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Enfin, l’expérience C nous démontre qu’en présence de nicotine, même en l’absence de message nerveux
dans le neurone pré-synaptique, un message nerveux est créé dans le neurone post-synaptique.
La nicotine déclenche donc, à elle seule, la formation de nouveaux messages nerveux au niveau des
synapses dopaminergiques, et stimule donc anormalement ces voies dopaminergiques.
De plus, comme précisé dans le sujet, la dopamine est le neurotransmetteur du circuit neuronal de la
récompense et du plaisir. Une stimulation anormalement importante par la nicotine de ce circuit va donc
déclencher chez le fumeur une importante sensation de plaisir et de bien être, sensation qui viendra à
manquer et que l’organisme signalera à l’individu par une sensation de manque en cas d’arrêt d’apport
exogène de nicotine.
2.3.1. Cancérigène = se dit d’un facteur ou d’une substance qui favorise l’apparition de cancer.
2.3.2. La cellule A possède ses chromosomes alignés au niveau de la plaque équatoriale, elle est donc en
métaphase. La cellule B est en réalité deux cellules dont le cytoplasme se sépare, il s’agit donc de la
télophase. La cellule C possède des chromosomes pas encore totalement condensés, il s’agit donc de la
prophase. La cellule D montre une séparation des chromatides de chromosomes à chaque pôle de la
cellule, il s’agit donc de l’anaphase.
Ordre chronologique des phases = Prophase > Métaphase > Anaphase > Télophase donc, C > A > D > B.
2.4.1. La tomodensitométrie est une technique particulièrement indiquée pour le diagnostic de nombreux
cancers car elle permet de localiser très précisément la tumeur (afin de savoir par exemple si une ablation
est possible). De plus, elle génère moins de radiations qu’une radiographie classique, ce qui a comme
intérêt de ne pas réexposé M.X à une dose importante de rayons X par radiographie si d’autres clichés sont
nécessaires. [Question pas évidente]
2.4.2. Lors d’un examen d’anatomopathologie, des coupes histologiques sont réalisées à partir de la
biopsie du patient. Le technicien de laboratoire d’histologie (l’anatomopathologiste) observe alors au
microscope la forme et l’aspect général des cellules et peut constater leur aspect malin (cancéreux) ou
non. De plus, dans le cas de certains cancers et afin de le caractériser plus précisément, une recherche de
marqueurs cellulaires peut être réalisée à partir des cellules de la biopsie (voir même un séquençage ou la
recherche génétique d’une mutation précise). [Question pas évidente]
3. Traitement du cancer de M.X (6 points)
3.1.1. La pneumonectomie est une ablation, partielle ou totale, d’un poumon. La radiothérapie est une
technique consistant à « bombarder » la tumeur de rayons ionisants afin de la détruire. La chimiothérapie
est une technique faisant appel à des molécules chimiques afin d’attaquer et bloquer la progression de la
tumeur (voir même de la résorber).
3.1.2. La pneumonectomie permet donc de retirer physiquement la tumeur (ou la plus grosse partie de la
tumeur si un retrait total n’est pas possible). La radiothérapie va chercher à créer des mutations dans
l’ADN des cellules cancéreuses afin de les détruire. La chimiothérapie va consister en l’utilisation d’anti-
mitotiques afin de bloquer les divisions cellulaire des cellules cancéreuses et donc bloquer la croissance de
la tumeur (voir même la résorber).
3.2.1. 1. Lymphocyte (gros noyau, cellule bien ronde, à peine plus grosse qu’une hématie) ; 2. Hématie (=
globule rouge ou érythrocyte) ; 3. Polynucléaire neutrophile (noyau trilobé, petites granulations à peine
visibles).