier qui se transmet principalement par les moucherons et touche surtout les ruminants, bien que certaines espèces nordaméricaines du virus puissent s'attaquer aux humains. Une évaluation des risques menée par le European Centre for Disease Prevention and Control de Stockholm en décembre 2011 souligne qu'il est « peu probable que ce virus provoque une maladie chez l'homme, mais cette possibilité ne peut pas être exclue à ce stade ». (http://ecdc.europa.eu/en/publications/ Publications/Forms/ECDC_DispForm.aspx?ID=795). L'évaluation des risques propose même que la santé des vétérinaires et des éleveurs en contact avec des animaux infectés soit étroitement surveillée. Les chercheurs se bousculent pour mieux comprendre le virus de Schmallenberg. Il reste à savoir si ce virus exotique n'a été introduit que récemment dans la région ou s'il était présent depuis un certain temps chez les petits ruminants et qu'il vient seulement d'être décelé. Si la maladie est nouvelle, les responsables de la santé animale prévoient une propagation rapide de la maladie et la naissance d’un grand nombre d'agneaux, de chevreaux et de veaux souffrant d'une malformation. Le virus de Schmallenberg provoque la fièvre, la diarrhée et cause la perte d'animaux vivants ainsi que des fœtus momifiés, des morts-nés et des malformations congénitales chez la progéniture des femelles infectées. Le virus de Schmallenberg est possiblement transmis par des insectes, principalement les moucherons (Culicoides spp.). À ce jour, aucune transmission d'un animal à un autre n'a été démontrée à l'exception de la transmission transplacentaire de la mère virémique au fœtus (Commission européenne, 2012). Les symptômes chez les animaux vivants ont été observés principalement durant la longue saison d'activité des moucherons (d'avril à novembre) et disparaissent en quelques jours avec une très courte période virale de 1 à 6 jours. L'infection fœtale durant cette période joue un rôle beaucoup plus marquant dans l'évolution de la maladie. Si une femelle enceinte est infectée pendant une phase vulnérable de la grossesse, soit entre 28 et 36 jours de gestation chez les ovins et entre 75 et 110 jours chez les bovins (FLI, 2012), le virus pourrait infecter le fœtus, entraînant des dommages sérieux. Les malformations congénitales observées à ce jour comprennent l'arthrogrypose sévère (raccourcissement du tendon de la cheville), le torticolis (contraction des muscles de la colonne cervicale) et l'hydrocéphalie (accumulation d'eau dans le cerveau). En raison de la période s'écoulant entre l'infection des femelles gestantes et la naissance de leur progéniture, les chercheurs et les éleveurs se préparent à de nombreux cas positifs à l'arrivée de la saison des naissances d'agneaux, de chevreaux et de veaux. FROM THE FLOCK • FÉDÉRATION CANADIENNE DU MOUTON Le Friedrich-Löffler-Institut (FLI) a élaboré une méthode de détection du virus, le test RT-PCR, qui est actuellement offert aux vétérinaires et aux instituts de recherche en Europe. Les éleveurs et les vétérinaires sont invités à signaler les cas suspects aux autorités vétérinaires locales en invoquant la nécessité de contenir et de contrôler la maladie, car elle représente un risque considérable pour l'industrie. Aucun vaccin n'est actuellement disponible pour combattre la maladie. Le virus de Schmallenberg et les orthobunyavirus apparentés du sérogroupe Simbu ne sont pas inclus dans la liste des maladies soumises à la notification internationale ou aux normes sur le commerce établies par l'OIE et la connaissance actuelle de la maladie suggère qu'il n'est pas nécessaire de la traiter différemment des autres maladies causées par les virus de ce genre. Toutefois, les membres concernés de l'UE ont informé l'OIE de foyers de la maladie conformément à la procédure de notification relative aux maladies émergentes (Commission européenne, 2012). L'UE n'impose pas actuellement de restrictions commerciales en ce qui concerne le virus de Schmallenberg. -2- FÉVRIER 2012 • VOLUME 9 • NUMÉRO 2 Quant au commerce international, l'OIE recommande de suivre le protocole de la fièvre catarrhale du mouton pour le commerce de sperme et de femelles non gestantes, et le protocole du virus d'Akabane pour le commerce d'embryons. L'OIE souligne qu'il y a un besoin urgent d'obtenir des données supplémentaires avant de pouvoir faire des recommandations à l'égard du commerce sécuritaire des animaux vivants en gestation, et qu'il faut effectuer des recherches afin d'établir l'existence potentielle de nouveau-nés sains et virémiques et de tout risque associé à leur commerce (OIE, 2012). Le Plan d’éradication national des EST est financé par le Fonds Agri-flexibilité d'Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC), dans le cadre du Plan d'action économique canadien. Les opinions exprimées dans ce document sont celles de la Fédération canadienne du mouton et ne représentent pas nécessairement celles de l'AAC. Références Friedrich-Loeffler-Institut, 2012. Information of the Friedrich-Loeffler-Institut on ‘Schmallenberg virus’ (European Shamonda-like orthobunyavirus). Federal Research Institute for Animal Health, Allemagne. L'Agence canadienne d'inspection des aliments a créé une page Web qui traite uniquement du virus de Schmallenberg et qui vise à garder les éleveurs canadiens et les membres de l'industrie au courant de la situation. Pour de plus amples renseignements sur la portée du virus de Schmallenberg au Canada, veuillez consulter le site : http://www.inspection. gc.ca/animaux/animaux-terrestres/maladies/ virus-de-schmallenberg/virus-de-schmallenberg/ fra/1328804118103/1328804210822 Commission européenne. http://ec.europa.eu/ food/animal/diseases/schmallenberg_virus/docs/ information_1818_note_240112_en.pdf. Consulté le 21-02-12. OIE, 2012. Schmallenberg virus; Recommendations for Safe Trade. OIE Scientific Commission for Animal Diseases. Programme volontaire de la certification des troupeaux à l’égard de la tremblante - Rétablissons les faits Le bureau de Tremblante Canada reçoit fréquemment des demandes d’éclaircissement des renseignements concernant le Programme volontaire de la certification des troupeaux à l’égard de la tremblante (PVCTT). L'article de ce mois-ci vise à dissiper quelques-unes des idées fausses à l’égard du PVCTT et à répondre à certaines des questions les plus fréquemment posées. Le temps de traitement de la demande pour les participants ayant un cheptel d'au plus 150 animaux ne dépasse rarement 2 heures. Les éleveurs inscrits devront engager des frais supplémentaires liés à la participation au PVCTT. Les rapports annuels d'inventaire doivent être effectués par un vétérinaire accrédité, une activité qui sera facturée directement à l'éleveur par le vétérinaire traitant. En outre, tous les animaux de 12 mois ou plus morts à la ferme doivent être testés par un laboratoire approuvé par l'ACIA. Le coût du test est remboursé directement au laboratoire par Tremblante Canada et l'éleveur ne recevra pas de facture à ce sujet. COÛTS DU PROGRAMME Les frais annuels de participation au PVCTT sont de 50 $, TPS et TVH en sus. Des frais supplémentaires peuvent être perçus lorsque la durée du traitement des demandes annuelles dépasse 2 heures, mais rappelez-vous que le dépôt d'un rapport d'inventaire annuel par voie électronique aide à minimiser le temps de traitement. FROM THE FLOCK • FÉDÉRATION CANADIENNE DU MOUTON -3- FÉVRIER 2012 • VOLUME 9 • NUMÉRO 2 Le Programme volontaire de la certification des troupeaux à l’égard de la tremblante offre un remboursement aux éleveurs pour aider à compenser certains de ces coûts supplémentaires : Les éleveurs doivent présenter des reçus d'achat pour toutes les femelles achetées ainsi que des preuves du statut de ces dernières au sein du programme s'ils sont inscrits aux voies 1 ou 2, ou les résultats de génotypage des femelles s'ils sont inscrits à la voie 3. • Cent dollars par année pour couvrir le coût de la visite annuelle du vétérinaire aux fins d'inventaire. • Le coût du prélèvement d'échantillons du cerveau pour le dépistage de la tremblante (aux laboratoires désignés) sera pris en charge par le programme. • Cent dix dollars pour couvrir le coût d'un vétérinaire qui se rend à la ferme pour prélever un échantillon du cerveau destiné au dépistage de la tremblante. • Vingt dollars par envoi des échantillons aux laboratoires désignés. ACHAT DES MÂLES Les éleveurs inscrits aux voies 1 ou 2 du PVCTT peuvent acheter des mâles ou du sperme de TOUT troupeau et NE SONT pas contraints à acheter auprès de troupeaux inscrits. Le statut de programme des éleveurs inscrits à la voie 1 ne sera pas influencé par l'achat de mâles. Les éleveurs inscrits à la voie 3 (option Ensemble du troupeau) du PVCTT ne peuvent utiliser que les mâles de génotype 171QR ou 171RR, qu'ils soient achetés ou élevés sur place, tandis que les éleveurs inscrits à la voie 3 (option Béliers seulement) ne peuvent acheter ou n'utiliser que des béliers de génotype 171RR. Afin de tirer parti de ces remboursements disponibles, les éleveurs inscrits n'ont qu'à présenter les copies de factures appropriées à Tremblante Canada. Indépendamment de la provenance des mâles achetés, les reçus d'achat de l'ensemble des mâles doivent accompagnés le prochain rapport d'inventaire annuel. ACHAT DES FEMELLES Le PVCTT offre aux éleveurs trois voies de participation au programme. La première voie consiste en une surveillance limitée des achats et des maladies afin de réduire les risques de la tremblante dans le troupeau. Par conséquent, les éleveurs qui adoptent cette voie sont contraints à acheter des femelles auprès d'autres éleveurs inscrits au programme qui ont un statut équivalent ou supérieur. L'achat de femelles auprès d'un éleveur non inscrit ou d'un cheptel de statut inférieur se traduira par une perte de statut au sein du programme. TEST SUR DES ANIMAUX MORTS Tous les éleveurs inscrits au PVCTT doivent soumettre des échantillons prélevés sur le cerveau pour le dépistage de la tremblante chez tous les animaux, mâles ou femelles, d'au moins 12 mois qui sont morts ou qui ont été abattus à la ferme. S'il n'y a pas de décès d'animaux de 12 mois ou plus, les éleveurs doivent sélectionner un animal d'au moins 24 mois qui sera abattu aux fins de dépistage. L'échantillon peut provenir d'une femelle ou d'un mâle, car le test ne concerne pas uniquement les femelles. La surveillance est une partie essentielle de la lutte contre les maladies et la soumission annuelle d'un échantillon est un élément essentiel du PVCTT. Les éleveurs inscrits à la voie de certification 2 du programme sont également contraints à acheter des femelles auprès d'autres éleveurs inscrits au programme qui ont un statut équivalent ou supérieur sans encourir de pénalité à l'égard du statut dans le programme. LES AGNEAUX ET LES CHEVREAUX DANS LES RAPPORTS D'INVENTAIRE ANNUELS Les éleveurs inscrits à la voie 3 peuvent acheter des femelles auprès d'éleveurs inscrits et non inscrits, à condition que les femelles soient de génotype 171QR ou 171RR. Les femelles de génotype 171QQ ne sont pas autorisées dans les troupeaux de la voie 3. FROM THE FLOCK • FÉDÉRATION CANADIENNE DU MOUTON Les éleveurs inscrits au PVCTT doivent présenter un rapport d'inventaire annuel qui énumère tous les petits ruminants âgés de 12 mois ou plus qui vivent à la ferme au moment de l'inventaire ET tous les animaux achetés, vendus ou morts depuis le dernier rapport d'inventaire. -4- FÉVRIER 2012 • VOLUME 9 • NUMÉRO 2 Les animaux âgés de moins de 12 mois qui ont été vendus ou qui ont trouvé la mort depuis le dernier rapport d'inventaire doivent également faire partie du rapport d'inventaire, même s'ils n'ont pas figuré dans le dernier rapport. Tous les animaux de moins de 12 mois au moment de l'inventaire doivent également être dénombrés, mais ils ne doivent pas être identifiés ou énumérés pour le moment. PIÈCES JUSTIFICATIVES Les éleveurs qui présentent une demande annuelle d'avancement au sein du PVCTT doivent fournir les pièces justificatives avec le rapport d'inventaire annuel. Les pièces justificatives comprennent tous les reçus d'achat, de vente, d'encan et de l'abattoir ainsi que les résultats des tests de dépistage de la tremblante (pour les animaux d'au moins 12 mois morts à la ferme). Ces pièces sont nécessaires pour vérifier l'arrivée et le départ de tous les animaux au sein du troupeau, et le programme n'a pas besoin de connaître les montants d'argent. Les éleveurs peuvent cacher ces montants, pourvu que les coordonnées fournies soient lisibles. Les pièces justificatives pour les inventaires annuels peuvent être examinées par le vétérinaire accrédité qui effectue l'inventaire, mais il revient en définitive à l'éleveur de les joindre au rapport annuel. Nous invitons tous les éleveurs inscrits et les éleveurs désireux de s'inscrire au Programme volontaire de la certification des troupeaux à l’égard de la tremblante à communiquer avec le bureau de Tremblante Canada et de poser toute question concernant les règles et les exigences du programme. Nous sommes toujours disposés à vous aider. Le Plan d’éradication national des EST est financé par le Fonds Agri-flexibilité d'Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC), dans le cadre du Plan d'action économique canadien. Les opinions exprimées dans ce document sont celles de la Fédération canadienne du mouton et ne représentent pas nécessairement celles de l'AAC. FROM THE FLOCK • FÉDÉRATION CANADIENNE DU MOUTON -5- FÉVRIER 2012 • VOLUME 9 • NUMÉRO 2