La célébration de Pâques lors de la Vigile est l’événement annuel qui donne à l’Église un
nouvel élan constitutif : cet élan vient de la célébration de la mort et la Résurrection du
Christ, source des différents sacrements.
La Vigile pascale est l’occasion de baptêmes d’adultes et de jeunes, et l’occasion aussi
de la rénovation par les fidèles des promesses de leur baptême; on y célèbre
l’eucharistie au cours de laquelle sont accueillis pour la première fois les nouveaux
baptisés.
Selon le mot de saint Augustin, la veillée pascale est la "mère de toutes les saintes
veillées", Pâques étant le sommet de l'année liturgique.
C'est la nuit où les enfants d'Israël mangèrent en hâte l'agneau avant de passer à pied
sec la Mer rouge ; c'est la nuit où le Christ brisa les liens de la mort pour remonter
victorieux des enfers ; c'est la nuit où, depuis les origines, l'Eglise attend le retour de
son Seigneur.
Mais c'est aussi le moment où les chrétiens célèbrent le Christ qui nous libère de nos
égoïsmes et de tous les liens qui entravent notre être profond, l'empêchant de vivre la
pleine communion avec les autres et avec Dieu.
Célébration du feu, de l’eau et de la lumière.
La Vigile - ou veillée - pascale est, dans la nuit précédant le dimanche de Pâques, la
première célébration de la Résurrection du Christ. Cette célébration rassemble, par
l’ensemble de ses rites, tous les éléments du message de Pâques.
Les baptêmes d’adultes et de jeunes, en lien avec le message pascal, sont généralement
célébrés au cours de la Vigile pascale, dont le déroulement est symbole de renaissance.
« En nous faisant traverser la nuit pascale, cette célébration replonge en effet nos
existences dans ce qui fait notre commune vocation : former ensemble un peuple de
disciples qui marche derrière leur Seigneur. Chaque fois que nous célébrons la veillée
pascale, c’est dans une dynamique baptismale que nos existences sont plongées. »
(Message des évêques de France, Lourdes, 8 novembre 2002).
La célébration de la Vigile pascale, qui avait une place importante dès les origines
chrétiennes, avait progressivement disparu, jusqu’à son rétablissement par Pie XII dans
les années cinquante.
Pendant les premières années du christianisme, toutes proches encore de l'événement, la
communauté célébrait le Christ Ressuscité chaque lendemain de sabbat, appelé dès lors
dies-dominica (dimanche), jour du Seigneur ressuscité. Elle se rassemblait de nuit et