Suisse mettra à la place de la dictature des multinationales l’intérêt commun au centre de la
politique.
3. Storytelling
La Suisse est l’une des plus anciennes démocraties du monde. Nous ne permettons pas que
les accords de libre-échange piétinent notre démocratie. Les multinationales pour qui les règles du
jeu que nous fixons ne conviennent pas doivent s’en aller. Si elles veulent nous imposer leur dictat,
nous répondons avec la démocratie. Nous voulons savoir ce qui figure dans les ALE et décider
nous-mêmes. Quand viendra la bataille décisive entre la dictature des multinationales et la
démocratie, la Suisse en tant qu’Etat démocratique de longue date sauvera toujours sa
démocratie.
Aujourd’hui, les entreprises ont plus à dire que les gouvernements. Quand Glencore ou Nestlé
se sentent plus malins que des Etats et qu’ils cachent leur argent aux yeux du fisc, on se rend
compte que quelque chose ne tourne vraiment pas rond dans notre monde et que nous sommes
proches d’une dictature. Dans ces ALE, les multinationales dictent leurs règles et personne ne
peut leur tenir tête. Nous voulons que cette part importante de notre société soit à nouveau réglée
par des choix populaires via notre démocratie. Nos règles doivent être respectées. Nous ne
laisserons jamais personne nous dicter les règles qui s’appliquent dans notre pays, ni par l’argent,
ni par le pouvoir des multinationales. Nous posons la question cruciale: le capitalisme ou la
démocratie. Pas de dictature du capital!
4. Relation aux projets anciennement menés
L’initiative contre la dictature des multinationales serait un projet qui poserait autant des
questions éthiques que critiques vis-à-vis du système. Quel comportement des grandes
entreprises internationales tolérons-nous, qu’est-ce qui va trop loin? Où sont les limites à poser à
l’économie? Comme avec Spécu Stop, c’est clair que si on laisse l’économie se réguler, les
conséquences sur les hommes et l’environnement sont dévastatrices. C’est pourquoi nous devons
reprendre le contrôle, et montrer que le capitalisme et la démocratie sont diamétralement opposés
l’un l’autre. La dictature des multinationales est pour les individus une menace que nous devons
stopper.
5. Pertinence au système
Ce projet se prononce contre l’économie globalisée qui n’est plus contrôlée par les peuples. Il
se pose contre le capitalisme qui veut une économie toute puissante. Ce projet fixe de plus des
limites à ne pas franchir par l’économie - dans les sens qu’il pose des limites aux ALE.
Cette initiative résume également la question du pouvoir dans l’économie, dans le sens que
nous positionnons la démocratie au-dessus du dictat économique. Nous faisons vaciller la base de
la politique néo-libérale. C’est un débat économique extrêmement important, dans lequel nous